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 Fiction Originale : Dying Heart.

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Yishtar
Habitué
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Yishtar


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MessageSujet: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 27 Nov 2012 - 22:49

Bonjour tout le monde !! coucou

Bon alors je me lance dans une nouvelle aventure, soyez indulgent, je n'ai pas de bêta, je n'ai aucune prétention à être quoi que se soit,
je fais des erreurs mais je me soigne XD ,
Toute critique constructive me sera bénéfique et me vexerai point ( sisi je vous assure soupir )
je n'ai jamais eu ou pris de cours de littérature et suis moyennement bonne en orthographe, donc.........
Cette histoire n'est pas terminée bien que quelques chapitres soient prêt, donc pour le moment les sorties seront régulière.... enfin si j'ai quelques lectrices/teurs, sinon je repartirai d'où je viens sans faire de bruit
PETIT AVERTISSEMENT TOUT DE MÊME: LES PERSONNAGES ET L'HISTOIRE M'APPARTIENNENT !! SI JE DÉCOUVRE CETTE HISTOIRE SUR UN AUTRE SITE JE MORDS !!! JE SUIS TRèS SÉRIEUSE à CE SUJET DONC VOUS ETES PRÉVENUE!!! ET PRÉVENU !!!


Cela fait depuis janvier 2012 que je suis sur ces premiers chapitres, donc même si mon écrit est vraiment sans intérêt, soyez gentil hein?! Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad


Ps: Bien sûr c'est du yaoï ^^ cela va de soit Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
Ps2: j'ai mis quelques mots/phrases en anglais et japonais, alors pour celles/ceux qui auraient de bonnes notions de ces deux langues, je vous demande de ne pas vous fâcher si ces phrases ne sont correcte à 100%, je l'ai ai mises car cela m'amusait (oui je sais, c'est pas ce qu'il y a de mieux à faire ><) enfin, j'ai utilisé plusieurs traducteurs en ligne pour faire ces mots/phrases, il n'y en à pas beaucoup, donc je vous redemande de l'indulgence si j'ai fais des erreurs. C'est que dans le contexte de l'histoire et des personnages cela rend la scène plus drôle ^^ enfin vous verrai cela par vous même.... ou pas T___T






Dying Heart.




CHAPITRE 1



Tokyo.
13 heures.


Au dernier étage d'un building se tient un homme, il regarde la ville qui s'étend devant lui. Le ciel est exempt de nuages en ce mois de juillet.
Il reste planté ainsi, sans bouger, tenant une tasse de café qui refroidi.
Son esprit, lui, est ailleurs...
De grande baies vitrée font le tour de ce duplex, celle devant laquelle il se tient est large ouverte. La chaleur est étouffante.
Une sonnerie retentit. Son portable.
Yshâ pose sa tasse sur la table où l'appareil sonne, le prend et l'ouvre d'un geste sec.

- Kurâma, j'écoute.
- ......................
- Sadâshima-sama ?
- .....................
- Oui, j'arrive de suite.

Il raccroche et met son portable dans la poche arrière de son jean. Un fin sourire se dessine sur son visage. Prenant veste, casque et gant et part sans attendre.
Voilà un an qu'il est au service de Carl Sadâshima comme ;
Hitman.

******************************
Tokyo.
Quartier de Shinjuku.
13 heures 15....


Une berline noire s'arrête devant un immeuble imposant du quartier d'affaire de Shinjuku.
La foule est dense et bruyante.
Un jeune occidental sort rapidement du véhicule, un air agacé sur le visage que de sombres lunettes n'arrivent à dissimuler. De sa haute stature il domine la foule environnante.
Tout ce brouhaha, plus le décalage horaire le rendent d'humeur massacrante. Sa main glisse le long de la portière, un petit bruit métallique se fait entendre du aux deux bagues d'acier enfilée sur ses longs doigts. Une fois la portière claquée avec impatience, il gravit les escaliers le séparant des immenses portes de verre donnant sur le hall d'entrée.
La silhouette agile du jeune homme passe rapidement devant l'accueil. Il feint de ne pas entendre brailler la réceptionniste qui peut après, remarque les écouteurs vissé sur les oreilles de cet insolent.
Le jeune homme, après avoir presser un nombre incalculable de fois le bouton d'appel, réussi à obtenir que l'un des ascenseurs vienne à lui.
Les lourdes portes noires daignent enfin s’ouvrir face à son visage impassible, après être entré et appuyé sur le bouton du seizième étage, il va s'adosser dans le coin gauche de la cabine.
La lumière clignote et les portes se referment....



************************************************


13 heures 16.

Yshâ arrive au guidon de sa moto au siège de la Blank Corp ou Sadâshima l'attend.
Il se gare juste devant les escaliers, comme à son habitude.
Il en coupe le moteur, met la béquille en place, descend de sa monture et bloque la machine en enlevant la clé de contact.
Celle-ci rangée dans la poche de son veston, il retire son casque et ses gants.
Après avoir franchi l'entrée, il salue la réceptionniste puis continue son chemin en direction des ascenseurs. Remarquant que l'un deux est sur le point de refermer ses portes et connaissant la lenteur de ceux-ci à arriver au rez de chaussé, il presse le pas et arrive in-extremis à bloquer la porte d'une main.
Le jeune occidental lève la tête et se renfrogne en voyant que sa solitude va être compromise.
Fixant cet indésirable au travers de ses lunettes opaques il marmonne...

- Crap, can't be alone ....
- Mince, peut pas être seul....


Yshâ entre et le salue.
N'ayant de réponse il se retourne sans autre.

On ne t'as pas appris à dire bonjour........... et c'est quoi ces lunettes... on est à l'intérieur.

L’inconnu se dirige au même étage qu'Yshâ. Lorsqu'il s‘apprête à presser le bouton de fermeture des portes son geste est interrompu par le jeune homme qui lui adresse la parole en anglais…

- What floor do you go ?
- Quel étage tu vas ?

Yshâ se retourne le visage fermé et fait mine de ne pas avoir compris, il se détourne à nouveau de lui, puis presse sur le bouton qui l’intéresse sans que l’autre n‘aie le temps de réagir.
Le jeune homme lâche une petite injure entre les dents.


- Tss ! Shithead !
- Tss ! Imbécile!

Yshâ reste impassible.

Apprend à répondre quand on te salue ensuite je t'écouterai, et fait gaffe....
je comprend parfaitement l'anglais....


Les portes se referment.

L’ascenseur commence son ascension.

Les portes intérieures polie comme des miroirs reflètent l’image des deux hommes.
Placé derrière lui Leo observe cet individu, il l'intrigue, une odeur bien connue dans le...métier... celui de quelqu'un qui porte une arme.... l'odeur d'une arme..... Il relève ses lunettes et observe le reflet que lui offre la porte de l'ascenseur sur le visage de cet inconnu.
Yshâ lui aussi en profite pour détailler cet inconnu, celui-ci à relevé ses lunettes et le fixe également de cette manière détournée.
Une tension se crée immédiatement entre les deux individu.

Grand, hautain... Méprisant. Et pis c'est quoi ce bronzage ? Ça bronze un Japonnais ???
Pff !! Tu crois que je te vois pas me mater dans le reflet, vieux ?... Tu veux une photo....Vu ton allure et les problèmes que j'me tape, je vais pas chercher la petite bête.... Mais te casser ta petite gueule de niakwé serait pas une corvée, crois-moi....


Seul le bruit sourd des rails brisent le silence pesant de la cabine.
Les deux hommes continuent à se détailler de cette manière détournée.
Ni l'un ni l'autre ne cille.
Discrètement Leo coupe le son de son mp3 pour écouter la respiration de cet inconnu, mais.... elle est calme et régulière.

La montée parait interminable.
Sixième étage…..
Septième….
Les battements du cœur d'Yshâ augmentent en même temps que le nombre des étages.
Huitième…..
Neuvième…….

P'tain mais tu vas me lâcher ouai !!!!!!!!!!!!..... En plus y va au même étage... Geez...

Dixième étage....

J'ai la dose maxi, j'me casse !

À la surprise d'Yshâ, l'occidental détourne son regard et vient presser le bouton du onzième étage.

On à les nerfs qui lâchent ?

Le brun jubile.
Les portes enfin ouverte, il sort précipitamment de cet endroit devenu suffocant. Au passage il bouscule son voisin et dans le même temps lui sort une phrase en anglais sûr qu'il ne la comprendras pas.

- If you can pay a young ass, you pay a host..... old asshole !
- Si tu peux te payer un jeune cul, paye toi un hôte..... vieux connard !


Il n'a le temps de voir le regard courroucé de l'intéressé, car partit sans se retourner pour trouver la cage d'escalier menant à sa destination.
Les portes se referment sur un Yshâ dont le visage est marqué par la colère.

- Vient me répéter ça en face !
- Petit con !!

Il laisse un long soupir s'échapper.

Non mais c'était quoi ça ?
T'as de la chance que je sois occupé, sinon je t'aurais rattrapé et appris les bonnes manière....





*******************************

Leo s'étire. La tension ressentie en face du brun c'est évanouie, mais il est toujours de mauvaise humeur et c'est d'un pas décidé qu'il part à la recherche des escaliers...

- Bon, ils doivent bien avoir une cage d'escaliers de secours ?!.... Mhh... Et cette greluche là bas si je lui demande elle va rien comprendre non plus....p'tain boss... quel idée.......... le japon...... je parle pas et comprend pas c'te langue.................. quelques mots et encore......tss !


La jeune fille, à laquelle il lance un regard noir sursaute sur sa chaise en voyant cet étrange individu arpenter les couloirs des bureaux, mais s'abstient de lui adresser la moindre parole. Après plusieurs minutes de recherche intensive il réussit à trouver les fameux escaliers.
En arrivant devant les premiers, il se met à penser aux cinq étages restant à grimper et une envie irrépressible de paresse monte en lui.

Pas vrai... pourquoi je suis sortit de cet ascenseur, j'aurais du lui botter le cul à l'autre et le jeter hors de la boîte..... Maintenant je dois me taper cinq étages à pied......... Mais quel con !!

A ces mots son pied part à la rencontre du mur, puis il s'assied de tout son long sur la deuxième marche, prend son paquet de Lucky strike pour en sortir une du bout des lèvres puis sort un briquet de la poche arrière de son jean, mais lorsqu'il porte la flamme à la cigarette son regard rencontre un panneau internationalement connu....
Un rictus effrayant apparaît sur son visage, il fusille du regard ce panneau maudit qui vient de stopper son geste.


************************Interdiction de fumer************************


- Whoooooore !!!!!!!!!!!!!! I hate this country ... I hate these stairs and I HATE this guy !!!!!.... shit!
- Putain !!!!!!!!!!!!!! Je hais ce pays ... Je déteste ces escaliers et je déteste ce mec !!!!!.... merde!

N'ayant guère le choix il range sa cigarette, remet ses lunettes et rallume son mp3 pour finalement se relever et entamer la montée des cinq étages le séparant de son point d'arrivée.


*************************************


Arrivé au seizième étage, Yshâ sort de l’ascenseur.
Il prend la direction du bureau de son patron.
Celui-ci l’a appelé en personne, chose qui n'est encore jamais arrivé, en général c’est son assistant qui s’occupe de l’affectation des contrats.

Serais-je arrivé à mon but ?

Que Sadâshima lui fasse aveuglément confiance.

Arrivant à la hauteur de la secrétaire de son patron, il s'adresse à celle-ci.

- Bonjour. Sadâshima-san m’attend.
- Bonjour Kurâma-san.
- Oui, un instant je vous prie.
- Merci.


Elle presse un bouton sur le standard et prévient le boss de son arrivée.

- Allez-y, il vous attend.
- Merci mademoiselle.

La secrétaire rougit tout en lui faisant son plus beau sourire.
Sans plus de formalité Yshâ se dirige vers le bureau principal.
Arrivé devant la porte de celui-ci, il n’a besoin de se présenter au deux gorilles en faction, ils l’a lui ouvrent en grand sans mot dire.

Yshâ s’avance.
Arrivé à la hauteur du bureau il s’incline et salue son patron.

- Bonjour Sadâshima-sama.
- Kurâma-kun !
- Tu es toujours aussi rapide ! Assied-toi.
- Merci Sadâshima-sama.

Yshâ se redresse et prend place dans un des deux sièges faisant face au bureau de Sadâshima.

- J'ai un contrat à te proposer....

*******************************


Au bout d'une dizaine de minutes Leo atteint enfin sa destination, il ouvre la porte battante d'un bon coup de pied pour se retrouver nez-à-nez avec deux gorilles qui gardent une imposante porte en acajou.

Tss..... Je crois que j'ai encore merder....

Leo se fige et croise les bras afin de réfléchir aux options possible.

Je le savais que ce pays allait m'apporter que des emmerdes.... J'aurais jamais dû accepter ce double contrat ! Fait chier !!
......Mwouai en même temps j'ai besoin de thune donc...


Pour la seconde fois il jette un regard aux deux gardes.

Tu crois que ça comprend l'anglais ça ? Au pire je leur colle une balle entre les deux yeux et le problème est résolu.... On doit m'attendre, ça fera comme si j'avais sonné...
Tsss ! Vas pas le faire, je vais me faire gueuler dessus si je fais ça...


Pendant que Leo fait face à un choix cornélien, l'un des cerbères l'a rejoint.

- Anta dare ?
- Qui t'es ?

Demande t-il avec une voix grasse.
Leo lève les yeux vers lui, car malgré son mètre quatre-vingt cinq, le sumotori en face de lui est légèrement plus grand.

Quoi ? Qu'est-ce tu veux ? Ah mince... faudrait t'être que je coupe mon mp3.

Leo l'éteint et le garde n'ayant eu de réponse, se fait plus menaçant dans sa demande.

- Anatahadaredesu ka? Kotae!
- Qui es-tu ? Répond !

Lui, ça va pas être mon pote..... Va essayer de communiquer avec l'habitant de ce merveilleux pays.... Ma première tentative à lamentablement échouée..... Suis un éternel incompris...

- Hi ! Ahem... Wanna see your boss... oiakousokou*... Do you understand ? Dick head !!
- S'lut ! Ahem...Voudrais voir ton patron.... Rendez-vous... Tu comprends ? Tête de bite !!

Certain que son interlocuteur n'a rien compris aux derniers mots prononcé, il lui adresse un grand sourire.

ok soit gentil rex... Laisse passer tonton Leo...

Malheureusement le garde aillant très bien compris les propos de Leo, c'est sans ménagement qu'il le plaque contre le mur. Leo se retrouve littéralement écrasé vu la masse de son adversaire.

- Hey wait !! 
- Hey attend !!

Essayant vainement de se dégager en jurant tout son saoul et le garde lui, qui répète inlassablement à son vis-à-vis de décliner son identité.
Leurs voix résonne dans tout l'étage.
Leo voit le second gorille arriver sur lui, sa rage se décuple à cette vision.
Au fur et à mesure de l'altercation, le ton monte.
Leo maintenant entravé par les deux gardes, ne peut sortir ses armes pour mettre fin à tout ce tapage.

*********************************

La conversation se poursuit depuis dix minutes, quand on entend du grabuge derrière la porte.
Yshâ se lève d’un bond, sort son arme, ouvre les portes avec fracas et lorsqu’il aperçoit que ce que retiennent les gardes du corps n’est autre que le jeune homme de tout à l’heure, il s’arrête net.

Le bruit fait stopper tout mouvement à Leo.
Il reconnait l'homme de l'ascenseur et l'interpelle avec force.

- YOU !!!!!!!!!!!!!!!




*auyakusoku = rendez-vous ^^




CHAPITRE 2



Les gardes se retournent afin de voir qui est interpellé, tout en maintenant fermement l’intrus.
Yshâ demande à son patron de faire en sorte que ses gardes relâchent cet imbécile afin qu'il puisse s'en occuper personnellement.
Sadâshima affiche un sourire énigmatique et acquiesce à la demande d'Yshâ.
Les gardes se voient contraint de relâcher le blond.
Le brun s'approche de ce dernier qui reprend son souffle quelque peu recroquevillé.
Son sang bouillonne en se remémorant la petite phrase du blond en sortant de l’ascenseur.
Il se penche près de son visage et lui dit.

- You have something to tell me ?!
- Tu as quelque chose à me dire ?!

Le blond lève la tête surpris.

Tu parles anglais ?

Le brun vient lui murmurer à l'oreille.

- Perhaps something to do with pay for a host I believe? No?
- Peut-être quelque chose qui a à voir avec se payer un hôte je crois ? Non ?

L’intéressé esquisse un sourire et ouvre la bouche pour répondre, mais se prend aussitôt une droite fulgurante.
Il se retrouve le cul par terre, ses lunettes deux mètres plus loin.
Yshâ se baisse rapidement pour le prendre au collet et le fixe dans les yeux.
Dès l’instant ou leurs regard se rencontrent une décharge électrique parcoure l'échine des deux hommes.
Les mains d'Yshâ serrent alors encore plus fermement son col.

- So ! Who are you, young man ?!
- Alors ! Qui es-tu jeune homme?!

Leo encore surpris que son interlocuteur parle couramment l'anglais, se met à rire doucement malgré la douleur à sa mâchoire et le filet de sang s'échappant de sa bouche.

- Ho.....I see....you understand me perfectly ... What a pleasant surprise...Tell you something....mmh don't think so.
- Ho... Je vois..Tu me comprends parfaitement.... Quel plaisante surprise...Te dire quelquechose.......Mmmh je ne pense pas.

C'est au tour d'Yshâ d'être pris au dépourvu, ce n'est pas vraiment la réponse qu'il attendait.
Ses mains relâchent inconsciemment le col de son adversaire.
Le jeune homme en profite.
Avec rapidité il attrape entre ses mains les poignets de cet inconnu devenu si bavard, puis faisant preuve d'une force et d'une agilité insoupçonnées le plaque au sol se retrouvant par la même occasion, assis sur son ventre.
Yshâ ainsi immobilisé, sa tension monte d'un cran. Il essaie de se libérer mais, impossible de faire un mouvement.

- Ttaku !!
- Fait chier !!


Leo jubile, sa proie ainsi entravée le ravi. Leurs regards ne se détachent pas un instant l'un de l'autre, occultant de leur esprit tout se qui les entourent.

- J'ai enfin pu te remettre en place vieux con !

Il finit sa phrase par un sourire carnassier et sans préavis donne un puissant coup de tête dans le front de son vis-à-vis.
Tout en relevant la tête Leo rit.

- Alors ? Tu dis plus rien ?


Yshâ est sonné.
Les gardes s'apprêtent à arrêter cet insolent qui s'en prend au hitman de Sadâshima, mais celui-ci appuyé contre le montant de l'une des portes de son bureau regarde la scène avec un sourire narquois et empêche ses hommes d'intervenir.
Ceux-ci s'échangent un regard discret d’incompréhension mais s’exécutent. On ne discute pas les ordres de Sadâshima.

Le front du brun n'est que souffrance, mais les vertiges causé par l'impact cessent enfin.

- Itai..... Yarou !!!
- Aïe......Connard !!!
- Anata wa watashi ni sore ni otorazu chōki taizai yo ne ?! Lui dit il d'une voix furieuse.
- Tu vas rester longtemps sur moi comme ça ?!


Leo rit à nouveau, puis rapproche son visage d'Yshâ et lui dit à voix basse.

- Je comprend rien mon pauvre parle normal.
- Tshe !

Soudain le visage d'Yshâ change d'expression, de la colère, il passe à une moue joueuse.
Il lui fait un signe de tête pour qu'il se rapproche encore un peu.
Leo intrigué et aimant jouer avec ses adversaires s’exécute tout en restant sur ses gardes.
Yshâ ravi de le voir lui obéir, relève un peu la tête et lui murmure à l'oreille...

- Dis-moi ? Suis-je si confortable pour que tu restes ainsi sur moi ?

La réplique à l'effet escompter, Leo blêmi, dans sa surprise il relâche les poignets de son adversaire et dans le même mouvement se relève, ce qui laisse la place à Yshâ pour lui asséner un coup de pied magistral dans l'estomac.
Leo s'effondre un peu plus en arrière sur le côté, toussant et essayant de reprendre son souffle.
Yshâ s'assoit, son visage arbore un large sourire et fini par rire, satisfait d'avoir pu rendre la monnaie de sa pièce à cet insolent.
Au bout d'une interminable minute Leo reprend enfin sa respiration.

- Shit !
- Merde !
- Je...

Il tousse....

- Je t'interdit de rire à ce jeux de mot douteux... Comme si tu pouvait me faire bander.... Désolé de te décevoir, mais je fais pas dans le troisième âge mec !


Tout en prononçant ses mots il essaie de se mettre à genoux, mais son adversaire le surprend une seconde fois.
Leo est soulevé et plaqué contre le mur avec violence, sa tête vient heurter celui-ci, le brun de sa main gauche serre sa gorge.
Leo couine.

- Tu veux vraiment mourir toi ? On t'as pas appris à respecter le « troisième âge » ?

Yshâ fulmine.

- Apprend une chose jeune insolent, dans ce pays on respecte ses aîné !

Leo à la vision qui se trouble, l'étau autour de sa gorge est si fort qu'il ne trouve plus son souffle.

- Anata ....
- Toi

Yshâ secoue la tête négativement.

- Qui es-tu ?

- Que fais-tu ici ?


Yshâ relâche sa prise juste ce qu'il faut pour que Leo puisse répondre.
Leo sent l'air revenir dans ses poumons mais reste muet.
Malgré la douleur il continue de défier du regard son adversaire.

Vas te faire foutre connard !

Yshâ hausse la voix et resserre son emprise.

- Answer me !... If you won't. You'll die... Answer !!
- Répond-moi ! Si tu ne le fait pas. Tu vas mourir... Répond !!

Leurs visages sont à quelques centimètres l'un de l'autre. Yshâ un genou à terre domine le jeune homme de quelques centimètres.
Leo à baissé le regard, il cherche son souffle la force du brun est impressionnante.
Yshâ desserre à nouveau ses doigts de la gorge de Leo.

L'air arrivant à nouveau normalement le blond reprend un peu de force et entrouvre les lèvres dans un sourire sadique et provoquant.
D'un filet de voix il lui dit.

- Bien et......

Leo prend le peu de souffle que l'étau de son adversaire lui accorde.

- Si je ne répond, que vas-tu faire ?

Il tousse, sa voix est devenu rocailleuse.

Le sourcil droit d'Yshâ se soulève face à cette réponse. Ce n'est vraiment pas ce à quoi il s'attendait. Sa colère redescent d'un cran face à tant de désinvolture et ses doigts desserrent la gorge de son adversaire, toutefois, sans la lâcher entièrement.
Le sourire de Leo s'accentue en sentant l'étau se défaire.

- Alors ... Que nous faisons maintenant ...?

Yshâ ne sait plus quel attitude adopter face à cet homme, si déconcertant.

- Tu dis que tu veux me tuer.... Mais je ne vois aucune arme dans ta main... Alors que moi.
- ?

Le regard d'Yshâ se baisse et découvre une arme pointée sur son ventre, son sang se fige et son visage se dépourvoit de couleur.

Quand ? Comment ?....

A ce moment Leo sent les doigts de son adversaire tressaillir sur sa gorge.

- Alors ?
- …
- Je vais répéter ma question.
- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ?


Yshâ relève la tête, le changement d'attitude sur le visage de son adversaire le glace, il n'a plus rien d'un jeune homme insolent mais celui d'un tueur aguerri.
La scène semble figée.

Celle-ci est observée de loin par le boss, ses yeux n'ont quitté le divertissement offert par les deux hommes.
Leo assis par-terre, plaqué contre le mur par Yshâ qui lui est à genoux au dessus du jeune insolent, le tenant toujours à la gorge alors que l'arme de ce dernier se presse contre son ventre, hâtive de blesser ce corps.

Un bruit d'applaudissements interrompt les deux hommes.
C'est Sadâshima.

- Parfait messieurs ! Plaisant, Très plaisant spectacle que voilà.... Je vois que mes associés étrangers savent s'entourer d'homme de main de valeur.

Il se met à rire à plein poumons.
Sadâshima s'approche des deux hommes. Leo tient toujours Yshâ en joue et le brun refuse de lâcher cet inconscient.

- Sadâshima-sama ? Nande ?
- Sadâshima-sama ? Qu'est-ce ?

Sadâshima regarde son hitman mais ne répond.

Mais enfin !?

Yshâ ne comprend pas l'attitude de son patron.
Sadâshima arrive à la hauteur du jeune étranger.
Leo le scrute du coin de l’œil c'est un homme d'une quarantaine d'années, il semble être métisse lui aussi avec des origines asiatique et occidentale, il doit faire dans les un mètre septante, il est mince, les cheveux court d'un noir d’ébène mais grisonnant légèrement sur les tempes, ses yeux sont brun clair, un costume sur mesure de couleur gris, pas de cravate, une chemise blanche, il se penche légèrement en avant pour se retrouver face à lui et lui adresse la parole.

- La jeunesse est admirablement...fougueuse de nos jours... mais vous me rendriez un grand service en rangeant votre.... M1911 si je ne m'abuse... les jouets des enfants sont.... charmants...

Le regard de Sadâshima se fait glacial.

- Le sol vient d'être lavé, je vous prierais de ne point le tacher, cela pourrait vous être nuisible.

Leo baisse son arme comprenant qu'il a devant lui le grand patron, donc son interlocuteur et également son rendez-vous.... de plus au vue du ton employé celui-ci n'aurait aucun mal à lui coller une balle dans la tempe au moindre mot de trop. De ce fait il retire son arme, mais ne remet la sécurité en place. À ce moment seulement Yshâ relâche Leo.
Celui-ci en profite pour masser sa gorge endolorie...

Geeeeeeeeeeeez ça fait un mal de chien.......!!

Sadâshima détourne le regard de Leo et regarde son hitman, puis revient sur le blond, son visage arbore un sourire de fouine.

- Yôkoso.... Trigger-san, si je ne m'abuse.
- Bienvenue...

Sadâshima se redresse.

- Je vous présente Kurâma Yshâ, votre associé dans notre affaire.

Yshâ qui s’apprêtait à se relever repose un genoux à terre en entendant la nouvelle. Leo quand à lui écarquille les yeux....
Le silence s'installe.

Que ? .......
C'est une plaisanterie hein ? C'est pas lui que je viens chercher...Geeeez.....Mon partenaire......


Sadâshima regarde avec un amusement non dissimulé les deux hommes se jaugeant du regard, puis repart en direction de son bureau.

Leo baisse les armes le premier, il ferme les yeux puis laisse sa tête retomber contre le mur derrière lui.
Il laisse s'échapper un soupir, puis rouvre ceux-ci pour fixer le plafond comme pour trouver une solution à ses problèmes.
Il allait devoir composer avec cet homme qu'il ne connait que par leurs récents accrochages.
Le jeune homme laisse sortir un petit rire nerveux en repensant à leurs échanges affectueux.
Sa main passe sur son visage et glisse jusqu'à sa gorge toujours douloureuse....
Il se relève en époussetant son pantalon puis entreprend de nettoyer le sang séché qui avait coulé de sa lèvre sur son menton, d'un revers de sa manche de veste.
Sa gorge le brûle, il feint de l'ignorer.
Yshâ est encore au sol ne cessant de dévisager le blond. Un air contrarié se dessinant sur son visage.
Leo à nouveau présentable se penche et tend la main à son nouvel « associé » un sourire gêné tout en se frottant l'arrière de la tête de son autre main.

- Hem...

Sa voix est enrouée...il tousse et grimace cette fois face à la douleur.

- P'tain...

Yshâ baisse les yeux.

- Tu sais, si tu m'avais parler en anglais dès le début aussi.....

Il tousse à nouveau.

- On en serait pas arriver là.

Yshâ est figé, ses yeux sont rivé sur le sol.
Leo laisse s'échapper un nouveau soupir.

- Tu te lèves ? Je crois pas que faire attendre l'autre soit une bonne option.

Il ne bouge, son esprit est empli de confusion et de colère.
Leo l'interpelle en lui fait un signe de la main.

- Tu viens ?

Le brun secoue la tête dans un rictus agacé.

- Tsk!.. Not need your help !
- Pas besoin de ton aide !

Et dans le même temps se relève.
Une fois debout il remet ses vêtements en ordre, et vérifie discrètement que l'arme qu'il avait remise dans son étui lors de sa demande à Sadâshima de lâcher cet électron libre et exaspérant était toujours à sa place. Puis il regarde à nouveau l'homme se tenant devant lui.

- Just a precision...
- Juste une précision... Lui dit-il d'un ton glacial.


Leo le regarde d'un air circonspect.
Le brun se rapproche d'un pas, Leo se tient prêt à toute éventualité mais ne recule pas.
Il doit légèrement relever la tête pour le fixer, yeux dans les yeux.

Étonnant quand même... les japonais sont pas si grand normalement.... t'es quoi toi ? Pis....d'où tu sors ce fichu bronzage ?

Les gardes se tiennent prêt à les séparer, Sadâshima ayant fait comprendre que le tapage avait assez duré.
Mais Yshâ ne fait de geste menaçant, face à Leo il se penche près de son oreille et lui dit à voix basse.

- Know that.... Even without a weapon.... I can kill you !
- Sache... que même sans armes.......je peux te tuer !

Le blond reste immobile, un frisson d'excitation le parcoure lorsque le souffle du brun vient à passer sur son oreille.

J'en doute pas vu l'état de ma gorge, mais ne me sous-estime pas non plus. Connard !

Yshâ se redresse et les deux hommes s'échangent un regard de défi.

- Messieurs ! Par ici je vous prie... Nous avons à discuter de choses sérieuse.

La voix de Sadâshima s'est élevée dans le couloir.
Les employés retournent à leurs travail.
Les gardes reprennent leur poste devant les portes du bureau.
Quand au brun juste avant de se retourner pour se diriger vers le bureau de son patron, adresse un sourire sadique au blond tout en lui disant ;

- Kuso gaki !
- Sale gosse !

- Hu !! What ?
- Quoi ?
- Qousso .... guaqi.... !?

Yshâ poursuit son chemin.

- Hey !!
- Je sais ce que ça veut dire ça !! T'en fiche moi, du sale gosse, héHO !!

Yshâ continue de faire le sourd.

- Oh ! J'te parle CONNARD !!!!

À la surprise de Leo ce n'est Yshâ qui répond, mais Sadâshima.

- Trigger-san.... je vous prierais d'attendre d'être dans mon bureau pour nous donner votre avis sur l'affaire nous concernant. Les esclandres répétitives ne sont les bienvenues ici, sachez, vous en souvenir.

Leo obéit, sachant que quoi qu'il fasse ou dise ici, il n'aura le dernier mot.....
Il ramasse donc ses lunettes et se dirige vers les deux hommes.

P'tain fait chier...... Faire équipe avec ce con ? Sans moi ! Donovan on vas avoir à se parler sérieusement quand je rentrerai....

Les trois hommes se dirigent en silence à l'intérieur du bureau de Sadâshima.



À suivre.................






Bon allez un petit message quand même ...................... Même si vous trouver ça nul.... Que je soie fixé au moins....... Crying or Very sad Crying or Very sad



Dernière édition par Yishtar le Mar 25 Déc 2012 - 23:32, édité 1 fois (Raison : correction orthographe)
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMer 28 Nov 2012 - 12:53

J'adore vraiment ta fic Very Happy
La suite s'il te plait, j'ai vraiment hâte de savoir ce qu'il va se passer entre Leo et Yshâ Smile
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 1 Déc 2012 - 21:25

Chrome-chan MICHI !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! C'est gentil coeur coeur coeur


La suite demain ^^ gros bisou Exclamation Exclamation
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeDim 2 Déc 2012 - 13:51


CHAPITRE 3


15h30.

Les deux hommes ayant reçu les informations nécessaires à leur mission, sortent du bâtiment.
Le brun a un air renfrogné sur le visage. Quant à Leo, il n'a pas ouvert la bouche depuis qu'ils ont quitté le bureau de Sadâshima, il suit derrière son homologue nippon, un air impassible collé sur le visage, les yeux dissimulés derrière ses lunettes noires qu'il avait renfilées.

J'aurais dû rester chez moi... Je vais pas supporter ce mec, je veux le buter, mais qu'est-ce que c'est que ce cirque? Prendre un freak pareil pour un boulot que j'aurais très bien pu faire tout seul en plus..... Tssssss comme si la cible était si spéciale... je vais réclamer deux primes ensuite à la fin du boulot...je le descend et le balance dans l'Hudson River.... Fait chier !!!

Ils arrivent devant les escaliers. À cet instant, Leo remarque le casque de moto que tient Yshâ dans sa main droite, et il s'arrête sur place en voyant l'engin en bas des escaliers.
Le blond remonte ses lunettes sur le haut de sa tête, un air récalcitrant sur le visage.

Non... Non... Pas ça ! Et PAS avec lui !!!! Je monterai pas là dessus !!! Hitman peut-être, mais pas suicidaire !!!! Putain mais ça va à qu'elle vitesse ça... NON JE MONTE PAS !!

Yshâ arrive devant sa machine, met la clé de contact, débloque le guidon puis prend place sur celle-ci. Ne sentant plus la présence de Leo, il se retourne et constate qu'il est encore en haut des marches.

- Euuuh... ton petit-fils sait que tu lui as piqué sa bécane ??... Bref je t'explique vite fait, moi pas monter sur ça, et encore moins, si le mec qui conduit est proche de Parkinson !!!!

Yshâ ne relève pas, mais n'en pense pas moins.

Petit fils ?! Tu veux que je te finisse ? Et qui a Parkinson ? Tu peux causer ! Ttaku !!
Fait chier !!

C'est d'un ton froid qu'il s'adresse à son associé.

- Hayaku Trigger. J'aimerais être chez moi avant minuit et au rythme auquel tu avances on y est pas encore !
Dépêche Trigger.

Hai..hacouo... What the fuck !!! Parle en normal scum.
Qu'est-ce que c'est que ce bordel !!! Parle en normal connard.


Leo lui jette un regard qui en dit long, mais consent à le rejoindre d'un pas peu décidé. Arrivé à la hauteur de cet engin qui ne lui inspire aucune confiance, il la détaille.
La monture est noire avec un dragon rouge parcourant son flanc, mais son regard est surtout attiré par la marque de la bête.... «Hayabusa 1300 cmᶾ» Leo ne peut réprimé un petit rire nerveux.

Non mais vous plaisantez là hein.... 1300 cmᶾ...... ça va à quelle vitesse ça..... Oh my fucking god....dites-moi que c'est une plaisanterie.......... et pis.......
Oh non de dieu...


Il regarde Yshâ l'air de dire, où est mon casque .....

Y va rien m'épargner... Le bâtard... Vas-y, dis-le, t'en meurs d'envie, qu'est-ce que c'est bien de se foutre du petit jeune hein ?? Tsssss vieux con... Je veux rentrer.

- Gomenasai, mais je n'ai pas de casque à te prêter, j'ignorais devoir faire le taxi aujourd'hui. Dit-il tout en penchant la tête sur le côté un sourire narquois sur les lèvres.
Désolé



- Veux-tu le mien ?

Bingo... Comme si j'allais te faire ce plaisir, en plus, si je le prends, t'auras encore moins de scrupules à rouler comme un malade... Non mais attend........Pourquoi je suis sûr qu'il roule comme un malade ?...
Damn !!
Putain !!


- No, thanks... keep it for your old head. Lui répond sèchement le blond.
Non merci.... Garde-le pour ta vieille tête.
- It is you who sees... Dit yshâ d'une voix légèrement moqueuse.
C'est toi qui voit...

La pâleur de son visage en dit long, le brun jubile intérieurement.
Il met casque, gants, redresse la machine puis enlève la béquille soutenant celle-ci et du pied gauche positionne sur le point neutre la boite à vitesse. Une pression sur le starter met le moteur en marche, celui-ci se met à ronronner.
Leo enfourche maladroitement la moto et prend place à l'arrière, refusant de se serrer contre Yshâ, il cherche l'anse de maintien à l'arrière du siège passager, malheureusement n'en trouve aucune, il serre alors ses mains sous la selle mais vu l'épaisseur de celle-ci, la prise est peu fiable, son corps est raidi par l’appréhension.
Yshâ fait légèrement ronronner le moteur en tournant la poignée des gaz.

Toi fait gaffe à ce que tu vas faire................

Nouvelle tournée de poignée des gaz.

Je vais le buter... Je vais le crever... Je vais le plomber... Je vais le planter... Je vais le démembrer...
JE HAIS LES MOTOS!!!


Yshâ sourit.

T'aime pas la moto hein ? Alors tu vas être servi !

Il enclenche la première vitesse, démarre rapidement, roule sur environ cinq mètres et serre fermement le frein avant, La moto stop net et la roue arrière se soulève légèrement et Leo déstabilisé tombe contre le dos d'Yshâ, alors, c'est sans réfléchir qu'il passe ses bras autour de la taille du conducteur et qu'il si agrippe avec force.

Tu me le paieras le vieux... Attends qu'on arrive à New-York... Je vais te le faire regretter.

Serrant la mâchoire et fermant les yeux, il espère que tout cela passe vite... Très vite...
Yshâ tourne la poignée des gaz tout en tenant cette fois l'embrayage, ce qui fait hurler et vibrer la bête, il sent les bras de son acolyte se resserrer encore plus.
Ravi de la réaction de son bagage et petite vengeance personnelle accomplie, il démarre en douceur pour sortir de l'enceinte du bâtiment.
Contrairement à ce qu'à pensé Leo,Yshâ conduit de façon normale mais le blond ne peut s'empêcher d'être malade.
Chaque accélération, décélération et chaque virage le rende mal.... son estomac fait les même looping que s'il faisait un grand huit.
Après 15 minutes de trajet ils s'arrêtent au pied d'un building ou se trouve une entrée de parking dont la porte est close.
Le brun sort de son blouson une carte puis glisse celle-ci dans la fente prévue à cet effet et la range à nouveau dans sa poche.
La porte coulisse.
La moto redémarre en douceur.
Une fois garé au niveau du 3ème sous-sol et coupé le moteur, il remarque que les bras de Leo enserrent toujours fermement sa taille.
Les jambes du blond tremblent.
Face sa peur réelle de la moto, Yshâ perd un peu de sa colère envers lui.
Mais l'envie de titiller encore un peu cet électron libre le taraude.

- Trigger on est arrivés, tu peux me lâcher maintenant.

- Vas te faire... P'tin !

Enlevant son casque au même moment, Yshâ n'entend pas cette réflexion.
Leo a le cœur dans l'estomac.... il lâche la taille de son tortionnaire et descend de l'engin, mais ses jambes se dérobent sous lui.
Le brun retient un petit ricanement.
Il descend de sa moto et sans plus attendre, se dirige vers l'ascenseur.

Leo toujours à même le sol, a les jambes repliées, un bras sur chaque genou et sa tête entre les deux. Une nausée terrible l'a pris, sa tension a chuté très rapidement, il a toujours détesté les motos.

Enfoiré...
Bonne idée, casse-toi, je saurai bien trouver le chemin tout seul...
Pourquoi je dois crécher chez lui ?!!!!
J'devais juste venir le chercher....
Donovan tu me le paieras !!!

Leo se relève difficilement, la nausée ne le lâche pas et son orgueil est plus que blessé. Il essaye d'atteindre les portes de l'ascenseur avant qu'elles ne se referment, mais malheureusement il arrive trop tard et ne peut que voir le petit geste d'Yshâ, qui montre les escaliers d'un sourire narquois.

- Crever... Tu vas crever... Je vais te crever... T'ENTENDS ?!!!

Les portes refermées Yshâ se met à rire.

- Faire de l'exercice te calmera.

Le brun sort au cinquième étage, fait venir le deuxième ascenseur puis envoie ceux-ci au dernier étage afin que le blond ne puisse en disposer et se dirige vers les escaliers de secours.
Il se positionne juste à la limite de ceux-ci, s'appuie nonchalamment contre la rambarde, et attend son acolyte.
L'immeuble compte 50 étages en plus du parking.


**************************************

Leo s’engouffre dans les escaliers permettant de sortir du parking, sans réfléchir il a décidé d'arriver en premier et d'attendre le brun pour lui coller une bonne droite dès sa sortie de l'ascenseur. Après s'être épuisé à remonter quatre à quatre les trois étages du parking, il comprend que son idée est bonne en théorie, mais irréalisable dans la pratique, d'une part il ne connait pas le numéro de l'étage, où il doit se rendre et d'une autre il ne peut rivaliser avec la vitesse d'un ascenseur. Il ravale sa colère par une profonde inspiration et continue de grimper les marches. Pour quelle raison avait-il garé son engin au plus bas niveau du parking à étages? ... Leo est persuadé que ceci est juste une autre façon de mettre ses nerfs à l'épreuve.

Arrivé au premier étage de l’immeuble, Leo essaie d'appeler un des deux ascenseurs sans succès, les deux, apparemment sont occupés en même temps. Agacé il envoie un puissant coup de pied dans les portes closes de l'ascenseur, puis repart une nouvelle fois à la recherche des escaliers, ceux permettant d'accéder aux étages des appartements qu'il trouve aisément.
Très spacieuse et lumineuse, la cage d'escalier s'élève en un tourbillon de parois de verre, on arrive difficilement à en voir la fin.

- Ils veulent concurrencer l'Empire State Building ou quoi ??...
- P'tin il y a combien d'étages ici ??...
- Ça va me faire marrer de voir ta tête lorsque tu vas voir où je crèche...

Rapidement, il parcourt les murs des yeux, comme s’il cherchait quelque chose. Un petit rictus apparait au coin de ses lèvres, il semble satisfait.

Tout en commençant à gravir ces marches interminables, il saisit son paquet de cigarettes et son briquet. Un petit nuage de fumée s'échappe de sa bouche, dans un souffle de profonde satisfaction.
Chaque fois qu'il finit de gravir un étage, ses yeux se tournent vers le plafond qui semble inaccessible, puis après avoir marmonné des plaintes pour la millième fois, il reprend son ascension. Même s'il ne sait pas à quel étage habite cet homme, il a décidé d'aller jusqu'en haut et de sonner à chaque appartement en redescendant jusqu'à ce qu'il le trouve.

Vu que je suis son invité... Enfin imposé l'invité. Ce sera à lui de régler les problèmes avec le voisinage... Il avait qu'à me dire le numéro...
Tsss p'tin je suis qu'au quatrième...



Sa clope se finit, il tire une dernière latte, puis balance le mégot par dessus la rambarde.
Il sent un regard sur lui, quelqu'un l'observe depuis l'étage au-dessus, il est certain qu'il s'agit du brun.
Trois marches le séparent du cinquième étage, d'un léger coup d'œil discret, il peut se rendre compte que son intuition ne l'a pas trompé.
La voix d'Yshâ s'élève au-dessus de lui.

- T'en as mis du temps, pourtant tu manquais pas d'énergie dans les bureaux de Sadâshima !

Le brun semble s'amuser de lui. Fatigué par le voyage et les derniers évènements, Leo prend le parti de ne pas relever et de l'ignorer. Pourtant, lorsqu'il atteint le palier du cinquième, il tourne son visage vers celui d'Yshâ, pour le gratifier d'un sourire impertinent. Les deux regards se croisent sans un mot.
Leo détourne le sien en premier.
Il commence à monter les marches menant au sixième étage.

- Trigger ! Please, come here !
Trigger ! S'il-te-plaît, viens ici !


Se retournant nonchalamment vers Yshâ, il peut voir que ce dernier l'attend en tenant ouverte la porte qui mène au couloir des appartements.

- Hayaku Trigger ! Onegai....
Dépêche-toi Trigger ! S'il te plait...


Perché en haut des marches, Leo observe Yshâ d'un air à la fois perplexe et froid.

- Sorry old man, can't understand... keep climbing see ya' later !
Désolé le vieux, je comprends pas... je continue à grimper, à tout !


Le brun soupire, de sa main gauche il vient serrer le haut de l'arrête de son nez, dans le même temps il ferme les yeux et secoue la tête de façon négative.

Vraiment...

Un petit rire nerveux lui échappe.

- Trigger. Do you think be able climb forty-five floor on foot you're stupid or what?
Crois-tu être capable monter quarante-cinq étages à pied t'es stupide ou quoi ?

Leo se retourne et fixe celui-ci d'un air dubitatif.

Nan....mais je rêve ? Tu m'en crois incapable ? Tu vas voir ! Et...qui est le plus stupide de nous deux ??

Yshâ n'ayant de réponse lâche la porte qui se referme et monte trois des cinq marches les séparant.

- Trigger please.... I’m exhausted from this little game.
Je suis épuisé de ce petit jeu.

Le blond le regarde tout en affichant un sourire niais. Son bras droit vient s'appuyer contre le mur, sa main gauche sur la hanche il se penche un peu en avant puis incline légèrement la tête sur la droite.

- Ooooh on est mort mon vieux, mais.... dans ce cas y faut pas jouer avec la jeunesse si tu peux pas suivre.

Yshâ soupire une énième fois.

- Trigger...je te prie de cesser de m'appeler « vieux », je n'ai que 28 ans et....

Silence.
Leo toujours dans la même position affiche maintenant un air de surprise.

- Et ?

Le brun baisse la tête et fronce les sourcils.

C'est toi qui à commencé.............

Leo s'amuse du fait qu'Yshâ reste muet.
Il se penche un peu plus près du brun pour mieux scruter son visage .

- Mmmh se serait pas une ride là ?

Yshâ relève la tête, ses joues semblent avoir légèrement rougies.

- Mmmpf !!

Il se détourne de Leo et commence à descendre les escaliers.
Leo rit.
Le brun s'est arrêté sur la dernière marche.

On vas pas y arriver comme ça, il faut arrêter ça sinon, nous allons droit dans le mur.

Yshâ toujours de dos s'adresse à son associé.

- Trigger...

Leo relève la tête un petit sourire narquois sur les lèvres.

- Mmh ?

Yshâ s'est retourné et son visage semble figé, dépourvu d'humanité, cela en est effrayant Leo se redresse.

- Si la mission échoue par notre faute... Sadâshima me.... Le brun ne fini sa phrase.

Il semble réfléchir.
Leo le regarde interrogateur.
Le brun reprend.

- Tu pouvais refuser ce contrat, non ? Maintenant, tout comme moi, tu l'as accepté.

Yshâ remonte d'une marche.

-Nous avons des torts tout deux depuis notre rencontre. Je ne m'excuserai pas pour ce qu'il c'est passé, et je ne te demande rien. Mais réfléchis bien Trigger.
- On continue comme ça et nous échouerons.
- Cette option n'existe pas chez moi, est-ce clair ?
- Ce petit jeu s'arrête ici... et l'on se comporte en homme responsable puis, nous repartirons chacun de notre côté.

Leo au fur et à mesure qu'il écoute le brun sent sa tension monter en flèche.
Et fini par exploser de colère.

- Non mais attend voir ! T'as rien fait non plus qui aurait pu arrêter le fait qu'on se comporte comme des gosses de maternelle !
- ?
- Comme parquer au troisième sous-sol hein ? Et me faire grimper huit étages, c'est mature ça ?

Yshâ reste stoïque et répond d'une voix neutre.

- Trigger... tu pouvais attendre un des ascenseurs non ?
- .............

Leo rougit légèrement de sa bêtise. Il baisse la tête.
Mais il la relève prestement et...

- Ouai c'est ça ! Et l'étage ou tu crèches j'le d'vine aussi !?!?!

Cette querelle doit cesser.
Yshâ reprend d'une voix calme.

- Yes you're right, I have my wrongs, I admit.
Oui tu as raison, j'ai mes torts, je l'admets.

Leo ne sait que dire.

- So what ? What we do now ? Demande Yshâ.
Alors ? Que faisons nous maintenant ?


Les deux hommes restent ainsi sans bouger laissant la question en suspens.

Au bout d'une interminable minute Leo tourne la tête puis lâche un petit bruit de mécontentement.

- Tsh !!

Puis il descend la dernière marche le séparant de son associé.

- Ok c'est bon j'ai compris, mais !!!

Leo lui parle en aillant lever un doigt, comme pour parler à un enfant qui à fait une bêtise.
Yshâ lève le sourcil droit.

- Ne me refait plus jamais le coup du stoppies en moto. FUCK IN HELL !!!!!!!

Yshâ lâche un petit rire.

- Te marre pas ! Chu super sérieux !!

- Oui, j'ai bien compris Trigger.

Yshâ tend la main pour sceller leur association et c'est d'une poignée de main ferme que Leo vient serrer celle de son acolyte.






À suivre......... Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 4 Déc 2012 - 17:52

Merci pour ce chapitre, vivement la suite Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeVen 7 Déc 2012 - 20:26

heyy c'est pas mal (moi qui ai du mal a accrocher a pas mal de fics
et surtout qui suis une quiche pour ecrire des histoires) je te dis Bravo!!
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 8 Déc 2012 - 22:06

Ceres MICHIIIIIIIIIIIIIII !!!!! je suis débutante donc.... je te remercie un petit mot me rebooste toujours. Hug !!! bounce

Chrome-chan : THANK YOU !!!!! BIG HUG !!! coeur

La suite :





CHAPITRE 4



Les deux hommes sortent de l’ascenseur et longent le couloir menant à l'appartement du brun.
Yshâ ouvre la marche, Leo le suit silencieusement, affichant une moue de mécontentement. Il n'a plus rien dit depuis leur poignée de main dans les escaliers.

Geeeeeeeeeeeeeeeeez... j'veux rentrer à la maison. J'en ai marre.....

Fermant la marche Leo observe point par point ce dos qui se dresse devant lui.
Pendant quelques secondes ses deux saphirs se fixent sur le mouvement des cheveux de jais, les mèches jouent avec la nuque du brun, tel un voile dissimulant une peau convoitée.

Son esprit s'égare.

Tu sais, si t'avais pas cet air hautain, j'te trouverais plutôt mignon.

Ses yeux chutent vers le bas du dos de son vis-à-vis et ses dents viennent mordre sa lèvre inférieure.

Qu'est-ce que je suis en train de penser moi............... Faut que j'arrête je peux pas l'encadrer plus que ça alors pourquoi........... Il t'attire Leo .
N'importe quoi !


Arrivé devant la porte de l'appartement, Yshâ demande à son associé de bien vouloir enlever ses chaussures une fois dans l'entrée.
Le blond hoche la tête en guise de réponse.
Une fois à l'intérieur, il laisse passer le blond et referme à clé la porte, pose casque et gants dans le vestiaire puis enlève ses chaussures.
Leo n'ayant bougé, il passe devant et se dirige au salon.
En y arrivant il se retourne, et se retrouve nez à nez avec lui.

- ?

Ne s'attendant pas à ce qu'il soit aussi proche, il est déstabilisé et détourne son regard.

-Tu.... Hem... Tu n'as pas plus de bagage ?

Leo surpris de son apparent malaise, sourit et penche la tête sur le côté.

- Non, mais en même temps chu pas une gonzesse, pour quarante-huit heures j'ai pas besoin de cinquante valises.

Un nouveau sourire.
Yshâ laisse un sourire crispé s'aventurer sur son visage, incapable de dissimuler son malaise naissant.

- Ok... Tu as faim ? Tu veux peut-être prendre une douche ? Ou te faut-il de la glace....

Yshâ tend son doigt en direction de la boursouflure à la lèvre inférieure du blond due à son coup de poing.

- Pour ça ?

Leo vient poser sa main sur sa lèvre, avec l'adrénaline lâchée ces dernières heures il n'avait rien senti, mais maintenant....

Merde.....

Il tait sa douleur, trop fier.

- Nan ça ira, mais j'veux bien prendre une douche.

- Alors suis-moi.

Ah... mais je demande que ça..... te suivre.............. mon beau brun...

Leo se frappa mentalement pour ses pensées malvenues qui l'habitent depuis quelques minutes.

Yshâ emmène le blond aux escaliers menant au 2ème étage du duplex, mais en montant ceux-ci le regard de Leo posé sur lui sans discontinuer et cela depuis leur sortie de l'ascenseur, rend Yshâ de plus en plus mal à l'aise et nerveux.

Il s’arrête.

Leo se fige.

Le brun se retourne.
Regarde son acolyte l'air interrogateur, mais Leo ne cille pas, ne parle pas,

même,

il lui rend son regard interrogatif.

Mais arrête de me mater comme ça bakayarou ! Tu veux que je devienne dingue !
Qu'est-ce que tu veux ?
Abruti !


La fatigue que ressent Yshâ depuis tout à l'heure ne cesse de croître.
N'ayant aucune réponse à ses questions silencieuse, il détourne le regard et murmure.

- Trigger... onegai ... Yameru.
Trigger s'il te plaît... Cesse.


Leo entend et comprend ces paroles.

Désolé mais je n'y arrive pas, t'avais pas à être aussi beau gosse..... Même si tu m’exaspères avec ton petit air supérieur...

Leo baisse la tête malgré lui.

Je m'étais juré de jamais recommencé.... Le cœur à ses raisons, que la raison ne connais pas ......
Toi, fou moi la paix ! Fait chier !!!!


Il continue de suivre son acolyte sans plus oser regarder cet homme, qui le trouble de plus en plus.
Ils longent le couloir menant à la chambre d'ami, le blond s'étonne de la grandeur de son appartement.

Dis-moi c'est pas le japon qui manque de place pour ses citoyens et toi t'as un appart' aussi grand qu'une maison.... On va rire quand tu viendras chez moi....

Leo soupire.

Mwouai.... avec tout ça pour le moment, c'est moi qui suis mal barré....

Au bout du couloir se trouve un billard et un divan, on y a une vue du rez de chaussé.

Naaaan mais c'est quoi cet appart' de riche..............Putain on vit pas sur la même planète nous deux....ça me saoule.....Non je corrige. Ce mec me saoule !

Leo lève un regard suspicieux sur Yshâ.
Celui-ci se dirige vers la porte qui se trouve sur la gauche, il lui ouvre. Elle donne accès à une chambre tout aussi spacieuse que les autres pièces de son appartement.

- Tu peux prendre cette chambre.

Leo fait le tour de la pièce du regard, celle-ci est très lumineuse due à la fenêtre sur sa droite qui offre au spectateur une vue imprenable sur Tokyo. Les murs sont d'un blanc éclatant. Une armoire murale avec des miroirs en guise de porte se trouve sur le mur de gauche, le futon en face de l'entrée est assez grand pour accueillir deux personnes, plusieurs petits oreillers sont disposé à la tête de celui-ci, au dessus se trouve un tableau avec une peinture ethnique, puis sur la droite du futon se trouve une petite table de chevet avec une petite lampe et pour terminer un bureau tout à droite de la pièce. Aillant fait le tour du lieu il dépose son sac sur le lit puis se retourne vers Yshâ, celui-ci lui fait signe de le suivre de la tête.
Mais le blond ne peut s'empêcher de vouloir clarifier quelques points.

- Hem... Dis-moi on fait le même métier non ? Comment ça se fait que t'aies un appart' de richton ? Ton patron paie plus que le mien ou tu bosses comme un malade ? Je pige pas.

Yshâ ne peut s'empêcher de ricaner à la réflexion de Leo mais il ne répond à sa question.
Il fait un nouveau un signe de la tête pour que le blond le suive.
Leo grogne.

Ça te ferais mal de répondre....!! Connard !

Yshâ se dirige vers la droite de la table de billard pour y ouvrir la deuxième porte du couloir. Elle s'ouvre sur une salle de bain ou le sol est en carrelage d'un noir profond.
En son centre se trouve deux lavabo d'un blanc immaculé, Leo à le visage qui s'éclaire tel un gamin ayant trouvé un paquet de bonbons.

Dis donc mon beau brun tu vis pas seul.... C'est pas possible tout est à double, alors à moins que tu sois complètement mégalo..... Quelqu'un d'autre vit ici....ou y vivait....j'en mettrais ma main à couper.

Mais pourquoi deux chambres...

Elle est ou ta meuf ?

Naaaaaaaaaaaaan......... pas logique t'as pas deux piaule si t'es marié.......Divorcé ?

Un gosse ?! ......
Ou coloc ?
Nan !! Pas l'air son style....


Pendant les tergiversations personnelle de Leo, Yshâ entre dans la salle de bain et sort d'un des tiroirs linges et serviette pour Leo, les poses sur le rebord d'un des éviers puis, il ouvre la porte d'une armoire murale et prend un tube de crème et tend celui-ci à Leo.

- Utilise ça pour ta lèvre.

Leo ne bouge ni ne répond.
Le brun soupire.

- Enfin..... ce que j'en dit.......c'est toi qui voit...
- Si tu as besoin d'autre chose demande moi, je serais soit dans ma chambre qui est à côté de la salle de bain ou en bas.

Leo hoche la tête pour simple réponse.

Yshâ sans plus attendre sort de la salle de bain et se dirige dans sa chambre.


Une fois à l'intérieur, il referme la porte puis se dirige vers la fenêtre pour l'ouvrir et s’appuyer contre le rebord.
Ses yeux parcourent l'horizon.
Une grande fatigue se fait sentir.
Le poids sur ses épaules devient de plus en plus difficile à porter.

Comme si on avait coupé les fils du pantin qu'il était devenu.

Un pantin qui en fait, n'a plus qu'un fil.

Un fil, qui est en train de s'effilocher....

Et ce double contrat.

Sadâshima à quoi tu joues? Deux contrat en un.
Comme c'est pratique hein ? Un chien qui exécute tout tes ordres sans rien refuser.
Un an que je t'obéis aveuglément.
Mais.......
Je ne vais pas tenir éternellement.
Je voudrais que tout s'arrête....


Il soupire... s'assied sur le rebord de la fenêtre, sa jambe droite vient si poser repliée puis son bras droit vient reposer sur son genou, il regarde la ville. Le soleil brille insolemment dans un ciel dénué de nuages.

Au bout de quelques minutes de contemplation il ferme les yeux, sa tête bascule en arrière pour venir prendre appuis contre le montant de la fenêtre.

- Tu me manques tellement....

Une petite brise se lève et fait danser ses cheveux qui viennent caresser son visage.
Il reste ainsi, le temps d'essayer de chasser ce malaise qui c'est emparé de lui depuis que Leo est entré dans son appartement....
Dans leur appartement.

Il baisse la tête.

Faut que j'arrête je vais finir par être malade... et cela ne m'avancera pas...

C'est le bruit de la porte de la douche se refermant qui lui fait rouvrir les yeux.
Il se relève, s'étire pour essayer de chasser cette tension qui règne dans ses épaules, mais pas moyen, avec la présence du blond c'est impossible.
Il se décide à préparer ses affaires pour son voyage à New-York.

New-York....
Sarah...


Yshâ secoue légèrement la tête essayant vainement de chasser les fantômes du passé.
Une fois ses bagages prêt, il ressort de sa chambre pour se rendre à l'étage inférieur.
Arrivé en bas des escaliers il se dirige à droite.
Il s'arrête devant un petit meuble situé à trois pas de ceux-ci, il est encastré dans le mur.

C'est un butsudan.

Il allume un des bâtonnets d'encens.

Fait une prière pour les défunts.

Une fois terminé sa main vient effleurer un cadre où deux personnes en habits de mariage y figurent.

- Hahaoya....Chichiue...
Mère... Père..

Puis sa main vient se poser sur une miniature de la statue de la liberté posée juste à côté.

Son visage se crispe.

- Pourquoi.....

- Pourquoi c'est devenu si..... compliqué ?

Sa voix baisse d'un ton.
L'esprit d'Yshâ n'est que confusion, depuis que Leo est entré dans leur.... appartement... Un étranger...
Oui, mais.....

- Pourquoi il.....te ressemble... ?

Ses deux mains viennent se poser d'un bord à l'autre du mur pour si appuyer, le poids sur ses épaules est si pesant. Il baisse la tête et ses cheveux viennent cacher son visage.

Un murmure.

- .....


Une perle salée vient rouler sur sa joue pour venir s'écraser lamentablement sur le sol.

Au bout de quelques minutes il se redresse. Ses cheveux cachent son visage.
Il reste planté devant l'hôtel, immobile.
Il semble avoir oublié n'être seul.
S'il pouvait hurler il le ferait, mais c'est impossible comme à chaque fois que ses sentiments ressurgissent, un nœud se forme dans sa gorge empêchant tout son d'en sortir.
Tel un automate, il se détourne du petit meuble pour se diriger vers le salon.
Il s'assied dans un des deux fauteuils et laisse sa tête aller en arrière pour reposer sur celui-ci et ferme les yeux...... Puis son bras gauche vient recouvrir son visage.

***************************************



Leo sous la douche se met à réfléchir aux derniers évènements.

Fait chier ! Me saoule ce connard... Je veux rentrer et casser la gueule à Donovan.... Contrat de merde !!!! Associé de................AAAAAAAAAAAAARGH !!!!!
J'en ai marre.
Pis c'est quoi c'tappart ??? T'as gagné au loto ? T'es un riche qui s'emmerde et se passe le temps en tuant ?............................
Aaaaaah.....
......
Chu ridicule.....


Ça je te le fait pas dire.

Leo soupire.

Soudain l'image d'Yshâ entrant dans l'ascenseur s'impose à sa mémoire.

On a pas idée d'être aussi beau gosse....

MAIS TELLEMENT CHIANT !!!!!!!!!!!!!!!!!


Puis la voix du brun quand il lui à murmurer à l'oreille en anglais pour la première fois.
Un frisson lui parcourt l'échine à ce souvenir.

C'est d'un geste agacé qu'il s'empare de la bouteille de shampoing, pour versé un peu de son contenu dans sa main et frotter énergiquement ses cheveux comme pour chasser toutes ses pensées.

GEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEZ !!!!!! Mais que c'est compliqué !!!
P'tain.
Chu crevé.....


Leo met le jet plus fort pour rincer la mousse, il s'appuie de ses mains sur le mur en face et courbe le dos, l'eau tombant avec force sur sa peau l'apaise.

Les yeux fermé, il revoit à nouveau Yshâ entrer dans l'ascenseur.

On a pas idée d'être aussi grand pour un Japonais....
Et si canon...élancé.... LEO !!!


Il rit.

Que je le veuille ou pas il me plaît.... trop..... beaucoup trop.... c'est très... dangereux.....

Leo se redresse et met le jet d'eau sur froid afin de refroidir et son corps et son esprit.... décidément trop honnête à son goût.

....

Arrivé dans sa chambre il jette la serviette qu'il avait noué autour de sa taille sur le lit et fouille dans son sac à la recherche de vêtement propre, il enfile un boxer blanc, un pantalon de survêtement de même couleur puis prend la deuxième serviette qui est resté sur ses épaules pour sécher ses cheveux. Leo se rapproche de l'armoire murale dont les portes miroir lui permettent de constater les dégâts causé par son homologue, il grimace. La serviette reste sur sa tête et il porte sa main à sa lèvre, elle est fendue, son cou est encore un peu douloureux, mais il n'y a aucune marque.

Mwouai dans deux jours je vais en avoir de belles, tu peux en être sûr...

Quand à son estomac, un beau bleu pointe le bout de son nez.

- Bon sang....
- Y m'a vraiment pas loupé.

Soudain celui-ci lui rappelle qu'il n'a rien avalé depuis son petit déjeuner en émettant un gargouillis impressionnant.

Il jette la serviette qui atterri sur la chaise du bureau, enfile un tee-shirt blanc et descend en cuisine les cheveux en bataille, ses deux armes glissée dans le creux de ses reins. Sans elles il se sent nu et ne s'en sépare pratiquement jamais.
Le contact du métal le rassure.
Lui au moins, ne vous trahi pas.

Doit bien y avoir quelque chose de comestible ici non ?

Il fait la grimace.

Arrivé en bas il aperçoit Yshâ fixant un cadre, celui-ci à l'air absent. Il n'a ni entendu, ni remarqué la présence de Leo.
Dans un premier temps il veut lui signifier sa présence mais dans un second, préfère reculer et l'espionner depuis les escaliers, caché par le mur.
Le brun à maintenant pris appuis de part et d'autre du meuble, son dos se voute.
Leo l'entend murmurer quelque chose.

- .....................si..... compliqué ?

Le blond tend l'oreille.

- Pourquoi il... te ressemble....

Uh ?

- ......


Tsk....rien compris...

Le brun se redresse mais son visage est caché par ses cheveux.
Il reste immobile un long moment, puis se dirige au salon ou le blond le perd de vue, dû au mur entre eux deux.

C'était quoi ça ?

Leo est dubitatif.

Au bout de deux minutes, il sort de sa pseudo cachette pour se diriger à l'endroit ou se tenait Yshâ, arrivé devant celui-ci, il jette en premier un regard en direction du salon, l'homme y est assis un de ses bras posé sur son visage et ne semble toujours pas avoir remarqué sa présence.
Ses yeux reviennent sur le petit meuble, il sait parfaitement ce que représente celui-ci.
Il soupire.
Il regarde à présent la photo, on y voit une femme japonaise et un homme d'origine apparemment hindoue en costume traditionnel de mariage japonais.
Lui est grand et mince des cheveux court d'un noir d'ébène et la peau basanée, il ressemble énormément à Yshâ, elle, elle est petite et menue, elle est magnifique dans sa robe, un visage d'ange...
Le doute s'insinue dans l'esprit de Leo.

C'est lui ?
Il était marié ?..


Puis il regarde la statuette.

Leo fronce les sourcils. Il jette à nouveau un regard en direction du salon, Yshâ n'a toujours pas bougé. Il soupire et baisse la tête, c'est là qu'il remarque une tache....
Il relève la tête et fixe le brun qui n'a toujours pas bougé.
Leo se baisse et pose le doigt dessus.

Uh ? De l'eau ?
De l'eau..........nan mais réfléchi Leo !!!


Intrigué par sa découverte il se redresse pour se rapprocher du brun, il semble endormi.
Trop curieux et ne sachant faire la part des choses il s'avance de plus en plus près, bien que l'idée soit plus que mauvaise.

Qu'est-ce que je suis en train de faire....
Une bêtise Leo ....


Le blond arrive devant le fauteuil ou le brun est installé, il se penche.
Et remarque les deux bagues enfilée à l'annulaire gauche.

- Uh ?!

Mais il n'a le temps de mieux les détaillées, Yshâ soudain retire son bras et ouvre les yeux, Leo à juste le temps de se redresser.
Le brun surpris, se lève d'un bond.

Leo se fige, interdit.

Yshâ à une expression indéfinissable sur son visage.
Colère et peur semble si mélanger.
Les deux hommes se retrouvent planté l'un devant l'autre, tel des santons.

Depuis quand t'es là ?

M’a t-il vu ?...

Entendu ?...


L'estomac du brun se noue.
Son visage est devenu blême.
C'est à peine si il ose encore respirer.

Comment t'as pu venir aussi près sans que je t'entende  ?...

Bon sang !


Leo ne disant ou faisant quoi que se soit, c'est Yshâ qui rompt le silence.
Il laisse d'abord s'échapper un soupire puis demande au blond s'il à besoin de quelque chose.
Leo sursaute à la voix d'Yshâ qui est un peu enrouée.

À cet instant l'estomac du blond décide de se manifester bruyamment.
Leo sourit gêné.
Yshâ ne peut retenir un petit rire, soulagé d'avoir un échappatoire.
Et c'est d'une voix détendue qu'il lui dit.

- Apparemment tu as faim.

Ouai mais..... J'sais pas... comme dans ton pays on bouffe que des trucs foireux....cru...ou encore des algues.....geeez....

Yshâ sourit en voyant le visage défait de Leo.

- Je peux savoir pourquoi tu souris là ?
- Tu vois pas ta tête....

Sur ces mots il se dirige dans la cuisine.

- On ne mange pas que de la nourriture crue au japon, t'inquiète donc pas comme ça.
- Que ?! Comment t'as su ?.....

Yshâ ne répond pas, lui faisant juste signe de la tête signifiant au blond de le suivre.
Leo se renfrogne.

Ça t'emmerderais de répondre à mes questions ! Geeeeeeeeeeeeeeeez !!

Il lui lance une pique.

- T'es chiant par moment tu le sais au moins ?

Yshâ se retourne et lui répond du tac au tac.

- Toi aussi Trigger.... Toi aussi............

Nouveaux gargouillements.

- Viens, ton estomac vas faire croire à un tremblement de terre si tu ne le nourri pas, tellement il crie famine.

Leo reste une fois de plus dubitatif, il n'arrive à le cerner.

Ayant trop faim pour tergiverser davantage, il se dirige vers son associé.



Twisted Evil À chuivre !!! siffle siffle
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeLun 10 Déc 2012 - 10:46

La chuite la chuite la chuite !!! (et voila je suis en manque maintenant...)
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Chrome-chan
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeJeu 13 Déc 2012 - 15:32

Vite la suite s'il te plait, je crois que je suis aussi en manque Very Happy
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Yishtar
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 15 Déc 2012 - 19:04

Chrome-chan, Ceres Very Happy Very Happy Merci c'est très gentil !!!

Bon vous avez passer une bonne semaine che moi les routes ont été horrible avec cette neige mais vendredi avec le retour du soleil c'était magnifique les paysages..... Mais aujourd'hui ça a tout fondu. En cause madame pluie et redoux....... Enfin voilà le cinquième chapitre Wink Eeeeeeet peut-être que demain je mettrai le sixième ou on en apprend plus sur le passé d'Yshâ .... Peu-être je dis bien ^^ Moi sadique..... Very Happy Very Happy Very Happy Nooooon !!!! Gros merci aux lectrices et lecteurs.




CHAPITRE 5




19 heures.

Yshâ affiche un visage serein, bien que depuis que le blond soit entrer dans leur appartement, une tempête fais rage dans son cœur.
Leo quand à lui, n'investigua pas plus loin, laissant nombre de questions en suspens... Notamment aux sujet des deux bagues et de la photo....

Le brun cuisine deux morceau de viande de bœuf de Kobe qu'il accompagne de riz et de légumes. Leo n'ayant jamais aimé manger du poisson cru ou autre préparation du même genre, lui en est sincèrement reconnaissant.
À sa grande surprise, il se régale.

Une fois les deux hommes repus, ils se dirigent au salon.

Yshâ emmène en même temps une bouteille de whisky ainsi que deux verres. Sans demander à son acolyte s'il en veux ou pas, il lui en sert un verre puis un autre pour lui-même, s'assoit sur un des fauteuils en face de Leo et lève son verre en direction du blond.

- À notre collaboration.

Leo rapproche son verre et vient taper contre celui d'Yshâ. Mais au moment de porter le liquide à ses lèvres, il hésite.

- Heu... t'as rien mis de louche dedans ...hein ?

Yshâ se retient d'éclater de rire.

- Hey !!
- Du calme Trigger.
- Je ne vois pas pourquoi je te ferais ce genre de coup bas.

Leo le scrute d'un air suspicieux.

- Si tu veux, je bois ton verre ?
- Tshe ! Je te préviens, s'il m'arrive quoi que se soit de bizarre et que je m'en remet, je te tue !
- Wa fukanõ.... En prononçant cette phrase, le brun se prend la tête dans sa main libre.
Pas possible....
- Tu peux parler normal ?! Lui dit sèchement Leo.

Yshâ relève la tête et fixe son vis-à-vis le regard sévère.

- Trigger s'il te plaît, soit un peu plus mature je t'en supplie, ou nous allons droit dans le mur, je te rappelle que tu viens de manger ce que j'ai préparé de mes mains sans te poser de question.

Leo blêmi.

Mais c'est pas possible d'être obtus à ce point.

Yshâ pose son verre, se lève, s'approche du blond qui n'a pas bougé, lui prend son verre des mains et avale le liquide d'une traite.
Leo le regarde avec méfiance.

- Voilà t'es content ?

Aucune réponse.

- Que dois-je faire d'autre pour te prouver ma bonne foi ?

Yshâ n'a à aucun moment montrer agressivité ou impatience.
Le blond piqué au vif, défie son associé du regard, mais le brun se contente de soutenir celui-ci avec une expression neutre.
Au bout d'une interminable minute, Leo baisse la tête et lui demande d'une voix boudeuse.

- Give me another one...please...
Donne-m'en un autre.....stp...

Yshâ secoue légèrement la tête pour désapprouver la conduite enfantine du blond, et lui sert un autre verre.
Il retourne à son fauteuil, prend son verre et bois une gorgée du nectar ambré tout en réfléchissant à la façon d'apprivoiser cet électron libre.
Le silence s'installe entre les deux hommes.
Leo après une ultime hésitation porte le liquide ambré à ses lèvres.
Ses yeux s'illuminent.

Mais c'est que c'est pas dégeu ton truc.

Yshâ sourit intérieurement des réactions de son acolyte.

La tension retombe aussi vite qu'elle est montée entre les deux hommes.

Leo parcourt du regard l'environnement l'entourant.
Le sol est en parquet dans tout le rez de chaussé, que se soit dans l'entrée, à la cuisine ou au salon.
Là ou ils se trouvent, un imposant tapis blanc duveteux est posé, les fauteuils et le divan ou ils sont installé sont de couleur sépia. La table du salon est en verre avec un plateau inférieur du même matériau ou sont posé les télécommandes des appareils tels que hifi, télévision... Les murs sont de couleur brun ou sur le haut sont disposé des LED éclairant quelques bibelots disposé sur de petites étagères, mais ce qui impressionne le plus ce sont les baies vitrées qui font le tour de ce duplex, qui vous offre une vue imprenable sur la ville de Tokyo, le blond sourit.

On va se marrer quand tu verras mon appart'.....

Il poursuit son inspection.
Quelques plantes vertes viennent un peu égailler l'endroit.

Ce duplex ressemble plus à un appartement témoin qu'à autre chose, tout est rangé et propre, pas d'objet personnel ou si peu... comme si personne ne vivait ici.

Le blond veux en savoir plus sur son associé.

- Je peux te poser une question perso ?

À cette interrogation le brun se redresse quelque peu dans son fauteuil.

- Ça dépend essaie toujours....
- ... !

Leo lève les yeux au plafond et secoue la tête à son tour, façon de faire comprendre à son acolyte qu'il lui tape aussi sur les nerfs.

Geez je vais le bouffer....

Après un long soupir il reprend.

- Tu m'as pas répondu tout à l'heure....Ton appart' heu....Comment cela se fait qu'il soit si... comment dire ?... Si spacieux ?
- Ça t'intrigue à ce point ?

Leo acquiesce.
Yshâ soupire...... Il n'a guère envie de parler à ce sujet.

- Si je te dis que j'ai gagner au loto.
- ?
- Te fiche pas de moi, veux-tu ? Lui dit Leo assez énervé.
- Hai hai !!
Oui oui !!

Le blond veux répliquer mais le brun le coupe.

- Je n'ai pas toujours vécu seul. Ça te va comme réponse ?

J'en étais sûr !

- T'es marié ? Lâche t-il sans prévenir.

Yshâ manque de s'étouffer avec son whisky, il pose en catastrophe son verre sur la table.
Et tousse à s'en faire sortir les poumons.

- D'où te vient cette idée ? Lui demande le brun la voix étranglée.

Leo semble hésiter. Il regarde avec insistance la main gauche d'Yshâ qui porte deux alliances.
Celui-ci comprend où veux en venir le blond et son visage se crispe.

- Les deux bagues que tu as à la main gauche, se sont des alliances non ? Et tu me dis que tu n'as pas toujours habité seul.

Le cœur du brun rate un battement.
Leo insiste.
- Alors ? Tu es marié ou non ?
- C'était... les alliances de mes parents. Répond t-il d'une voix laconique.
- Ooh......

Oups.....j'ai merder apparemment.

Oui Leo comme d'habitude.... Comme d'habitude...

Ouai...mais c'est bizarre de porter les alliances de ses parents. Non ? De plus à l'annulaire gauche....


J'investiguerai plus tard là dessus...



Leo semble à nouveau réfléchir, autre chose le turlupine.

- L'homme sur la photo dans le butsudan te ressemble beaucoup.
- C'était mon père.
- Ah ! C'était tes parents....
- Oui.

Le visage de Leo s'illumine, celui du brun s’assombrit.

- T'es moitié hindou-japonais.

Leo semble encore réfléchir. Puis soudain s'exclame.

- D'où ton fucking bronzage !

À peine terminé sa phrase qu'il rougit, réalisant qu'il vient de dire tout haut ce qu'il pensait tout bas.
Sa main vient frotter l'arrière de sa nuque, cachant son léger malaise.

Yshâ ne peu que sourire face à cette franchise.

- Que leur est-il arrivé ?
- ....

Il ne répond et détourne la tête.

Toutes les interrogations du blond ont mis à rude épreuve ses nerfs.

Seul le tic tac de l'horloge suspendue au mur de la cuisine se fait entendre.

Devant le mutisme de son associé, Leo bien que borné, comprend que cette fois il à été trop loin.
Il baisse la tête.

- Hem.. excuse-moi je suis trop curieux.

Yshâ fixe le sol.
Il se penche un peu en avant, ses coudes viennent reposer sur ses genoux, ses mains se joignent, ses doigts viennent s'entremêler puis, il répond enfin.

- Non c'est.... juste que....je....j'ai...


Leo le regarde à nouveau.
Le brun soupire et ses épaules s'affaissent.
Il reprend la parole d'une voix peu assurée.

- Ils..... ont eu un accident.... de la route.

Le blond a toujours été sensible à la douleur d'autrui,et à cet instant, il ressent celle émanant du brun.
Il baisse la tête.

- I'm.... sorry.
- Je suis désolé.

Yshâ, relève lentement la sienne.
Le blond semble sincèrement désolé pour lui.

Notre hitman se lève, Leo se fige dans son fauteuil et garde son visage détourné du brun.
Yshâ s'arrête à sa hauteur, sa main gauche vient se poser sur l'épaule gauche du blond, puis la serre légèrement.

- It's okay, do not worry.
- C'est bon, t'inquiète pas.

Il relâche l'épaule de Leo et se dirige vers une des fenêtres ouverte du salon.
Yshâ s'appuie sur le rebord de ses deux mains et laisse le vent caresser son visage.
Il a besoin d'air.
Il à l'impression d'étouffer.

Leo fixe toujours le sol, une douce chaleur persiste là où le brun à posé sa main.

Le silence s'invite à nouveau.
Quelques minutes passent ainsi sans qu'aucun des deux hommes ne le brise.

Alors qu'Yshâ se décide à retourner s'asseoir, Leo lui demande.

- Rassure-moi......... demain matin, on prend une voiture pas ta...

Yshâ lâche un petit rire moqueur.
Leo quand à lui émet un petit bruit de mécontentement.
Arrivé devant le fauteuil il s'assied et daigne enfin répondre.

- J'aurai plusieurs bagage, donc pas de deux-roues.

Leo sourit.

- Rassuré ? Lance Yshâ avec une pointe d'amusement dans la voix.

Ce que Leo ne manque pas de remarquer.

M'énerve !! M'énerve !! M'énerve !!!!!! Faut que j'en grille une !!!!

- Je peux fumer ? Lui demande t-il sèchement.
- Oui, il y a un cendrier sur le petit meuble derrière toi, sert-en.

Tout en se levant, il lui demande si lui, fume aussi.
Il répond par la négative.
Leo s'empare de l'objet désiré puis se retourne.

- Bah ! Comment ça se fait que...
- Mais tu vas arrêter avec tes questions !!! Yshâ l'a coupé d'un ton sévère.


Ttaku......
Fait chier......


Devant son agressivité soudaine, Leo s'est redressé alors qu'il déposait le cendrier sur la table.

Les questions, pourtant légitime du blond, l'agace.
Le brun baisse la tête, fait un geste de la main comme pour chasser quelque chose devant lui, puis reprend, mais d'une voix à nouveau peu assurée.

- Excuse-moi...... Tu peux arrêter de me poser des questions personnelles.....

Leo ne répond.

Ça à l'air drôlement compliquer dans ta p'tite tête dis donc !

Il s’assoit, sors une cigarette et allume celle-ci, il soupire d'aise en même temps qu'il laisse la fumée sortir de sa bouche.
Il regarde son associé, le visage de celui-ci s'est à nouveau figé en un masque impénétrable.

Le silence s'est réinvité entre les deux hommes.

Yshâ fini son verre et décide de passer aux choses sérieuse.
Il prend le document que Sadâshima lui à remis et verse sont contenu sur la table.
Le blond se penche et vient regarder attentivement les photos que contenait l'enveloppe. Il les éparpille.
Ce sont des photos de la cible, Sean Lorcan. Ainsi que les endroits que celui-ci aime fréquenter lors de ses déplacements à New-York.

- Ton boss est bien renseigné...
- Apparemment.
- Donovan nous donnera également de précieux renseignements lorsque nous serons sur le terrain.

Leo fixe Yshâ.

- Franchement, je comprend pas pourquoi ils nous ont mis les deux sur cette affaire.
- Moi non plus Trigger... Néanmoins nous remplirons notre contrat.

C'est au tour d'Yshâ de le fixer.

- Ouai... ouai je sais. On remplira notre contrat, j'ai pas envie de m'attirer les foudres de Donovan.
- Pour toi ce ne serons que des représailles....Moi.....
- ?
- Que veux tu dire ?

Yshâ à baissé les yeux et fixe les deux alliances sur son annulaire gauche.

- Sadâshima n'aime guère les échecs.
- Oui mon boss non plus et alors ?

Leo ne comprend pas ou veux en venir le brun.

- Je nagerai avec les poissons de la baie de Tokyo si j'échoue. Est-ce...... assez clair ?
- Que ?
- C'est idiot !
S'exclame Leo.
- Il est hors de question que cette mission soie un échec, tu as compris Trigger.
- ........... je serais à la hauteur.

Leo reprend.

- Mais ça....... en cas d'échec.... c'est...
- Geez... on est plus au moyen âge...

Le blond baisse la tête.

- Je ne serais pas le premier hitman à disparaitre. Lui dit Yshâ d'un ton froid.

Il relève la tête.

- 'Te demande pardon ?

Yshâ le regarde un air amusé sur le visage.

- Tu t'inquiètes pour moi maintenant ? Lui demande t-il une pointe d'amusement dans la voix.

Leo détourne son regard.

- Mais non, tu déconnes !!

Yshâ affiche un large sourire, Leo lui à de nouveau baissé la tête, mais il ne peut cacher son trouble.

- Sadâshima est vraiment.... pas clair...même si notre « métier » n'est pas conventionnel... Quand on a de bon éléments on ne les.....

Il ne fini sa phrase et soupire.

Le brun ne dit plus rien.

Leo allume une autre cigarette.

Yshâ ne sait si cette révélation lui sera bénéfique.
Pour occuper son esprit un peu trop surcharger en émotion il range les photos de Lorcan dans leur enveloppe. Ici et maintenant ils ne peuvent en faire plus, ce n'est que sur place qu'ils pourront mettre au point leur stratégie.
Puis il entreprend de débarrasser la table des deux verres vides, se dirige vers la cuisine.
Le blond le regarde d'un œil discret partir, une fois sa cigarette terminée il se lève et souhaite une bonne nuit à son associé.


À suivre.................... Fiction Originale : Dying Heart. JFBQ00182070329A
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 14:57

Bon allez vu le temps pourri pas envie de sortir et du coup mise en ligne du sixième chapitre ^^ Hope you enjoy it !!!!

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Chapitre 6


22h30

Une fois la vaisselle rangée, Yshâ éteint les lumières de l'appartement, dès que ses yeux s'habituent à l'obscurité il se rapproche du fauteuil ou était le blond qui vient à peine de partir se coucher et y prend place.

Il regarde la dernière cigarette que Leo à écrasé, elle fume encore.

Tout en contemplant la fumée s'atténuer, Yshâ épuisé laisse sa tête aller se reposer contre le dossier du fauteuil et s'endort aussitôt.

*************************************

Tokyo. Deux ans plus tôt...

La nuit est bien avancée, on est à la mi-décembre le froid s'est installé, pas de neige mais le givre est présent.
Deux hommes tout de noir vêtu et cagoulé courent au travers des ruelles de Tokyo, ils sont poursuivit par cinq individus armé.
Les rues du quartier de Shinjuku sont pleines de badauds profitant des illumination de noël, les vitrines des magasins se font concurrence dans la débauche de décorations pour attirer le plus de clients, tous sont trop préoccupé par leurs achats de cadeaux et préparation de repas de famille pour remarquer les deux hommes qui se faufilent discrètement entre les ruelles.
Leur fuite en voiture à été stoppée par une autre appartenant à leur poursuivants en provoquant un accident, ils s'en sont sorti indemne et ont pu fuir mais, ceux-ci ne les laisserons pas leur échapper.
Les fuyards arrivent au parc Shinjuku-gyoen et décident d'y entrer pour avoir une meilleure chance de semer leur poursuivants.
La porte de Sendagaya est la plus proche.

Il y a un garde et les portes sont fermées durant la nuit.

Le premier rapide comme l'éclair assomme le garde qui s’effondre sans émettre le moindre bruit.
Le premier l'ayant retenu afin de le déposer sur le sol, il prend la clé attachée à la ceinture du garde, ouvre la porte et pénètrent dans le parc.

Ils se faufilent entre les arbres évitant le chemin de terre, qui pourrait laisser leurs empreintes de
pas.
Mais en arrivant dans le jardin japonais, ils doivent se mettre à découvert et de suite des balles sifflent près d'eux.
Aucune détonation, les armes de tout les protagonistes sont pourvu de silencieux.
Ils sont deux, à cinquante mètres du second.
Le premier jure, se retourne et interpelle son ami à voix basse, il de plus en plus du mal à tenir le rythme.

- Hurry.
Dépêche.
- .... I can't..... I ....
.......Je peux pas......Je........

Le premier les met en joue, deux tirs suffisent, les deux silhouettes s’effondrent.
Il inspecte du regard autour de lui et tend l'oreille. Apparemment les autres ne sont pas encore là.
Il revient sur ses pas rejoindre son ami qui c'était arrêté et le prend par dessous le bras pour le soutenir.

- I know you're hurt but, I beg you, hurry !
Je sais que est blessé mais, je t'en supplie, dépêche-toi !

Le second à été blessé par arme blanche à la jambe droite, la plaie semble profonde, l'homme perd du sang et ce depuis un bon quart d'heure. Il reste sans réaction face à la demande du premier.

- Aryan ? L'appelle le premier d'une voix inquiète.

L'homme blessé lui sourit.

- Pardon.....en plus j'ai perdu la disquette quand l'autre m'est tombé dessus.
- Tshe !
- Mais y'avait tout dedans !
- C'est pas le moment pour des excuses et t'en a aucune d’ailleurs !
- Mais c'est...
- Tait toi maintenant ! Le premier lui à méchamment coupé la parole.

Il passe le bras droit du blessé sur ses épaules afin de le soutenir et l'oblige à courir.
Ils traversent un endroit dégagé pour venir se réfugier derrière un grand groupe de bosquets, qui leur offre une bonne cachette.
Aryan n'en peux plus, sa jambe le fait terriblement souffrir.
L’obscurité les enveloppe, troublée de temps en temps par les rayons de la lune, qui viennent percer les nuages et offrir un peu de lumière aux deux hommes.
Il aide Aryan à s'asseoir, la plaie saigne, le premier s'agenouille, range son arme dans le holster et vient l'examiner.
Il écarte les pans du pantalon coupé pour voir l'étendue de la plaie, il grimace.
Elle est tellement profonde que seul des points de suture permettrais de stopper le saignement.
Le premier est partagé entre l'urgence de fuir, et prendre du temps pour soigner son ami qui perd beaucoup trop de sang.
C'est tout choisi.

Mais....

Ce choix,

sera regretté à jamais.





Il jette de furtifs coup d’œil, surveillant les alentours.
Il déchire un pan du pantalon d'Aryan déjà ouvert du au coup de couteau afin d'en faire un garrot, dans le même temps il ne cesse de lui demander à voix basse pourquoi il y est allé seul en le laissant à l'écart.
Le premier est très énervé après Aryan, mais ses gestes, restent doux.
Son ami s'est muré dans un silence total, pris de vertiges, il s'accroche à la veste du premier.

- Ça va ?
- Mmh... oui...

Le premier s'active, il place le bout de tissu en dessus de la blessure et autour de la cuisse. Les deux hommes se regardent, Aryan lui fait un signe de la tête et le premier serre fortement le tissu.
Le blessé retient un cri, sa main serre fort la veste de son ami.
Le premier jugeant le garrot assez serré fait un nœud de façon tel, qu'il soit possible de le défaire quand cela deviendra nécessaire.
Soudain un bruit de branche cassé.
Aryan lâche la veste de son ami.
Le premier reprend son arme tout en restant accroupi au côté d'Aryan qui a toujours la sienne dans la main, les deux hommes braquent le vide dans l'attente d'un deuxième bruit qui serait susceptible de les informer ou se situe celui qui se rapproche.
Trop tard, l'assaillant surgit du côté du premier, impossible à Aryan de tirer sous cet angle.
Un sourire carnassier sur le visage, il vise le premier.
Le premier plus rapide tire, l'homme crie, touché au bras mais riposte aussitôt. La balle égratigne au niveau de la cuisse droite le premier et poursuit sa course pour venir se ficher dans le flanc d'Aryan qui est toujours à terre derrière lui. Le premier jure sous la douleur. Le second roule sur le côté.

- GGnnn.... Sa....haj ... !

Le premier se retourne et découvre avec horreur son ami touché.

- On vas vous crever, sales fouineurs! S'exclame l'assaillant en remettant en joue le premier.

Sahaj réagis beaucoup plus rapidement, il fait face, tire et touche mortellement cet homme.
Il se retourne, son cœur bat à tout rompre.

- IIE...pas ça...
Non...

Il lâche son arme, met son ami sur le dos et constate l'ampleur de la blessure.
La balle à pénétré profondément et, elle n'est ressortie. Son ami saigne beaucoup trop.
De ses deux mains Sahaj tente de stopper l'hémorragie mais sans grand succès.

- Gnnn..... Eh... c'est pas....... terrible hein ? Aryan à pris un ton amusé, mais ce n'est du goût de Sahaj.

- Arrête !!! Pourquoi ?........ Pourquoi tu y es aller seul ?

- Pourquoi ? Eh.... Parce que je ..........mh....veux pas que tu sois mêlé à ça.... Lui dit-il dans un souffle.

Sahaj est furieux.

- Mais j'y suis mêlé et jusqu'au cou ! Que tu le veuilles ou pas !
- Merde !


Aryan sourit.

- C'est stupide ! Regarde dans quel état tu es ?! Dit Sahaj d'une voix brisée.
- Ah...Le froid....et.......hau.....tain....Sah..

Il tousse et un filet de sang s'échappe de sa bouche, Sahaj le regarde terrifié.

- Faut qu'on se casse d'ici !

Il soulève son ami mais sa cuisse lui rappelle méchamment qu'il a lui aussi, été blessé.

- Ttaku !!
Fait chier !!


Aryan dans un souffle se moque de Sahaj.

- ...perd son sang.......froid.... hé...hé.... Gnnnn....
- Arrête de déconner ! ...............C'est vraiment pas le moment... La dernière partie fût dit à voix basse.

Le torse d'Aryan se soulève et s'abaisse de façon erratique. Du sang s'écoule de son flanc.
Sahaj s'apprête à enlever la cagoule de son ami quand de nouveaux bruits de pas alerte les deux hommes.
Silence.
Sahaj ramasse son arme. Se positionne au dessus d'Aryan un genou à terre n'écoutant la douleur lancinante de sa cuisse, afin de lui servir de bouclier. Aryan veux si opposer mais n'en à le temps.

Ils sont là. Les deux derniers poursuivants.

Sahaj tire le premier touchant sa cible, Aryan ne peut rien faire avec son ami devant lui.
Le deuxième homme s'est réfugié derrière un bosquet, il tire et touche Sahaj dans l'épaule gauche.
Celui-ci crie, lâche son arme sous la douleur et s'effondre au côté de son ami.

- Sahaj..... appelle Aryan dans un souffle.

L'assaillant en profite pour se rapprocher.
Il est maintenant aux pieds des deux hommes.
Aryan ne peut se relever, mais cela ne l'empêche de mettre en joue son adversaire.

- On vas vous crever ! Lui dit il avec un mauvais sourire.
- ....Ça .... j'en doute Dick head ! Murmure Aryan.

Sahaj se relève au moment ou les deux hommes tirent. Il voit leur dernier assaillant s'écrouler à terre sans vie.
Son regard se tourne sur Aryan et son sang se glace.
Un impact près du cœur.
Sahaj tombe à genoux au côté de son ami, sous le choc il ne ressent plus ses propres blessures.

- Aryan.... ?

Silence.

- Iie.... Aryan !
Non...

Il enlève la cagoule à son ami, le visage d'Aryan est blafard, Sahaj retire vivement la sienne et se penche pour voir si son ami respire encore.

Si peu.

- Aryan !

Des larmes se mettent à couler le long du visage de Sahaj.
Il secoue doucement son ami dans l'espoir de le voir s'animer.
Soudain la main d'Aryan vient serrer celle de son ami.

- Aryan ?
- Eh... Me... secoue pas.... autant..... Dit il très faiblement.

Il ouvre les yeux et plonge ses saphirs dans ceux de son ami.
Puis il semble vouloir rire mais ni parvient.

- Regarde...Gnnnnn...

Sa respiration est douloureuse et irrégulière. Il tousse et crache du sang.

- Non non pas ça... pas ça ! Reste avec moi... S'écrie le brun la voix brisée.
- Tu.... pleures... J'en mé...rit..e pas... tant.

Un fade sourire se dessine sur le visage d'Aryan.

- Pourquoi tu y est allé seul... pourquoi .... regarde ou cela t'as mené....
- Mmmh....Listen to... me.
Écoute-moi

La main d'Aryan serre plus fort celle de Sahaj.
- ?
- It is...
C'est
Toux....sang....douleur...

- Tait-toi, tait-toi !! Je.... je vais t'emmener à l'hôpital !

Il tente à nouveau de soulever Aryan, mais impossible avec une blessure à la cuisse et une balle dans l'épaule.
Le brun jure, la douleur est insupportable, il ne pourra jamais transporter son ami seul, il panique.
Ses mains sont pleines du sang d'Aryan qui se vide lentement de cette substance vitale.

- Sa...ha..j Il l'appelle d'une voix à peine audible.
- ?.....

Il ne l'écoute, il regarde autour de lui de peur que d'autre personnes n'arrivent, il tente vainement une fois de plus de soulever son ami.
Il réussi juste faire souffrir d'avantage Aryan et lui-même.

Le torse du blond se soulève péniblement, faire parvenir de l'air à ses poumons est une épreuve en soit.

Le brun blêmi, il ne sait que faire.

- Stop it.... please...
Arrête-ça....s'il te plaît...
- Mais enfin !

Il reprend son souffle et lui murmure.

- C'est inutile .......... et tu le sais....

Une nouvelle quinte et à nouveau du sang s'écoule de sa bouche, Sahaj vient essuyer celui-ci de sa main gauche malgré la douleur de son épaule.

- Iie... Aryan iie, m'abandonne pas!

Son visage est inondé de larmes.

- I need you...
J'ai besoin de toi...
- I....
Le blond lui coupe la parole.

- Sadâshima....Carl Sadâshima.
- ...
- Il .... c'est bien lui qui a.....

Il ferme les yeux.

- Stay with me ! I beg you !!!
Reste avec moi ! Je t'en supplie !!!

Le blond soupir et affiche un petit sourire en coin puis rouvre les yeux et regarde Sahaj.
Le premier le serre plus fort contre lui.

- Hey...

Sahaj secoue négativement la tête.

- Iie... Damara seru.
Non....Tait-toi.

Larmes et peur....
Sahaj enfoui sa tête dans le cou de son ami et lui murmure de s'accrocher entre deux hoquet de larmes.

Aryan lâche la main de Sahaj pour venir caresser ses cheveux.
Puis lui murmure à l'oreille.

- Sahaj...Ai...shi...teru....
Sahaj....Je....t'ai....me....

Un dernier souffle, ses yeux se ferment.

- I love you too, Aryan... I love you...
Je t'aime aussi, Atyan..... Je t'aime....

Silence....

La main qui s'était tendrement immiscée dans les cheveux du brun glisse et tombe sans vie sur le sol.
Le sang du brun se pétrifie, il se redresse et avec effroi constate que le blond ne respire plus... Ses yeux couleurs saphir se sont clôt pour ne plus jamais se rouvrir.
A cet instant, le cœur de Sahaj se déchire comme si quelqu'un avait plongé la main dans sa poitrine et voulais l'en arracher....

- Iie !!! Iie !!!! Aryan !!! Iiiie !!!!!!!!!



À suivre.....

Fiction Originale : Dying Heart. JFBQ00197070418B Alors ?? Vous trouvez ça comment..... ?? BIIIIIIIIIIIIIIIIIZ Fiction Originale : Dying Heart. JFBQ00154070129B
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeDim 16 Déc 2012 - 23:07

La suite s'il te plaît Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 18 Déc 2012 - 19:03

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Ce weekend Chrome-chan ..... ce weekend.... Pas avant désolée Very Happy Very Happy Very Happy
Mais ton enthousiasme me fait énormément plaisir !!!!




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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 22 Déc 2012 - 19:07

Coucou !!
Weekend eat là Very Happy chapitre est là Fiction Originale : Dying Heart. JFBQ001610702012A

Enjoy !!
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Chapitre 7

01h00



Yshâ se réveille en sursaut.
Son visage est inondé de larmes.
Il est en sueur, l'air peine à entrer dans ses poumons et ses mains sont crispée sur les accoudoirs du fauteuil.
Soudain une douleur indicible lui vrille le torse.
De l'air il lui faut de l'air.
Sa main gauche vient se refermer sur le devant de sa chemise, froissant le tissu.
Il cherche à retrouver son souffle, des vertiges viennent s'ajouter à sa souffrance.
Il sait qu'il ne doit se recroquevillé mais....

- A...r..yan... appelle t-il dans un souffle à peine audible.


Seul le silence répond à son appel.
Respirer demande un effort surhumain.
Comme si quelqu'un lui serrait la gorge voulant empêcher l'air d'entrer.
Plusieurs minutes passent et notre hitman lutte pour rester conscient.

...............Se calmer.......je dois me calmer......

Petit à petit Yshâ reprend le contrôle de sa respiration, l’étau se desserre et l'air fini par revenir dans ses poumons.

Les vertiges cessants, il se redresse sur son fauteuil.
Il soupire.

Bon sang....ça faisait longtemps que cela m'était pas arrivé....


D'un revers de manche il vient essuyer larmes et sueur, puis il se penche en avant pour laisser ses coudes venir se reposer sur ses genoux et enfouir son visage entre ses mains, ses cheveux glissent pour venir cacher entièrement celui-ci.

Il reste ainsi plusieurs minutes dans cette position n'écoutant que le bruit du tic tac de l'horloge de la cuisine.
Un murmure.
- Aryan...

Il soupire puis se lève avec lourdeur pour aller à l'étage et se diriger silencieusement vers la salle de bain.
Une fois à l'intérieur il ferme la porte, se dévêt et part sous la douche.
Son esprit est comme anesthésié.

Il met le jet en fonction et reçoit un électrochoc qui le fait revenir au présent, l'eau est resté sur froid, grâce à Leo. Yshâ referme vivement le robinet tout en pestant contre le blond.
Après cette désagréable surprise, il règle l'eau à bonne température et laisse celle-ci chasser la tension qui à raidi tout ses muscles.

Sortit de la douche il se sèche rapidement. Pose le linge sur la barre prévue à cet effet.

C'est dans le plus simple appareil que le brun se dirige vers les lavabos. Il prend appuis de ses deux mains sur le rebord de l'un d'eux, se penche en avant et fixe son reflet dans le grand miroir trônant au dessus de ceux-ci. Des gouttes s'écoulent de ses cheveux sur son visage, celles-ci poursuivent leur course pour venir s'échouer sur le rebord, tel un goute à goute indiquant la marche du temps.
D'un geste il ramène ceux-ci en arrière puis vient retirer les lentilles de contact teintée qui dissimulent ses yeux qui ont en vérité, la couleur verte.
L'image que reflète le miroir n'est plus que le vestige d'un passé révolu et irrémédiablement perdu.
Yshâ repense à sa conversation avec Sadâshima.

****************************************


Bureau de Sadâshima.



Sadâshima à renvoyé le blond mais Yshâ est retenu.
Le boss pose ses bras sur le bureau et se penche, comme pour se rapprocher du brun.

- Kurâma-kun, je vais te confier un autre contrat en même temps que celui d'éliminé Lorcan.
- Je suis à vos ordres Sadâshima-sama.
- Je te demande d'éliminer Donovan.

Yshâ est surpris, mais garde sur son visage un masque impénétrable.
Sadâshima se lève et fait le tour de son bureau.
Le brun se crispe.
Son patron se rapproche de lui pour faire le tour du siège ou celui-ci est installé et s'arrête dans son dos.
Yshâ retient son souffle.
Sadâshima le rend mal à l'aise. Tout en cet homme transpire la malhonnêteté, la fourberie, une ambition sans borne et sa nouvelle demande vient une fois de plus le prouver.
Les deux mains de celui-ci viennent se poser sur les épaules du hitman, qui réprime un frisson de dégout.

- Yshâ-kun.

Cette fois Yshâ sursaute. C'est la première fois que son patron l'appelle par son prénom.

- Tu exécutes ce double contrat et tu auras un très gros bonus financier.
- Je veux mettre la main sur les activités de Donovan et pour cela, il me faut l'éliminer.

Sadâshima se penche pour venir frôler l'oreille d'Yshâ.

- Tu vas...accepter, n'est-ce-pas.

Dans le même temps les mains de son patron serrent fortement les épaules du hitman.

Yshâ réprime un hoquet de surprise. Ce n'est une question, c'est un ordre.

Me touche pas........Tu sais parfaitement que je vais accepter... Que je dois accepter.

Le brun tourne légèrement la tête en direction de son patron puis le fixe dans les yeux et lui répond d'un ton froid mais révérencieux.

- Ce sera un honneur de satisfaire votre demande, Sadâshima-sama.

Sadâshima sourit, se redresse et sa main droite tapote l'épaule du brun.

- Je n'en attendais pas moins de mon meilleur élément.

Sadâshima retourne à son bureau et s'assoit. Le brun se détend quelque peu mais au fur et à mesure que l'entretient s'éternise, l'atmosphère de cet endroit lui devient suffocante.

- Et tu as toute ma confiance, tu m'as prouvé ta loyauté, plus d'une fois.
- Tes talents me sont très précieux et tu seras grassement récompensé avec ce double contrat.

Le cœur d'Yshâ loupe un battement.

Je m'en fou de ton fric. Connard !

Yshâ reste silencieux, son visage est tel une statue de marbre, dépourvu d'émotion.

- Prend cette enveloppe, elle contient nombres d'informations complémentaire qui vous seront utile pour Lorcan, en ce qui concerne
Donovan, c'est un de nos contacts de New-York qui te fournira les informations en temps voulu.
- Je m'en remet à vous Sadâshima-sama.
- Maintenant vas rejoindre ton jeune associé.

La dernière phrase fut dite avec son sourire de fouine, sourire qu'Yshâ abhorre au plus haut point.
Le brun se lève, fait la révérence puis s'en va.



*********************

Salle de bain.


Bon sang.... dans quelle merdier je suis.


Sa main gauche vient se poser sur le miroir, cachant ses yeux, pour ne plus voir celui qu'il est devenu.

......Travailler pour une vermine pareille... Être un hitman........

Un sourire sarcastique se dessine sur son visage.
Il fixe les deux alliances enfilées à son annulaire gauche.
Son visage se voile de tristesse.

Aryan...

Son esprit plonge dans ses souvenirs.


Un homme blond au corps athlétique apparait derrière Yshâ.
Il est uniquement vêtu d'un linge entourant ses hanches.
Ses cheveux sont court.
Un anneau en argent scintille à son lobe droit.
Un tatouage tribal apparait sur la base de son cou pour se déployer dans le dos descendant jusqu'à ses reins.
Il a les yeux d'un bleu profond.
La main du brun qui était sur le miroir glisse dans le même mouvement qu'il se redresse.
L'aspect de notre hitman change quelque peu, son corps est un peu moins musclé, ses cheveux sont très court et des mèches sont décolorée.
L'homme dépasse notre hitman de quatre ou cinq centimètres.
Il se rapproche jusqu'à venir se coller au dos d'Yshâ.
Les mains du blond viennent se poser sur les épaules de notre hitman.
L’Américain fait la remarque qu'Yshâ devrait se détendre, ses épaules sont tendue comme la corde d'un arc.
Yshâ lui sourit.
Le blond entreprend de masser les épaules d'Yshâ.
Celui-ci soupire de contentement.
Au bout d'une bonne minute de ce doux traitement, le brun vient de ses deux mains stopper ce massage tant apprécié en attrapant les poignets d'Aryan.
Aryan se dégage gentiment de l'emprise du brun, il rapproche sa bouche du cou de son ami pour l'embrasser, puis remonte vers l'oreille d'Yshâ.

- ... Sahaj.....


Le voile du souvenir se déchire brusquement.
Yshâ blêmi.
Son cœur bat à tout rompre.
Il détourne la tête du miroir.
Il est à nouveau pris de vertiges.
De ses deux mains il vient reprendre appuis sur le rebord du lavabo.
Il reste ainsi quelques minutes, essayant tant bien que mal de calmer les battements de son coeur.


Sentant le malaise se dissiper, il fait couler l'eau froide, en recueille entre ses mains et vient s'asperger le visage.
Il reste penché au dessus du lavabo en se tenant de ses deux mains sur le rebord.
L'eau ruisselle de son visage.

Il se redresse au bout de quelques instant.
Passe nerveusement la main sur son visage.
Se regarde à nouveau dans la glace.
Son regard se fait cruel.

- Sahaj.

- Ce nom n'existe plus.

- Il est mort avec toi.

Sa main droite passe à l'endroit ou la balle là pénétré dans son épaule gauche.

Il baisse la tête, respire un grand coup.
Il tente de se ressaisir, mais trop de choses se bouscule dans sa tête.

Sa vie passée n'est plus qu'un amas de poussière, cela à débuté il y a quatre ans.

Perdre son identité.

Renié ses origines et ses valeurs.

Devenir un assassin.

Tout cela certes, dans le but de mettre un terme aux agissements de Sadâshima...
Toutefois, il n'aurait jamais penser que ce fardeau puisse être si lourd à porter.

Et maintenant cet homme...
Leo Trigger.
Venant de la même ville.
Faisant le même métier.
Ayant le même caractère indomptable.

Il soupire.
Sa main passe dans ses cheveux, geste incontrôlé quand il est stressé.

Il se détourne du miroir qui lui offre un reflet dont il refuse la vérité.
Il prend la boite dans laquelle sont rangé ses lentilles de contact puis reprend son linge pour l'enrouler autour de ses hanches, enfile sur son épaule le holster avec son arme, éteins la lumière, ouvre discrètement la porte, jette un œil pour être sûr que Leo n'est pas dans les parages, sort et se dirige dans sa chambre.
Une fois à l'intérieur, il n'allume la lumière, referme la porte à clef évitant ainsi toutes surprise, car bien qu'habitué à les porter en permanence il ne peut garder la nuit ses lentilles. Il dépose la petite boite sur sa table de chevet et va ouvrir la fenêtre.
Tout en s'appuyant contre le chambranle, il croise les bras et regarde la ville qui s'étend devant lui.

Froide.
Grouillante.
Bruyante.
Impersonnelle.
Cruelle.
Mais si belle vu de haut avec ses lumières, brillant de milles feux dans l'obscurité.

Mon pauvre Sadâshima si tu connaissais ma véritable identité...

Un sourire amère.

Si tu savais que je suis le fils des deux chercheurs que tu as fais assassiné il y a quatre ans.

Il baisse la tête et ricane.

Je serais déjà mort et enterré cela est certain.

Ses yeux se ferment et il soupire.

Je vais retourner à New-York.......


Le visage du brun se crispe.

Sarah.......

Il ne dormira pas beaucoup cette nuit....



À suivre..........
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 22 Déc 2012 - 21:37

Merci beaucoup pour ce chapitre, J'ADORE Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 22 Déc 2012 - 21:41

Crhome-chan toujours prompte à lire et à écrire un 'tit mot Fiction Originale : Dying Heart. JFBQ00182070329A

Merci beaucoup !!!!!!!
coeur
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeDim 30 Déc 2012 - 19:06

Chapitre 8


6h30 Tokyo.

Le brun n'a pratiquement pas fermé l’œil de la nuit et de belles cernes sont présente pour en témoigner.
Comme à son habitude il est planté devant la fenêtre ouverte, une tasse de café dans la main.
Il regarde l'aube se lever sous un ciel rempli de nuages annonçant la pluie.
Il est habillé d'un jean noir, une chemise de même couleur dont il n'a fermé les deux derniers boutons, le holster d'épaule enfilé avec son arme, un Beretta M9.
Une valise et un sac de sport son posé devant l'entrée.
Il est prêt à partir et déterminé à remplir son nouveau contrat.

****************************************
8h.
La chambre d'ami.





BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !!



- Mmhhh...................


BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !!


- Raaaaaaaaaah !!! Silence !!!!

Leo se roule en boule dans le duvet, le réveil est difficile avec le décalage horaire.


BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !! BIP !!


Leo feint encore un peu d'entendre ce bip devenu assourdissant, mais il doit se rendre à l'évidence et c'est avec une certaine hargne qu'il attrape son portable pour en éteindre l'alarme.
Il s'étire de tout son long avant de daigner rouvrir un œil.
Il se renfrogne, réalisant qu'il n'est chez lui.

C'est avec peu d'entrain qu'il se lève.
En sortant de la chambre il entend du bruit provenant du rez de chaussé.
Il s'approche de la rambarde, se penche et voit Yshâ assit au salon regardant la télévision.

Déjà prêt..........tu dors jamais ?

Leo prend appuis sur la barrière de ses deux coudes et son menton vient reposer entre ses mains.

Dis-moi mon beau, tu te serais pas gouré de métier? T'aurais du faire mannequin, tu les aurais toutes fait craqué.........Moi le premier....

Tout perdu dans ses pensées il ne voit le temps passer, ce n'est que lorsque le brun change de chaîne que celui-ci sort de sa rêverie.
Il quitte son perchoir avec regret et se dirige à la salle de bain.
Une fois rasé et rafraîchi, il rejoint son associé.
Leo est vêtu d'un jean délavé et d'un tee-shirt blanc, ses deux M1911 rangé au chaud dans le creux de ses reins.
Le contact du métal le rassure.
Les armes ne vous trahissent pas.

Contrairement aux humains.

Arrivé en bas des escaliers, il dépose son sac à côté de ceux du brun puis se dirige vers le salon.

Yshâ salue son invité.

- Bonjour Trigger !
- S'lut !
- .....

Yshâ soupire.
Tu peux pas dire bonjour comme il faut non ?

- T'aurais du café s'te plaît ? Lui demande Leo.

Yshâ se lève.

- Tu veux avec du lait ? Sucre ?
- Les deux.

Yshâ se rapproche de Leo.

- As-tu bien dormi au moins ?

Le blond lève les yeux et fixe son acolyte.

Aouai mais si t'avais été avec moi ça aurait été le top du top !

Leo tout à ses pensées répondit rapidement....trop rapidement.

- Aouai mais si t'avais............. ????!!! Heu....

La main de Leo vient frotter sa nuque puis il détourne le regard et se gifle mentalement de sa bêtise.
Yshâ lève le sourcil droit d'interrogation.

- Hem....J'ai dormi comme un loir merci.

Et ben...ça promet Leo !
Oh toi ! Ta gueule !

À ce moment il semble à Yshâ que le blond rougit, mais n'en est certain.
Le brun esquisse un sourire et pars en cuisine.
En passant devant Leo, l'odeur de son acolyte, mélange de douche et d'après rasage, enflamment ses sens déjà passablement exacerbé.
Le blond le suit du regard se diriger vers la cuisine, mais ses yeux dévient pour descendre le long de son dos puis s'arrête sur ses fesses.
Sans sans rendre compte, Leo lui a emboité le pas.

Elles sont si ronde......Si.... tentante....

Yshâ arrive devant la machine à café.

Je le veux....
Je te veux....
Laisse-moi te prendre.........


Il est juste derrière le brun.
De sa main droite il vient dégager les cheveux de sa nuque, celui-ci frissonne à son contact mais ne fait aucun geste de rejet.
Leo est surpris, mais ravit de la réaction de sa proie, ses lèvres viennent se poser sur la peau du brun, puis sa langue vient goûter celle-ci.
Sa main droite descend le long du dos du brun pour terminer sa course sur ses fesses tandis que la gauche vient glisser sur son cou.
Le brun laisse un petit gémissement s'échapper de sa bouche.
Le cœur de Leo loupe un battement.
De sa main gauche il oblige le brun à tourner la tête et sans préavis vient emprisonner les lèvres de celui-ci.
Leo est aux anges.
Il relâche les lèvres closes du brun pour laisser sa langue venir caresser la lèvre supérieure d'Yshâ.
Le brun sans préavis prend l'initiative de glisser sa langue dans la bouche de Leo et entame un ballet passionné...


- Trigger !
- Mmh ?
- Trigger !!
- ?
- Trigger ! Oï !!!!

Leo revient sur terre Yshâ est devant lui en train de le secouer gentiment.

- Hey !! Tu me fais quoi là ?
- ?!!!!!!!

Leo reprend entièrement ses esprits et devient instantanément cramoisi.
Il détourne la tête.
Yshâ le tient fermement par les épaules.

- Hey ? Ça va ? T'es pas bien ?

Leo est incapable de donner une réponse claire, il bredouille mais c'est incompréhensible, trop gêné pour, de un, le regarder en face et de deux, pour lui répondre de façon intelligente, son cerveau à disjoncté.

Yshâ est vraiment inquiet.

- Trigger ?
- Mais répond moi bon sang !!
- .....

Yshâ tend la main pour toucher le front du blond, mais Leo recule en se dégageant de l'emprise du brun.

Arrête de me toucher.............

Voyant que Leo recule, c'est d'une main ferme qu'il lui attrape le poignet puis le tire fermement à lui.
Enfin à porter de son geste, Yshâ vient poser la main sur le front du blond.
Leo tressaille à ce contact.

Me touche pas geeeeeeeeeeeeeeeeeeeeez !!!

- Tu n'as pas l'air d'avoir de fièvre.

Si ! Mais celle-là tu peux rien faire contre...........A moins que... Leo TRIGGER !!

Sa petite voix intérieure lui fait l'effet d'un électrochoc et cette fois il se ressaisi.
Il chasse la main d'Yshâ d'un geste sec qui était posé sur son front et répond.

- C'est rien t'inquiète, je t'assure que je vais bien.

Yshâ semble incrédule, il l'a appeler au moins dix fois sans que celui ne réagisse. L'air totalement absent. Il relâche son poignet.

- Très bien........ Si tu le dit. C'est que cela doit être vrai.

Yshâ vas chercher la tasse qu'il avait laissé sur la table de la cuisine.
Leo soupire, la proximité du brun le rend nerveux, à présent il ne sait comment il va gérer cette situation une fois dans son petit appartement de New-York.
Son associé à nouveau face à lui, lui tend la tasse fumante, Leo continue de fuir son regard.

- Ton café.
- Thank's. Lui répond t'il d'une toute petite voix.

Le brun fait un pas en direction du salon mais s'arrête, et se retourne.

- Maybe...

Cette fois le blond lève la tête et le regarde.

- Uh...
- .....Another cold shower would help you ?
Peut-être..... .....qu'une autre douche froide t'aiderais ?
- !!

Leo reste sans voix et rougit à nouveau.

Yshâ rit silencieusement et retourne s'asseoir au salon.
Leo lui, reste sur place tenant sa tasse de café, figé.
Une minute passe avant que son cerveau ne se remette à fonctionner normalement et part en direction de la cuisine, préférant ne pas se retrouver trop proche du brun à cet instant.
Il s'assied, prend une cigarette et l'allume, puis son regard se dirige sur la vue qu'offre l'appartement d'Yshâ.

Mais quel con je fais!
'Te le fais pas dire......
Leo se fustigea mentalement un bon moment, se traitant de tout les noms d'oiseaux possible et imaginable.

Seul la voix des journalistes retentissent dans l'appartement.

Soudain la sonnerie du portable d'Yshâ se fait entendre.
Leo regarde interrogateur son hôte.
Yshâ éteint la télévision, prend l'appareil qui était posé sur la table en face de lui et l'ouvre.

- Oui ?
- Sadâshima-sama m'envoie pour vous conduire à l'aéroport, Kurâma-san.
- Nous arrivons.

Il referme son portable, se lève et range celui-ci dans la poche arrière de son pantalon.
Se tourne vers Leo.

- Nous partons Trigger.

Leo éteint sa cigarette, se lève et se dirige vers l'entrée.
Le brun ouvre la porte et laisse sortir le blond qui au passage prend son paquetage.
Yshâ prend ses bagages et avant de fermer la porte jette un dernier regard à l'intérieur de son
appartement.



À chuivre ^^........................... Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeLun 31 Déc 2012 - 13:04

Merci beaucoup pour ce chapitre Very Happy
Passe de bonne fête et à l'année prochaine Very Happy Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 2:04

merci bcp pour tes écris coeur


**************************
..♥♥♥ Bonne Année 2013 ♥♥♥
**************************
.......♥♥♥ Bonne Santé ♥♥♥
**************************
....♥♥♥ Meilleurs Voeux ♥♥♥
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 14:11

Oooooh une lectrice de plus qui me laisse un 'tit mot c'est gentiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil !!!! Fiction Originale : Dying Heart. D16c4689
Sautille, sautille, sautille !!!!!!

Bonne année 2013 et Bonne santé à toi également Yuuriko !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! coeur



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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMar 1 Jan 2013 - 22:28

Bonne année et bonne santé à toutes Very Happy
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMer 2 Jan 2013 - 10:10

Chrome-chan Fiction Originale : Dying Heart. 4e5dd44a Bonne année et Bonne santé à touaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !!!!! coeur
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeMer 2 Jan 2013 - 16:30

huuuum l'année commence bien !!!
BOnne année a toutes (et tous si il y a ^^)!!
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeSam 5 Jan 2013 - 19:42

Coucou tout le monde ^^ !!!
Z'allez bien?
Bon alors comme je le disais au début de la publication de cette pitite histoire ( qui devient biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiien longue je dois dire XDD) que j'avais écrit un nombre certains de chapitres et bien voilà le neuvième est un tout frais ^^ donc ne m'en veuillez pas si je suis à la bourre pour les sorties lol ( nan tapez pô.....) j'ai un chapitre et demi en réserve ( c'est pas beaucoup) de plus là je vais reprendre le travail 2 semaine et........ je dois aller me faire opérer le poignet droit ( et bien sûr je suis droitière... ben voyons il n'y aurait pas de challenge si c'était la gauche Fiction Originale : Dying Heart. 189bbdde ) Ce qui signifie pour moi 3 à 4 semaines d'arrêt et je ne sais si je pourrai écrire.... donc je m'excuse à l'avance si jamais vous avez pas de news... Fiction Originale : Dying Heart. C8908497
Voilà pour les petites nouvelles ^^...... Bonne année qu'ils disaient.............................. Fiction Originale : Dying Heart. 026

Bon sinon je rappelle juste que je n'ai pas de Bêta pour cette histoire donc soyez zentille avec mouaaaaaa Fiction Originale : Dying Heart. Baa60776 si jamais il y a vraiment un truc qui vous fait mal aux yeux, dites-le moi je corrigerai XDD
Fiction Originale : Dying Heart. 4e5dd44a


Ceres ^^ Bonne année Fiction Originale : Dying Heart. 4debf97e443b549a592cb et merci de me lire !!!






Chapitre 9


Dans la limousine, les deux hommes sont assis côte à côte.
Au bout de dix minutes de route Yshâ semble inquiet, il questionne le chauffeur car celui-ci semble ne pas prendre la route de l'aéroport.
Leo tilt sur le fait qu'Yshâ appelle le chauffeur par son nom, mais reste silencieux.
Le chauffeur explique que Sadâshima à fait mettre à disposition un jet qui décollera de l'extérieur de Tokyo et les déposera également en dehors de New-York afin d'éviter tout contrôle douanier et qu'une limousine de Donovan viendra les recueillir à leur atterrissage.

Yshâ rassuré, traduit à Leo.


- Mpf... Tous les mêmes, le bras long.
- Ne soit si pas négatif. Nous allons avoir un avion rien qu'à nous.
- Et....
- Et ? Demande Leo.
- On aura pas besoin de cacher nos armes... Surtout toi avec tes deux flingues.
La dernière partie fût dite sur un ton de reproche.

Leo reste silencieux, puis lève les épaules histoire de dire «  J'en ai rien à fiche » et lâche :

- Y t'as vraiment à la bonne ton boss !

Yshâ affiche un sourire carnassier et transperce du regard Leo.

- J'y travaille extrêmement dur.... Cette phrase fût dite avec une intonation pleines de sous-entendu.

Leo hausse les sourcils, mais ne dit plus un mot, trop de questions taraude son esprit.

Après une heure et demie de route, le chauffeur emprunte un petit chemin de campagne.
Ce n'est qu'après encore une demie-heure de patience qu'ils arrivent dans un endroit isolé, ou se situe une vieille route goudronnée, vestige de l'ancienne voie rapide utilisée avant la construction du nouvel autoroute.
La forêt les entoure de part et d'autre.
L'endroit rêvé pour un décollage en toute discrétion.

Le ciel est noir et de petites gouttes de pluie se sont misent à tomber.

La voiture s'arrête à côté du jet.
Les deux hommes sortent de la limousine, récupèrent leurs bagages et se dirige vers celui-ci.
Leo monte en premier suivit d'Yshâ mais avant qu'il n'atteigne la première marche, le chauffeur l’interpelle.

Les deux hommes se retrouvent seuls devant la limousine.
Ils se parlent en japonais.

- Qu'y à t'il Koremune-san ?
- Faites attention à vous.


Le chauffeur baisse la tête, un air contrarié sur le visage.

- ?
Il relève la tête et fixe Yshâ.

- .... Kurâma-san.... prenez garde, je vous en prie.
- Oui... Ne vous en faite pas.

La voix du chauffeur se fait plus pressante.

- Faite très attention j'ai entendu Sadâsh...

Yshâ lui coupe gentiment la parole d'un geste de la main.

- Je connais parfaitement les intentions de Sadâshima.
- Et......arrêter de vous sentir redevable.
Lui dit le brun.
- Mais j'aimerais tellement vous aider.

Le brun soupire et laisse un sourire timide se dessiner sur son visage.

- Je vous remercie de vous inquiéter pour moi. Mais vous ne pouvez, ni ne devez faire quoi que se soit, vous avez une famille, contrairement à moi qui n'ai plus rien à perdre.
- Kurâma-san, je ferais tout ce que je peux, si un jour vous avez besoin d'aide, je suis sérieux.
- Non c'est hors de question !
S'exclame le brun avec un peu trop de véhémence.
- Kurâma-san.... Dit le chauffeur en baissant la tête.
- Je...Excusez-moi Koremune-san... Je refuse qu'il vous arrive quoi que se soit, comprenez-le. Vous êtes le seul à savoir qui je suis, vous avez déjà aidé mes parents et la situation est assez dangereuse comme cela, vos informations en tant que chauffeur personnel de Sadâshima me sont très précieuse, car il ne me fait encore complètement confiance.

Le chauffeur soupire.

- Très bien Kurâma-san, je comprend.
- Faites attention à vous, penser à votre famille... N'attirer pas l'attention sur vous. Moi je n'ai rien, ni personne à perdre dans cette affaire.


Sur cette dernière phrase il lui fait un signe de tête et se dirige vers le jet.

Le chauffeur regarde Yshâ partir et murmure.

- Prenez garde Sahaj-kun....


**************************************

Une fois à l'intérieur Leo le questionne.
- Qu'est ce qui se passe ?
- Rien qui te concerne. Lui répond t-il sèchement.

Leo sent sa tension remonter en flèche et se remet à le questionner.

- Dis moi, tu lui fais quoi à ton boss pour qu'il t'ait à la bonne comme cela ? Un chauffeur, un jet...

Celui-ci préfère ne pas répondre et émet une sorte de grognement signifiant à Leo de se taire.
Ce dont il fait fi.

- T'avoueras que c'est quand même bizarre... Je bosse bien, mais j'en ai pas autant ! Pourtant Donovan est aussi puissant que Sadâshima.

Le brun reste silencieux tout en se dirigeant vers les compartiment de rangements des baguages.

Une idée très saugrenue passe par la tête du hitman américain en repensant à la phrase dite dans la voiture. * J'y travaille extrêmement dur.... *

- Heu... tu .... comment dire... Tu ... avec lui....Hem enfin tu vois quoi ?

Yshâ se fige, comprenant de suite les sous-entendu de Leo.

Une fureur sans nom s'empare de lui.
Il demande à l'hôtesse de bien vouloir les laisser seuls deux minutes.
Une fois disparue, il lâche ses baguages par terre sans ménagements puis vient se positionner en face de Leo qui attend sagement la réponse, en premier il voit le visage du brun se déformer puis sa voix emplie de haine.

- Mais ça va pas la tête, t'es barré ou quoi ? Plutôt crever !

Puis d'un ton moins fort mais non moins agressif.

- Et contrairement à ce que tu as l'air de penser, mon cul n'est pas à vendre Trigger !!!

Il se retourne et jure assez fort.

- Ttaku !!! Pas possible ça !! Ai-je l'air d'une catin ?
Putain !!!

Leo a un frisson d’excitation qui lui parcoure l'échine, devant l'agressivité du brun.

- Maintenant, fiche moi la paix jusqu'à New-York veux-tu ! Lui dit-il de façon sèche.

Puis il ramasse sans douceur ses pauvres baguages et se dirige vers les compartiments prévu pour leur rangement.

- Ok ! Ok ... Répond tout souriant Leo.

Maintenant que j'en sais un peu plus, je vais te laisser en paix mais, j'en ai pas fini avec toi.

Leo range également son baguage et part s'asseoir.
Yshâ à la droite de l'avion, Leo choisi un siège du côté opposé et légèrement décalé afin d'éviter d'être face à son homologue.
Après avoir relevé l'accoudoir central, il s'installe de tout son long dos au hublot ses jambes allongée sur l'autre siège, avec son mp3 allumé et ses écouteurs vissé dans les oreilles.
Bien que le siège puisse être rabattu en arrière transformant celui-ci en couchette, Leo ne peut s'empêcher de tout faire à l'encontre des bonnes manières.

L'hôtesse, qui est de retour fait la remarque à Leo qu'il doit s'asseoir comme il faut pour le décollage, celui-ci ne l'entend pas et ne prend même pas la peine de couper sa musique pour lui répondre, sachant pertinemment pourquoi elle s'adresse à lui.
Il lui jette simplement un regard noir signifiant son refus d’obtempérer, l'hôtesse regarde Yshâ dans l'espoir que celui-ci lui fasse entendre raison mais sans résultat, notre hitman refuse d'adresser la parole à cet homme pour l'instant et donc feint d'ignorer la pauvre hôtesse.
Elle soupire de découragement et s'en mot dire retourne dans son compartiment en espérant que le décollage se fasse sans souci.
Quelques minutes plus tard le capitaine annonce le départ de l'avion.

Les deux hommes s’envolent pour New-York dans un silence total sous une pluie battante.

À chuivre..... Fiction Originale : Dying Heart. 4debf97eg67992e7f2533
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitimeDim 6 Jan 2013 - 12:16

merci pour ce nouvel écrit et bonne chance pour le travail et pour ton opération kiss coeur
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MessageSujet: Re: Fiction Originale : Dying Heart.   Fiction Originale : Dying Heart. Icon_minitime

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