Coucou tout le monde.... Mmh.... que dire... désolée de n'avoir rien sortit avant quatre longues semaines... Gomen gomen....
Bon voilà un nouveau chapitre tout frais ^^ ( un pavé je dirais XDDD) Bien que j'y aille passé ces deux derniers jours à faire et refaire des corrections il est possible qu'il y aille quelques coquilles par ci par là, je vous demande pardon, je relirai le texte encore une fois demain ^^ mais je décide de le poster ce soir car vous avez assez attendu
Merci pour tout vos messages Chrome-chan, Cysi87, Ceres et Yuuriko
FAit toujours énormmément plaisir ces 'tits messages HUG !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
N'oubliez pas que je n'ai de Bêta et que le japonais utilisé est certainement très approximatif donc tapez paaaaaaaaaas !!!
MMH !!! Oui aussi attention petit passage hot donc merci au mineur de partir sans se retourner auquel cas je ne veux rien savoir si le texte vous à offensé en quelque sorte que se soit !!! Merci de votre compréhension.
CHAPITRE 14
Chambre d'ami.Encore une nuit à veiller.
Le brun en a profité pour nettoyer son arme et vérifier tout son équipement.
Le jour s'est levé avec lui.
Huit heures trente, il n'y tient plus.
La faim le tenaille.
C'est pas croyable de vivre avec un frigo aussi vide et le congelé..... Sans lui.
Il jette un œil en direction de la fenêtre, le ciel est noir et continue de déverser son eau sur la ville.
Avant de sortir, il met ses lentilles au cas ou Leo serait réveillé.
La porte ouverte, il regarde en direction du salon.
Son acolyte dort toujours, il poursuit alors silencieusement son chemin en direction de la salle de bain.
Une fois douché et rasé, il retourne dans sa chambre une serviette de bain enroulé autour des hanches.
Il s'habille d'un jean délavé et d'un tee-shirt noir puis s'équipe de son holster.
Sortir sans arme ?
Impensable.
Il prend son portable qui était posé sur la petite table de chevet et appelle pour obtenir un taxi.
Un petit quart d'heure à attendre, avant que celui-ci n'arrive.
De sa main droite, il s'empare de ses boots noire et de la main gauche vient déposer sur le bras droit une veste en jean de la même couleur que son pantalon.
En ressortant de la chambre, il entend Leo marmonner dans son sommeil.
Il se fige, et prie qu'il ne se réveille, car ne veux avoir encore une conversation sans queue ni tête.
Non pas l'estomac vide..... Cela finirait en queue de pie. Yshâ et estomac vide, égal homme irascible au plus haut point.
Une fois certain qu'il dort toujours, il se dirige vers la cuisine.
Du café.... Il lui faut un café. Pas question de partir sans au moins une dose de caféine.
Il trouve une boite de café soluble et fait la grimace, car à côté de lui dans un coin, sur le plan de travail se trouve une machine à dosette bien connue, mais ne voulant prendre le risque de réveiller le blond, il évitera de s'en servir.
Au moins il a du café à défaut du reste...Il dépose ses affaires sur une des chaises de la cuisine.
Inspecte les armoires du haut, à la recherche d'une tasse.
Une fois trouvé, c'est à la recherche d'une cuillère qu'il part, en cherchant dans les tiroirs du bas.
Entre temps, il jette des coups d’œil en direction du salon pour s'assurer que la marmotte dort toujours.
Tout les objets réuni, il s'empare de la boite, l'ouvre, et prend deux cuillères de la masse soluble qu'il verse dans la tasse, puis la rempli d'eau chaude du robinet.
Oui, il y a meilleur mais comme on le dit : à la guerre comme à la guerre.
Toutefois, il ne peux réprimer une moue d'insatisfaction en prenant la première gorgée.
Dans le même temps, Snow est venue le saluer en se frottant contre ses jambes en ronronnant.
Il fini sa tasse de café qu'il range dans le lave-vaisselle puis vient prendre dans ses bras cette boule de poils beaucoup plus sociable que son maître.
Le brun sourit à cette pensée, oui il en est conscient, il pourrait se retourner le compliment.
Son sourire s'élargit et gratifie Snow de nombreuses caresses qui font ronronner la peluche vivante.
Au bout de quelques minutes, il la repose au sol, enfile sa veste, prend ses chaussures et part en direction de la sortie.
Hier en entrant, il avait remarqué des clés suspendues sur un crochet dans le couloir de l'entrée, il espère y trouver un double de l'appartement.
Il n'a besoin de chercher longtemps, seul deux trousseaux s'y trouvent.
En essayant celui ou ne se trouve qu'une clé, il tape dans le mile, la porte s'ouvre.
Cela lui évitera de sonner à son retour au cas ou la porte principale serait fermée et de réveiller son acolyte si, il dort toujours.
Ce qui n'étonnerais qu'à moitié notre homme.
Il sort et referme doucement la porte à clé.
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Appartement de Leo.Le blond commence à doucement s'agiter, mais en se réveillant il a oublié être sur le divan, et en se retournant, se retrouve nez à terre, sans aucune douceur.
- Mmmmpf !!!!.....
Il se frotte le nez, mais une autre douleur se fait soudain sentir, sourde et lancinante au niveau des reins. Il vient de ses mains frotter l'endroit endolori et tombe sur ses armes.
- Merde.....
Il retire rapidement les coupables de cette torture et les dépose sur le divan.
Puis masse cette partie du corps meurtrie de ses deux mains.
- J'aurais préféré avoir mal là pour une autre raison.... Pense t'il tout haut.
À peine sa phrase terminée qu'il se traite de tout les noms et secoue la tête de désapprobation envers ses propres propos.
Snow qui s'était rapprochée de son maître, s’enfuit devant son apparente mauvaise humeur.
Il se relève rageusement, regarde autour de lui, apparemment son associé n'est pas encore debout.
Il s’assoit sur le divan, se penche pour prendre son paquet de cigarettes posé sur la table, en sort une, l'allume, inspire avec satisfaction la première dose de nicotine de la journée puis expire celle-ci dans un soupire sans fin.
- Pourquoi je pense à ÇA dès le matin... Ce mec ne fait que m'énerver...
- Alors pourquoi ?...
Soudain la voix de Donovan se met à résonner dans sa tête.
Une phrase plus précisément.
- Interdiction de mélanger vie privé et travail. C'est compris Leo ?
Celle-ci tourne en boucle dans sa tête.
- Pff ouai ouai ouuuuuuuuuuuai....... Bla bla bla..... Je sais tout ça.
Mais son corps ne semble en accord avec son cerveau et une sourde tension se fait sentir au niveau du bas ventre.
Il baisse les yeux et découvre une bosse naissante ou pulse un désir inavoué.
Il soupire à nouveau tout en essayant d'ignorer cet appel de la nature, se penche pour déposer la cendre dans le cendrier qui est posé sur la table, mais se fige quand il remarque l'heure sur l'horloge du salon.
- Onze heures !
- Et ben.... j'devais être sacrément mort.
Il se gratte les cheveux.
- Mouai... tu m'étonnes autant de décalage horaires en deux jours... P'tain tout ça pour ce mec.
Il se lève tout en écrasant sa cigarette dans le cendrier.
En voulant partir à la salle de bain, il se prend les pieds dans la couverture qui avait glissé avec lui lorsqu'il est tombé du divan, il ne l'avait remarquée.
Il la ramasse perplexe, il n'a pas souvenir s'être endormi avec...
Comprenant que c'est le brun qui a l'en recouvert alors qu'il dormait, un frisson lui parcoure l'échine.
À la simple pensée que les mains de cet homme l'aient frôlé, la réaction de son corps lui échappe, la tension au niveau de son entrejambe devient intenable. Il jette la couverture de rage, il ne veut céder à ses pulsions.
C'est d'un pas énervé qu'il se dirige vers de la salle de bain, au passage il jette un oeil en direction de la chambre d'ami.
La porte est ouverte et il n'y a personne.
Ou il est l'autre ?Arrivé à la salle de bain il frappe à la porte assez fort pensant que son acolyte s'y trouve.
Pas de réponse.
Il tend l'oreille.
Aucun bruit.
Il l'ouvre.
Mauvaise option.
Yshâ y était tout à l'heure et l'odeur de son après rasage flotte encore dans la pièce.
Leo connait parfaitement ce parfum.
Lors de leur affrontement dans les bureaux de Sadâshima, lorsque le brun l'avait attrapé par le collet et qu'ils étaient nez à nez, cette odeur l'avait enivré.
Tout son être ressent la présence de cet homme alors même qu'il n'est là.
- Fait chier.... Dit il énervé.
Ses bas instincts prennent le dessus.
Il s'enferme dans la pièce et s'appuie contre la porte.
Ses yeux se ferment.
Ce parfum... le rendra dingue.
Se soulager, il doit soulager cette tension qui devient douloureuse.
Ses mains glissent sous son survêtement puis sous l’élastique de son boxer, pour venir toucher cette chair dressée.
Vivante.
Pulsante.
Brulante.
Impatiente.
Réclamant l'assouvissement d'un désir réprimé depuis trop longtemps.
Leo gémit en touchant cette verge qui laisse déjà son nectar s'écouler.
Pour être plus à l'aise il enlève la prison de coton qui l'entoure.
Ses caresses se font lente appréciant les sensations procurées.
Le blond est comme ivre, le monde extérieur n'est plus.
Juste ce parfum....
Envoutant.
Sa respiration devient irrégulière.
L'image du coupable s'impose à son esprit.
Il ne peut réprimer un gémissement en imaginant les mains de cet homme sur lui.
Ses joues se colorent à cette pensée qu'il s’interdit et qui pourtant, s'impose de façon limpide.
De la main gauche, il vient relever son tee-shirt afin de venir titiller un petit grain de chair durci, quémandant que l'on s'occupe de lui.
Sa tête se penche en arrière venant s'appuyer contre la porte.
Un nouveau gémissement.
Sa main se fait plus vigoureuse.
Son corps à chaud, ses pulsations augmentent.
Ses reins accompagnent involontairement la danse de sa main glissant de haut en bas et vice versa sur ce dard impatient.
Tout ses muscles se crispent.
Trop de retenue ces derniers jours.
Il atteint l'orgasme rapidement et de façon violente.
C'est dans un cri rauque qu'il joui et macule le carrelage de sa semence.
Le forfait accompli, il rouvre les yeux sur une vérité qu'il ne veux s'avouer, et se laisse lentement glisser le long de la porte.
Sa respiration s'apaise.
Reprenant lentement le contrôle de ses sens.
Maintenant que le désir est retombé, il se sent mal à l'aise et remet ses habits en place.
Leo se recroqueville et cache son visage entre ses bras qui sont posé croisé sur ses genoux.
- J'peux pas l'encadrer.... alors pourquoi mon corps me trahi... ?
Personne ne te trahis, Leo.- Fou moi la paix toi... Dit-il assez fort, puis dans un murmure.
- Vous êtes tous des menteurs de toute façon.
Il soupire.
- Pas possible ça....
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Quartier de Brooklin, 10 heures.Le brun connaissant un café sympatrique dans le quartier de Brooklin, s'y est rendu afin de remplir son estomac vide en commandant un copieux petit déjeuné. Il faut dire que depuis hier à part les quatre fameux pains au chocolat, il n'a rien eu dans l'estomac.
Bien sûr, il ne peux s'en prendre qu'à lui-même.
Il sourit.
La situation est des plus coquasse, faut se l'avouer.
Deux hommes forcé de faire équipe, alors que dès leur première rencontre, ce fut électrique.
Deux hommes que tout semble séparer.
Pourtant...
Leo, de part son caractère indomptable ressemble tellement à Aryan, que notre homme à bien du mal à garder son flegme en sa présence.
Assis à côté d'une fenêtre, il regarde les gens marchant rapidement sous la pluie, essayant tant bien que mal de rester au sec sous leurs parapluies ou en frôlant les murs.
Dans un réflexe, il fait tourner les deux alliances à son annulaire gauche avec le pouce et l'index de sa main droite.
Tout en regardant la vie s'écouler autour de lui, ses pensées s'égarent dans les méandres de son passé.
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Manhattan dix ans plus tôt.À l'époque Yshâ... Sahaj a dix-huit ans.
Il est né au Japon d'une mère japonaise et d'un père originaire d'Inde.
Ce qui lui valu un parcours chaotique à l'école, la cause, sa peau basanée héritée de son père et ses yeux verts. Il était souvent railler par ses camarades de classes et détesté car toutes les filles lui couraient après.
Le charme de ce qui parait aux yeux des autres, exotique.
Ne sachant jamais si on l'approchait pour ce qu'il était ou pour son physique, il s'est forgé une carapace et ce fameux masque sans émotion, qu'il a renforcé en vieillissant.
Donnant cette image froide et distante, qui suffisait généralement à empêcher les gens de l'aborder.
L'isolant de plus en plus socialement.
Ses parents l'avaient peut-être un peu trop couvé, enfant unique, choyé et élevé avec amour. C'était à la maison qu'il se sentait en sécurité, le seul endroit ou il pouvait être libre et heureux sans être jugé.
Il aimait énormément ses parents.
Mais les études l'ennuyait, en fait tout l'ennuyait... Il ne trouvait pas sa voie, ne savait quelle route prendre pour son futur. Il était un peu perdu et puis un jour il fut abordé par un recruteur et piqué par la curiosité il avait passé un casting et il fut immédiatement embauché comme mannequin.
De plus avec son mètre quatre-vingt neuf, on lui proposait une carrière en Amérique voir même en Europe.
L’Amérique, l'Europe ? Oui pourquoi pas, se sera surement plus facile là-bas, les gens sont plus ouvert d'esprit....c'était dit Sahaj.
Quelques temps plus tard il avait quitté ses parents venant s'installer à New-York.
Si son corps pouvait lui servir à quelque chose, pourquoi ne pas en profiter le temps que cela pouvait durer.
Peut-être trouverait-il sa voie durant cette parenthèse.
Et c'est a ses tout débuts, lors d'une soirée organisé par un des couturiers que Sahaj avait rencontré Aryan.
Le brun était allé sur le petit balcon qui offrait une vue imprenable sur la baie de Manhattan. Il regardait les lumières de la ville, l'air songeur.
Ce soir là il était vêtu d'un costume noir.
Aryan était venu à l'extérieur pour fumer.
Il s'était accoudé à la rambarde à quelques centimètre du brun.
Brun, dont les poils s'étaient hérissé à la venue de cet étranger, compromettant son instant de solitude.
Sahaj allait s'en aller quand l'homme l'interpella.
- Une cigarette ?
Sahaj s'était retourné un air mauvais sur le visage mais en découvrant son interlocuteur, il resta figé.
Il était habillé de blanc de la tête au pied, des cheveux aussi blond que les blés et des yeux océan dans lesquels on se noierait volontiers.
On aurait dit un ange de la mort et un ange du ciel. Autant l'un était vêtu de blanc que l'autre était vêtu de noir.
L'inconnu n'ayant de réponse, réitéra sa question avec un sourire ravageur sur les lèvres.
- Une cigarette ? Lui demanda t'il en tendant le paquet vers le brun.
Yshâ avait perdu sa langue à cet instant. Le blond repris encore une fois.
- Tabako?
Le brun pris un air ahuri, il venait de lui parler en japonais.
- Ā, shikashi, tabun anata wa tabako o sutte wa ikenai.
- Ah mais peut-être que tu ne fumes pas.Lui dit il tout en rangeant le paquet dans la poche intérieur de sa veste
Puis n'ayant toujours pas de réponse, il se présenta.
- Watashi wa Anderson Aryan yo.
- Je m'appelle Anderson Aryan.Dit-il en lui tendant la main.
Sahaj n'avait pu résister plus longtemps, son masque se fissura et il répondit avec un grand sourire en anglais.
- Enchanté, je m'appelle Ashida Sahaj. Et... non je ne fume pas.
Lorsqu'ils se serrent la main un frisson avait parcouru l'échine du brun.
L'étranger lui avait alors proposé un verre, ce que Sahaj accepta volontiers.
Arrivé au bar Aryan passa commande, pendant ce temps le brun en avait profité pour le détailler.
Il aurait pu lui faire concurrence dans le métier du mannequina.
Sachant que le brun mesure un mètre quatre-vingt neuf, il devait légèrement relever la tête pour regarder les yeux dans les yeux cet homme.
Sa chemise ouverte au niveau du col laissait entrevoir les pointes d'un tatouage tribal, finissant sur sa nuque et que l'on devinait se déployer dans le dos.
Il dégageait une telle assurance.
Sahaj piqué par la curiosité décida de rester en sa compagnie.
Ils passèrent la soirée à discuter de tout et de rien.
Aryan avait de suite montré son intérêt envers Sahaj, sans être brusque dans ses propos et tout en restant gentleman.
Le brun n'en fut choqué, et se laissa charmer.
Sahaj était autant attiré par les femmes que par les hommes, mais n'avait de l'expérience que du côté féminin.
Sans se l'expliquer, alors qu'il était de nature méfiante, avec cet homme quelque chose était différent.
Pour la première fois de sa vie son instinct lui disait de faire confiance.
La nuit avait bien avancée la soirée arrivait à sa fin et Aryan prenait congé en lui laissant ses coordonnées pour qu'ils se revoient.
Mais au moment de se dire au revoir Sahaj avait eu du mal à lâcher la main de cet homme...
Soudain le bruit des grelots de la porte d'entrée du café fait revenir notre homme au présent.
Il ferme les yeux et soupire.
Sa main gauche vient passer sur son visage dont les traits sont tiré.
Il termine son café.
Paie l'addition.
Sort de l'établissement et s'en va faire quelques courses afin de remplir le frigo on ne peut plus vide de son acolyte.
Un sourire amère se dessine sur le visage d'Yshâ.
Au moins un frigo tu peux le remplir à volonté...le cœur....ça....Il secoue la tête négativement.
Les courses faite, il prend un taxi pour rentrer.
Il est onze heures vingt quand il arrive à l'appartement.
Snow vient en trottinant vers le nouveau locataire et se met à lui tourner autour.
Ayant les mains pleines de courses, il ne peut s'en occuper et la salue d'un petit « bonjour Snow », puis part en direction de la cuisine suivit de la boule de poils, quand en passant devant la salle de bain il entend....
Un gémissement.
Il se fige devant celle-ci.
Regarde en premier la porte, puis tourne la tête en direction du salon.
Le divan est vide, seules les armes de son partenaire sont présentes.
La couverture git sur la table.
Un nouveau gémissement se fait entendre, plus fort cette fois.
Yshâ regarde à nouveau en direction de la salle de bain, puis Snow qui tourne toujours autour de lui.
Son sourcil droit se soulève.
Jeunesse... jeunesse.Le brun reprend son chemin en direction de la cuisine, un sourire sarcastique sur les lèvres.
Il dépose les deux sacs de courses sur la table.
Snow continue de lui tourner autour et miaule maintenant.
- ?...
Il regarde en direction des petites gamelles et constate qu'elles sont vide.
- Aaah.... tu as faim ma pauvre, attend.
Il part à la recherche de la nourriture pour chat qu'il trouve facilement, dans une des armoires du bas.
Le brun s'agenouille et commence à vider la boite dans la gamelle mais Snow se rue dessus, ne lui laissant le temps de finir de la vider.
Le brun la regarde.
- Je constate que j'étais pas le seul à mourir de faim ici....
Avec Snow qui vient manger jusque dans la boite, il essaie tant bien que mal de mettre le reste de pâtée dans la gamelle.
En se relevant, il prend la deuxième qu'il rempli d'eau et la repose à côté de la première.
La boite vide est jetée à la poubelle ensuite il se lave les mains avant d'entreprendre de ranger les courses dans le frigo.
Une fois tout en place, il décide qu'un autre café serait le bienvenu, mais de la machine cette fois.
Il presse sur le bouton de mise en fonction, puis prend une nouvelle tasse dans l'armoire ou ce matin il avait trouvé sa sœur jumelle.
Installe la petite dosette et appuie sur start.
Il se penche afin de respirer le doux parfum de son énième dose de caféine qui coule dans la tasse.
Oui je sais, on dirait un drogué mais bon chacun son vice...C'est au moment ou il porte aux lèvres sa tasse que la porte de la salle de bain s'ouvre.
Leo arrive au salon la tête baissé un air mauvais sur le visage.
Le brun constate que son humeur n'a guère changée, malgré ce qu'il a entendu.
Bon ça va pas continuer dans la mauvaise humeur indéfiniment.- Bonjour Trigger ! L'interpèle le brun d'un ton neutre.
Leo se fige et lève la tête en direction de la voix.
Merde !!!! T'es rentré quand toi ????? C'est d'une voix détachée qu'il salue son partenaire, même si son teint semble s'être vidé de son sang.
- S'lut !
Le brun soupire.
- On t'as pas appris à saluer les gens comme il faut Trigger ? Dit-il d'un ton las.
- Ouai ouai.... répond Leo dans le vague en faisant un signe de la main, comme s'il voulait chasser la phrase de son partenaire, puis reprend un peu plus vivement.
- Et toi, tu pourrais me dire ce que tu foutais dehors ?
Foutais ???? Mais je vais l'étrangler ce petit con !C'est sur un ton de reproche qu'il lui répond.
- Et bien, ce n'est pas avec ton frigo vide que je vais aller loin.
Il se dirige vers le frigo et l'ouvre en continuant.
- Donc j'ai fais les courses.
Leo lève les épaules en signe de « rien à fiche ».
- Bah !? Désolé mais c'est pas comme si j'avais été prévenu trois ans à l'avance que je devrais faire de la haute surveillance !
Yshâ s’apprêtait à refermer le frigo, mais s'arrête, et regarde le blond.
- Haute surveillance ? Je vois pas le rapport entre ce qu'on nous a demander et ce que tu viens de dire ?....
Il termine son geste pour fermer le frigo, croise les bras et fixe Leo interrogateur.
Merde.... Y vas comprendre que je dois le surveiller... MERDE !!! Quel CON !!
Te le fais pas dire... tu vois quand Donovan disait que tu savais pas te t...
TOI ! TA GEULE!!!!!!!!Leo se retourne et part au salon chercher son paquet de cigarette, en allume une, tire une première taffe et élude la question du brun.
- Heu... ouai laisse tomber, ça fait longtemps que t'es revenu ?
- Assez oui....
Leo pâli un peu plus si tant soit peu que cela soit possible, vu la blancheur de son teint actuellement.
Yshâ souri et ne peux s'empêcher de le taquiner.
- Tu as peur que j'aie entendu quelque chose que je n'aurais pas du peut-être....Mmh... Trigger ? Demande t' il avec un sourire narquois.
Les joues de Leo cette fois se colorent légèrement et il détourne le regard, ce qui n'échappe pas au brun.
... Merde.... Y m'a entendu ?.... Fait chier !! JOURNÉE DE MERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Changer de conversation vite....-Tu veux bien arrêter de m'appeler par mon nom de famille, ça fait zarb !!
- Ok. Leo, comme tu veux, toi aussi appelle moi par mon prénom.
Le blond acquiesce.
Yshâ se dit que de toute façon, depuis le début il ne l'avait jamais appelé, ni par son nom, ni son prénom.
Cela le fit sourire.
- Qu'est ce qui te fait te marrer encore ?
- Rien.
Il repart prendre sa tasse de café et en bois une gorgée avant de reprendre et d'enfoncer le clou.
- Bien dormi ?
- ....
Sa main droite vient frotter sa nuque, le blond est plus que mal à l'aise maintenant.
- Ouai merci pour la couverture....
Yshâ termine son café, pose sa tasse dans l'évier puis se rapproche de Leo, qui lui à cet instant à les poils qui se hérissent.
M'approche pas ! P'tain !!Le brun se poste en face puis se penche un peu, et lui demande.
- Pas trop mal aux reins ? Mh ?
Si l'aura d'une personne suffirait a en repousser une autre, à cet instant Yshâ aurait été refoulé à l'autre bout de la pièce.
- Ça t'arrive souvent de dormir avec tes armes ? T'as peur à ce point qu'il t'arrive quelque chose en dormant ?
Leo recule et répond agressivement en gesticulant.
- J'ai le droit d'être crevé non ? Avec tout ces décalages horaires rien que pour Monsieur Yshâ Kurâ....Ch'sais plus quoi.... Sa
Majesté toute puissante. Faisant une grimace indescriptible en prononçant le « Sa Majesté ».
Le visage du brun se tord, il essaie de réprimer un fou rire mais n'y parvint et éclate de rire.
Leo est décontenancé par sa réaction.
Yshâ est littéralement plié en deux et se tient l'estomac.
Au bout de deux bonnes minutes, il se redresse et s'adresse à son acolyte avec un large sourire tout en essuyant les larmes qui pointent aux coins de ses yeux.
- Tu peux me le refaire le Monsieur Yshâ Kurâ ch'sais plus quoi.... ont me l'avait pas encore faite celle là.
- Et le Sa Majesté.... Continue t'il en riant.
La tension étant retombée Leo se détend quelque peu.
- Ouai bon.... ça va... C'est bon. Z'avez de ces noms aussi.
- Kurâma, si jamais c'est K.u.r.â.m.a mon nom de famille. En riant toujours.
- Ouai.... ok c'est bon.
Les deux hommes ayant relâcher la pression et le brun ayant repris son sérieux propose de se mettre au travail.
Leo lui demande un petit quart d'heure avant de s'y atteler.
Yshâ laisse alors son associé vaquer à ses affaires et part dans sa chambre.
Il se sent un peu plus léger, cela faisait très longtemps qu'il n'avait rit ainsi.
Il retire sa veste qu'il pose sur le fauteuil, le holster... il le garde, cet objet est devenu une seconde peau. Sans lui il n'est pas très à l'aise.
Sur le bureau son posé les documents contenant les informations sur leur mission, ils les prend et va les poser sur la table du salon, puis son laptop qu'il allume.
En attendant le retour de Leo, il ouvre une des fenêtres du salon.
La pluie s'étant un peu calmée, plus de risque de noyer le parquet.
Il plie la couverture que Leo à laissée gisante sur un coin de la table du salon puis la pose sur un des fauteuils.
Les armes de son associé étant restée sur le divan, le brun en profite pour les détailler sans toutefois y toucher.
Bien entretenue toutes deux, des M1911, l'un est totalement de couleur noir l'autre un mélange d'argenté et de noir.
Perdu dans ses pensées il n'a entendu le blond qui est planté devant lui, depuis une bonne minute.
- Tu permets !? Demande t'il d'un ton neutre en venant reprendre ses armes pour les mettre en place.
Yshâ relève la tête affichant un air surpris, ce n'est la première fois qu'il arrive sans qu'il ne sente sa présence.
- Tu sais être discret à ce que je vois.
- Chu pas tout le temps en mode bazooka, mais ça peut s'arranger si tu veux ? Dit-il d'un ton taquin.
- Non, non surtout pas, j'apprécie le calme.
- Mmh...
Leo vient s'asseoir à côté de lui mais, pas trop près non plus. Il est mal à l'aise.
La phrase de Donovan tourne dans son esprit sans cesse.
Pour se donner de la contenance, il prend une nouvelle cigarette.
Le brun ayant déjà étudié les dossiers lui indique les quelques informations contradictoires qu'ils devront mettre à jour, en se rendant sur les lieux.
Et c'est un Leo dont le visage s'est fermé et un Yshâ qui à perdu de sa froideur qui dissèquent les données des deux patrons.
À suivre....