| | [Fic] - L'histoire de mes petits chéris | |
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emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:02 | |
| Alors comme Gladys-chan m'y a autorisé (et comme j'ai bien envie qu'elle continue à me lire #^-^#) je me permet de créer ce topic pour autopublier euh, on peut pas vraiment appeller ça un roman (ça aurait fait classe pourtant) une simple fic" originale quoi, qui raconte l'histoire d'amour de mes petits chéris bien sur, et qui est un yaoi, vous vous en seriez doutés ^^ Voilà donc mes petis chéris: [img] [/img] [img] [/img] dessiné par moi même leur créatrice, d'autre dessins avec moins d'erreurs de proportions et tout viendront surement, mais ça donne déjà une idée. chapitre un _ un moment de solitude avant le début- Spoiler:
Il marche en regardant ces pieds. Non pas qu'il soit triste. Il n'a pas trop envie de regarder le monde autour de lui et préfère se tourner la tête dans le rythme rapide et répétitif de ses propre pas. Il pense à la route qu'il parcoure et au chemin sur lequel il marche. Cette route il la parcourera tant et tant de fois que cela deviendra bientôt une habitude. C'est pourquoi il ne regarde pas le paysage, c'est un jeu pour lui de ne pas le voir, comme une lettre reçue qu'on ouvre que le lendemain. S'il ne veut pas s'ouvrir c'est qu'aujourd'hui ses pensées sont un peu noires. C'est un bon lycée dans lequel il fait cette rentrée, pourtant ça ne lui rappel que son échec. Il avait rêvé son entré au lycée dans un établissement d'élite. Une réussite et un bonheur abstrait mais promis. Mais il a échoué à ce concours. Là il ne sait pas trop où il va. Sous ses pieds une fine pellicule de boue noire, mélange d'humidité et de pollution malaxée par les milliers de passants représente si bien son dégoût de lui même et de l'avenir vers lequel il va que ça le fascine et il s'y complaît. Il se trouve faible de se laisser aller ainsi. Mais après tout, pourquoi ne se donnerait il pas le droit d'être faible aujourd'hui? Cette décision le rassénére et lui arrache un sourire; "Aujourd'hui sera spleen et mélancolie et ça lui f'ra du bien, voilà!"
La journée a commencée avec le son du réveil. Il dormait pas mais ça l'a réveillé quand même. Il est assit sur le toit au dessus de sa chambre, il est sorti par le velux, comme il le fait depuis toujours, dans un crapahutage enfantin. Il fume, il regarde le soleil se lever. Il a une sacrée dégaine avec sa clope, ses jambes nues, ses grosses bottes noires gothico-punk aux pieds et le gros pull informe qu'il était retourné chercher parce qu'il faisait vraiment trop froid cette nuit, assit au milieu de ses mégots. Il a tenu la place toute la nuit. C'est plus les vac", merde. Cette nuit il a pas dormi pour regarder les vac" se finir. Il n'est pas triste. Un grand sourire lui traverse le visage quand il appuis enfin sur le bouton off du réveil, après avoir écouté ce son jusqu'à être sur de ne pas regretter de l'avoir stoppé: le clairon qui sonnait ce moment solennel. Ses dernières vac" de collégien. Il déteste les fins. Mais c'est nécessaire pour un nouveau début, ce sera "collège reload", le même délire avec encore plus de tout... non en fait il flippe grave. Il déteste les fins parce que ça l'angoisse. Il avait réussit à imposer sa domination dans le petit collège de son quartier mais c'est quoi ce grand lycée de relous où il va devoir passer ses trois prochaines années? Un truc de petits bourges bons élèves dont il aurait dû rater le concours...inexplicable qu'il l'ai eu d'ailleurs, il y avait mis du siens pourtant (pour le rater). Aller, faut y go. Se lancer dans la bergerie et y faire masacre serait la meilleur façon de rendre ces années moins pourris, tout se joue pendant la première semaine. En même temps ça devrait pas être bien dur de prendre le titre du plus fort face à cette fine sélection d'intellos faiblards et binoclards, arg, avant de partir il passe du crayon noir par dessus ses cernes, sa touche perso à l'uniforme de son nouveau lycée.
Il avance d'un pas mesuré et précis dans le hall de l'école. Il s'arrête assez loin des panneaux d'affichages, derrière les petits attroupements qui cherchent leur nom et commence à faire comme eux, lisant en diagonale, rapidement mais sur de lui. Il s'arrête, revient en arrière, en avant en arrière, un coup d'oeil de plus, c'est bien ça, il ne s'est pas trompé. Guidé par un petit plan sur un flier disponible à l'entrée il rejoint sans attendre sa salle de classe. L'établissement est encore vide dans les étages, ce qui est normal vu son avance. La majorité des élèves vont rester en bas retrouver leurs connaissances, discuter de leurs vacances, et ne chercheront leurs salles que le moment venu. Il aime bien découvrir les couloirs qu'il arpentera ainsi: vides, il a l'impression de les voir mieux, de mieux comprendre leur architecture et de les mémoriser. Et puis il ne les verra probablement jamais plus comme ça alors il en profite. Les portes des salles sont ouvertes, il entre donc dans celle qui lui a été désignée et s'assoit à la dernière place du fond, côté fenêtre. Immédiatement, dans cette salle de classe vide et propre, il prend devant lui le flier et commence à l'étudier avec concentration et calme. _ "gage! Ehp! [...] là oui ou non !! T'es mort ?!? *Il est pas croyable celui là...* T'es une poupée en cire ? ...une déco ? Mais putain quelle potiche !!! Le dernier cri parvient enfin à contacter le garçon blond dans le monde lointain où il s'était isolé mais il sursaute juste à temps pour voir le brun l'attraper par l'épaule et le jeter violemment par terre, voir un bref moment d'hésitation traverser ses yeux puis attraper tout aussi violemment le flier et le lui jeter dessus. Le blond regarde la chute lente du papier tandis que l'autre s'installe à la place près de la fenêtre. Le geste vif et rageur avec lequel il l'a lancé et le résultat tout mou du petit papier qui vient de se poser entre ses jambes arrache au blondinet un rire convulsif très audible bien que bref. Le brun tourne son visage vers la fenêtre en mordant son poignet pour maîtriser son propre rire. Halluciné, il voit le blondinet, décidément original, se réinstaller exactement une place en face de lui, laissant juste un mètre entre eux. après une telle première impression n'importe qui aurait fuit à la diagonale de la pièce. Mais il semble vraiment tenir à rester côté fenêtre. Il regarde dehors et son visage se reflète. Le brun regarde ce reflet en tentant de définir ce visage...lascif. Un prof entre dans la salle et fait du bruit pour rassembler l'attention de ses élèves. La salle est juste à la hauteur du feuillage des arbres de la cour. Leurs feuilles sont juste nées, d'un vert clair et gaie (note : la rentrée scolaire est en mars au japon) . Le blond se laisse captiver par le spectacle d'un oiseau et délaisse le discourt du prof. puis d'un geste souple il ramène ses cheveux du côté qui ne le gêne pas pour écrire et sort du sac posé sur ses genoux du matériel basique. On dirait vraiment le geste d'une fille. Ca fait penser qu'il a dû avoir les cheveux plus long par le passé. Ils sont plutôt court autour du visage, une coupe classique avec une frange fine, les quelques longues mèches argentées qui tombent sur les épaules sont très romantiques. Sa nuque qu'il vient de découvrir a l'air toute douce. Le brun est bien tenté de la toucher du bout des doigts. Ces cheveux fins et un peu ondulés et surtout si clair, ce n'est pas une chevelure de japonais, un étranger? _ Tsuda Momoïro se lève et s'incline *c'est lui* *me met pas ton cul sous le nez !* *pourquoi je pense ça ?* *Tsuda?, ça ressemble à mon vrai prénom, je m'en souviendrais facilement.* Il est si proche. J'ai trop envie de le toucher, "Tsuda". Il regarde par la fenêtre en se balançant imperceptiblement, puis se détourne, prend quelques notes, reprend sa contemplation de je ne sais quoi et se mouvement imperceptible qui m'hypnotise. C'est comme la voix d'une fille qui chante dans ma tête quand je le regarde bouger. Je me suis rendu compte que je l'avais touché quand j'ai entendu son sursaut. Ca m'a fait crier, comme si j'avais cassé un objet précieux...c'était un peu ça. Parce que le joli gif-annimé devant moi est parti. L'injonction du prof m'a fait l'effet d'une putain de fenêtre pop-up. Tsuda s'est excusé très poliment et est allé s'installer devant, à la place que le prof avait désignée. Avant de s'asseoir à sa nouvelle place son regard à croisé le mien sans faire cas de moi pour aller se fixer un instant sur le même point que tout à l'heure, de l'autre côté de la fenêtre. J'ai pensé qu'il devait être dégoûté d'avoir perdu cette place et ça m'a un peu touché. Une attitude normale de ma part aurait était d'en rire. Maintenant que son visage ne se reflète plus dans la vitre il n'y a plus rien dans l'image que m'offre cette fenêtre que j'ai envie de regarder. Mais que voyait 'il dans ce paysage banal, lui ? Lui il n'est pas banal et ça intéresse le brun. Ca paraît ridicule de lui parler, c'est un petit intellectuel fragile et timide... mais tout proche de la fin du cour il ne sais quoi faire d'autre pour qu'il ne disparaisse pas encore plus loin en refusant de le voir. Faut dire que tout à l'heure ça l'a un peu vexé ! Donc il lui fait passer d'une table à l'autre un petit mot tout plié que le blondinet reçoit de justesse avant la sonnerie. Après que le prof principal de chaque classes ait fait son topos à ses élèves il y avait réunion à l'amphi pour entendre un topos plus général sur le lycée et notamment le clubs, parmis lesquels chacun devrait un choisir un. La plupart des élèves se regroupent par affinités mais quand on a encore aucunes connaissances dans le bahut on ne peut pas se reposer là dessus. Comme c'est un grand lycée il y a beaucoup de clubs. *Dépêche toi de finir de jaqueter, vieux con, j'ai qu'une envie c'est de remplir ma fiche d'inscription ai club de karaté et de me barrer d'ici. C'est bien assez long pour une première journée.* *Eh bien, c'est pas ce que vous dites qui va nous aider dans le choix d'un club, monsieur le dirlo, vous faite de l'air tiède, mais celà tombe bien, c'est la température de mon humeur du jour.* Idée en boucle: karaté, me barrer... *C'est un club alors je pourrais peu être faire quelque chose de vraiment futile?* de l'ikebana (?) j'en fait déjà assez, de la calligraphie aussi...; idées embrouillées. *Qu'est ce qu'il va prendre lui?* [idée parasite].
Même en mettant les chapitre en spoil ça dépasse la limite autorisé et donc je vais devoir faire des double post >_< il est crétin mon PC | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:04 | |
| alors: chapitre deux (>_< en double post grr) _ deux minutes d'entrevue- Spoiler:
Deux jours se sont écoulés de façon tout à fait normale. Tsuda a sans doute oublié le petit mot tout plié. Depuis ma connerie du premier jours il s'assoit devant pendant les cours de maths avec notre prof principal. Tsuda semble toujours autant dans un autre monde mais il est entré dans un cadre de banalité, c'est un élève sérieux, il ne paraît plus évaporé comme le premier jour mais au contraire très concentré. Ce genre de gars, même s'il a lu le mot, il n'en fera pas cas. Je regrette un peu d'avoir brisé cette image en ne pouvant résister à la toucher.
_ C'était toi? ...n'est ce pas ? ...le mot _ hein? _ Ceci qu'il a dit en me tendant le petit papier plié qu'il a sorti sous mes yeux de la doublure de sa cravate. Il n'y a plus que nous. Comme le cour de sport est notre dernier cour le jeudi après midi la majorité des élèves préfèrent se doucher chez eux que dans les douches des vestiaires du lycée, c'est compréhensible, ce n'est pas très agréable ce genre de douches. On a tous les deux les cheveux mouillés. Quand ils sont mouillés les cheveux de Tsuda tombent d'une bonne dizaine de centimètres sur ces épaules et paraissent encore plus "gris", quelle couleur bizarre. Il est à peine vêtue devant moi, il ne porte que son pantalon et ses chaussures et me tend le papier de bout des doigts, son bras fin tendu, ...pendant une éternité avant que je me décide à le prendre, ou plutôt que réalise je devais le prendre. Un peu décontenancé par le blond j'ouvre le papier et le lis, même s'il n'y aucun doute que se soit bien "ce papier". Une lettre de défit façon imitation de samuraï. Ca me semble tellement ridicule maintenant qu'elle m'est rendue par ce garçon plutôt "métrosexuel", s'il fallait le classer, qui ne doit certainement pas lire le jump, que j'aurais voulu donner n'importe quoi pour ne jamais avoir écris ça.
_ C'était moi ! Et alors ?! [Se sentant ridiculisé par son vis à vis le brun adopte une attitude bravache.] _ Je voulais savoir de qui c'était avant le jour du rendez vous c'est tout... mais ce n'est peu être pas bien... Masanori-san, c'est bien ça ? [Ce nom prononcé par quelqu'un de son âge emplit la bouche du brun d'un goût âcre. Qu'un prof l'appelle comme ça, soit, mais que ce soit un garçon de son âge lui donnait une autre réalité et lui rappelait méchamment que c'était bien son nom, et pas juste celui de son père.] _ M, Makkuro, je préférerais "Makkuro". _ Pardon de ne pas m'être encore présenté, je suis Momoïro Tsuda. _ Mo-mo-ï-ro , "pinku" ? _ Oui, en un seul kanji, celui qui signifie "rose" Sur ces mots le blond recommença à s'habiller dans un ordre bizarre, en commençant à mettre sa cravate avant d'enfiler sa chemise. Une chemise propre qu'il avait emmené exprès pour se changer après le sport. _ T'as pas couru avec ta chemise ? _ Excuse moi ? _ T'as pas couru en chemise alors pourquoi tu la change, elle est pas sale. _ Je trouve qu'elle l'est assez pour que j'ai envie d'en mettre une propre. C'est une question de plaisir. Pourquoi fallait t'il qu'il prononce le mot "plaisir" avec une voix si langoureuse...ou plutôt quel besoins avais-je de me la ramener pour qu'il finisse par dire ce mot... ou plutôt pourquoi ce mot dans sa bouche provoque sur moi tant de réactions... (?) En regardant son manège je fini par comprendre pourquoi en s'habillant il effectue ces gestes aussi lentement, c'est qu'il cherche le bon angle de vu pour se voir dans le reflet de la porte métallique du casier. Il doit avoir l'habitude de s'habiller devant un miroir. Pourtant il n'en a pas besoins, il l'a très bien fait sans miroir son noeud de cravate, mais comme il vient de trouver un meilleur angle de vus il le défait pour le refaire en se regardant le faire ! J'me tape l'hallue totale là... ça aussi ce doit être "une question de plaisir" hein. Et toujours cette voix de fille qui chante quand je le regarde bouger. _ Tu ne t'habilles pas ? _ De quoi tu te mêles, tu te prends pour ma maman ?! _ Pardonne moi _ Pourquoi tu t'excuse ? T'en as pas marre de t'excuser tout le temps ?! [Le blond ne répondit pas mais se pressa de ranger ses affaires et parti après s'être vivement incliné devant l'autre en posant ses mains sur ses genoux.] _ Ep ! eh ! c'est comme ça que tu arrêtes de t'excuser [Makkuro allait lui courir après quand il fut stoppé par la vision du papier de leur rendez vous le lendemain soir abandonné par terre. Il ne viendra plus maintenant, il est trop tard....]
_Tadaïma! s'annonça t'il d'une voix enjouée en se penchant immédiatement sur un livre assez luxueux, ouvert sur une petite table haute qui lui servait de piédestal, comme un livre d'or sur le comptoir d'un grand hôtel. C'est un appartement classique dans un grand immeuble tokyoïte de très bon standing. On y entre dans un petit couloir étroit que ses propriétaires ont aménagé comme une petite galerie d'art, avec pas mal d'originaux d'artistes contemporains japonais, un éclairage artificiel est étudié pour mettre ces oeuvres en valeur et distraire de l'étroitesse des lieus. Sur la gauche une voix lui répondit à travers une porte ornée d'un grand miroir Pa-qua (1) qui la rendait imposante. _ Je ne pensais pas que tu serais déjà là ce soir Shoubi. _ Tout le monde était tellement fatigué au travail qu'on a mis le coup de bourre pour terminer assez tôt aujourd'hui. N'entres pas. dit la voix féminine alors que Momoïro posait la main sur la poignée. Vas faire du thé, je me prépare et on va le boire ensemble. Momoïro sourit et s'inclina un peu pour dire qu'il avait compris, même si la personne ne pouvait pas le voir. Il repris son sac et alla le déposer dans un coin de la grande pièce qui lui était apparemment réservé, puis passa dans la cuisine pour faire du thé tout en déboutonnant sa chemise blanche. Cette pièce sur la droite du couloir était aménagée comme un petit loft, avec la cuisine, la salons et la petite alcôve qui servait de chambre à Momo en enfilade ce qui donnait l'impression que c'était grand. De la fenêtre panoramique du salon on avait une vue magnifique sur Tokyo. Bientôt le soleil allait se coucher et ils le regarderaient ensemble en buvant du thé vert.
y'a eu un beug, la suite du chapitre deux est juste en plein milieu du chapitre cinq, descendez un peu, vous allez la trouver gomen T.T
Dernière édition par emma le Dim 9 Nov 2008 - 16:41, édité 1 fois | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:09 | |
| et chapitre trois (ou le début des choses perverses), inédie pour gladys-chan \^_^/ _ à trois heure du matin les frontières entre les mondes s'amincissent- Spoiler:
Ce matin, il n'est pas venu vers moi. Je m'attendais à quoi? Je m'attendais exactement à ça mais j'espérais quand même l'inverse. A près m'être dit un bonne fois pour toute de plus que j'étais con, j'ai essayé de me recadrer en énumérant tous les éléments de ma vie à part lui. Au lieu de ça je me surprend à énumérer toutes les petites parcelles de choses qui se sont passées avec lui. Ca fait 15 ans que je vis et 5 jours que je le connais. Que je le connais... recadrement numéro un "je ne le connais pas !" c'est vrai, je ne sais rien de lui, son nom, ses cheveux, un contact bref et brutal, ...son rire, sa voix, sa façon de répondre en cour, sa voix lorsqu'il est mal à l'aise, la différence entre ces deux intonations, j'en sais déjà trop pour pouvoir dire "je ne le connais pas". Cette situation... est frustrante ! Pourquoi ? Je connais cela et rien que cela de la plupart de mes camarades, non ? Ben en fait non, sans doute que j'ai déjà vu Megumi passer la main dans ses cheveux et Keigo rire au réfectoire avec des potes mais je n'ai pas retenu tout ça et si on me parle du rire de Keigo, il se fond dans la masse des bruits que j'ai entendu et je ne peux pas le ré-entendre de mémoire, pas comme son rire à "lui". Je peux le ré-entendre en boucle jusqu'à ce que ça devienne horripilant puis carrément horrifique ! Mais si je pousse un bon cri pour arrêter de l'entendre, je suis content quand il revient de voir que je ne l'ai pas perdu, ce précieux petit enregistrement de ma mémoire. La seule façon de me libérer de l'obsession de ces petites parcelles de "lui" serait de le connaître plus. Avoir pleins d'images, l'avoir entier. Pour ne plus me sentir seul face à mes obsessions de "lui", être avec lui. Cela est impossible. Lui et moi sommes très différents. Que pourions nous faire ensemble? Les seules fois où nous l'avons été (essayons de voir la situation plus objectivement: "la seule fois") ça n'a pas été un moment de bonheur où je flottais loin au dessus de mes démons obsessionnels, faut pas se mentir. Fin des divagations du jour. Cour de géo. Cour de japonais. Cour d'anglais. Réfectoire. Cour de Japonais ancien. Cour de maths. Métro.
_Tadaïma ! Il entre chez lui en s'annonçant d'une voix enjouée et se penche immédiatement sur le livre à la couverture luxueuse qui est tout le temps ouvert sur ce guéridon kitch dans l'entrée. Il y lit quelque chose puis un doux sourire vient sur ses lèvres et il s'incline vers le livre comme s'il venait de recevoir une consigne de lui. Il prend son sac et va le poser dans l'alcôve qui lui appartient, il s'assoit par terre. Il n'a eu aucuns soucis aujourd'hui, objectivement, tout s'est bien passé en cour, il a suivit, prit des notes, il a mangé équilibré au réfectoire, il ne s'est pas laissé distraire par ses pensées divagentes. Pourtant il se sent comme si on lui avait gribouillé dessus. Il se lève, enlève tout ce qu'il porte en haut et revient sur ses pas jusque dans l'entrée, là face à la porte ornée du grand miroir Pa-qua, il enlève également ses chaussures avant d'entrer. Cette pièce est comme un temple pour lui. Dans cette chambre de femme il joue à l'esprit frappeur. A genoux sur le lit, il déplace les coussins, tripote leurs rubans. Comme un chat, il passe à quatre pattes sur le tabouret de la coiffeuse, se saisit d'un tube de rouge à lèvre, va pour se maquiller avec puis arrête son geste. Tous les tubes de rouges à lèvres entassées dans cette petite boîte transparente il les ouvre et les regarde avant d'en choisir un et de s'en peindre les lèvres, finalement. Ses cheveux clair maintenu en arrière avec le bandeau noir qui est là pour ça et maquillé ainsi il est bien plus coloré. Il se recule sur le lit pour se regarder de loin, son torse nu apparaissant dans le cadre du miroir il ressemble à nouveau à un garçon. Cette image doit lui paraître incongrue car il enlève le bandeau et secoue ses cheveux devant son visage pour le cacher. Cette fois il se lève pour aller s'asseoir normalement sur le tabouret et se démaquille soigneusement. Il va refaire normalement les noeuds des angles des coussins qu'il avait noué ensemble et quitte cette pièce. De retour dans le salon il regarde l'heure pour évaluer le temps qu'il a passé à délirer dans la chambre de Shoubi et se reconnecter avec la réalitée. Par la grande fenêtre panoramique il voit que le soleil est déjà en train de se coucher. Les mots échangés à la même heure, hier, sur ce canapé, avec Shoubi, face à ce même spectacle, lui reviennent en mémoire. Il l'a pas fait. Il n'y est pas allé à ce rendez vous. Il a l'impression qu'avec l'heure passé tout est fini, comme le bal de Cendrillon. Mais contrairement à ses prévisions, loin d'être un soulagement, celà lui compresse la poitrine, un sentiment d'angoisse grandit en lui. Il regarde une nouvelle fois la pendule, il aurait déjà dû partir depuis longtemps si il voulait y aller, c'est vrai, mais l'heure du rendez vous n'est pas passée. Il se met à agir convulsivement, il voudrait aller très vite, rattraper ce truc qu'il voulais laisser partir il y a une heure. Il se rhabille vite fait, retrouve ses chaussures dans l'entrée, écrit d'une main tremblante quelque chose dans le livre puis part avec presque rien.
Après les cours, j'ai attendu de voir les quatre autre loustiques qui avait reçu le même genre de mot que Momo quitter l'établissement puis je suis parti directement en direction des entrepôts, à pied. Comme je savais pas quoi faire, la marche à occupé mon temps et mon esprit. En cour de route je me suis arrêté chez moi prendre des fringues, j'en aurais bien acheté des neufs pour m'éviter ça mais je n'avais plus assez d'argent sur moi pour avoir quelque chose de correcte. Ma mère était là avec mes soeurs qui regardaient les dessins animés à la télé. Ma mère m'a dit qu'ils m'avaient attendu hier sur un ton de reproche style la part qu'elle avait cuisiné pour moi avait été gâchée. Soeurette deux voudrait un chien, ce serait pratique dans ce genre de circonstances, je me demande pourquoi ils le font pas. Après être passé en coup de vent en l'absence de mon père, je me suis changé dans les toilettes d'un restau de ramen dans lequel j'ai mangé plutôt que chez moi. J'ai plus de sous, ce soir je serais obligé de rentrer... mais c'est pas grave, après avoir cassé la gueule de ces quatre types voir mon père ne devrait pas trop me taper sur les nerfs. Dans les entrepôts les bruits sont amplifiés à cause de toute cette tôle. Quand on fait silence on entend très bien la mer, comme quand on colle ses mains contre ses oreilles. C'est un bel endroit. J'y ai passé une heure ou deux sans m'en rendre compte avant que les autres crétins ne se pointent. Ils sont venu à deux, les deux potes ensembles, les autres ne viendraient probablement pas du tout. Faut être inconscient ou trop innocent pour venir à ce genre de rendez vous. Ca à l'air d'être leur cas à eux. Finalement un troisième s'est ramené dans la chorégraphie de façon improvisé alors qu'on en était au climax du ballet. C'est excitant comme ça !
Il se défoule en rigolant, sa technique est bien meilleure que les deux potes, son instinct à éviter les coups à des origines lointaines. C'est facile ! Les sons qui se répercutent sur les paroies métalliques de l'entrepôt lui donne comme une vision à 360°, il n'a pas choisit cet endroit juste pour faire comme dans les films, il le connaît bien, les autres sont trop innocents et finissent par s'enfuir, le laissant seul, complètement saoulé. Deux ont laissé des gouttes de leur sang ici, l'un d'eux même une belle giclée, l'autre a eu de la chance ou n'avait pas un si mauvais niveau que ça. Le vrai combat, qui avait commencé avec l'arrivée du troisième, n'avait duré qu'une vingtaine de minutes. Le brun était en sueur mais n'était pas vidé de toute son énergie et en était très frustré. Il allait se vider de cette énergie incontrôlable contre les murs quand il entendit quelqu'un courir. Des pas qui couraient puis interrompaient leur course pour quelques pas et la reprenait, la marche de quelqu'un de fatigué qui refuse de s'arrêter. Le brun se raidit en écoutant cette personne se rapprocher de lui par derrière et fit volte face au moment où elle pénétrait dans l'entrepôt. Il ne s'attendait pas du tout à ça. "Lui", après avoir couru avait les joues toutes roses à cause de sa peau si blanche. Il ne porte qu'une chemise pas entièrement boutonnée alors qu'il fait froid au bord de la mer à cette saison. Le contraste entre l'air ambiant et la chaleur de son propre corp le fait trembler comme un petit animal fragile. Ses cheveux fins sont en bataille. En partie parce qu'il avait prévu de le faire avant de se retourner et aussi pour l'empoigner avant qu'il se s'écroule, le brun s'est précipité sur lui sans savoir ce qu'il allait faire ensuite. _Wah ! hum/ah! Ca fait mal.
* Son contact est encore douloureux, comme la première fois, pourtant je ne souhaite pas le fuir...*
* Durement plaqué par moi contre le métal glacé, il me regarde avec un air mi-soulagé mi-contrit, comme si il voyait le Christ et n'émet aucune résistance. Cet air pitoyable qu'il prend ouvertement devant moi m'agace car ça éveille en moi une violence dont je ne comprend pas la raison. Il essaye de me sourire et se rend compte que ses lèvres sont desséchées, il passe le bout de sa langue dessus, il ressemble trop à un chaton.*
* Brusquement il a prit mes lèvres avec les siennes, me faisant ouvrir la bouche pour entrer dedans. Ce contact intrusif est dérangeant, mais à travers le goût laissé par ses cigarettes il me fait partager ainsi le goût de son combat. Le sang frais sur le mur et sur le sol, c'est lui qui l'a fait couler, mais du sang s'écoule aussi dans sa bouche et sur ses lèvres je sens la chaleur intense de son corps et le rythme encore affolé de son coeur. *
* Il a le goût d'un produit de toilette. Ca ne m'étonne pas et ça m'émeut d'en savoir un tout petit peu plus sur lui, sur ce qu'il a fait avant, pendant qu'il était seul. *
sans déconner, même mes ti chapitres y sont trop long pour un message, je vais donc devoir faire pleins de post T.T | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:10 | |
| suite des choses perverses: - Spoiler:
Il veut tout savoir de ces moments d'intimité, son corps le lui dira. Il passe ses mains sous la fine chemise débraillée, c'est tellement facile, ce corps est si lisse et si doux que ses mains le parcourt plus vite qu'il ne voudrait. Dès qu'il relâche un peu son éteinte ce corps glisse le long du mur qui le soutient, semblant l'inviter à le tenir plus fermement. Le brun ne se fait pas prier et l'empoigne, le serre contre lui, cherche à l'ancrer solidement à lui, prend ses jambes, le manipule comme une poupée, le décolle de ce sol qui semble l'arracher à lui en le posant sur ces hanches. De ses lèvres bouillantes il parcourt le corps frissonnant du blond, au fur et a mesure qu'il descend le long de son torse il veut descendre plus, tout connaître. Il fait remonter le corps le long du sien, amenant au niveau de ses lèvres ce qu'il veut embrasser jusqu'à faire passer les jambes fines de sa poupée par dessus ses épaules. Il enlève le tissu au fur et à mesure qu'il le gène mais ainsi ces bras ne sont plus libre, il ira "là" coûte que coûte, il décolle le blond du soutient du mur et suis sa chute, il le soutient à peine, ne prêtant pas attention à ses cris. Un fois le corps posé par terre il peut s'atteler à tirer son pantalon jusqu à ses chaussures, peut être juste pour voir nues les jambes qu'il a senti serrer son corps. Prit par sa propre excitation il se replie sur lui même, plonge les mains dans ses propres vêtements. Le corps dénudé récupère son attention en laissant échapper de petits sanglots qui le font tressaillir. Dans un mouvement pour se raccrocher à quelque chose il bascule sur le côté, se tournant à nouveau vers le sol pour s'y blotir. Sans comprendre, le brun se sent à nouveau ému et veut à nouveau que ce corps s'accroche au sien plutôt que de se terrer sur le sol en béton. A nouveau il l'empoigne et le colle contre lui. *Je ne veux plus que tu pleures, que tu t'excuses.* Guidé par son désir le brun ne peux s'empêcher de se conduire en homme. A ce moment il apparaît au brun qu'il a trouvé la solution qu'il cherchait pour attacher ce corps au au siens. Le blond aussi semble comprendre et cherche à se raccrocher au brun de ses propres forces mais l'autre ne comprend pas ses gestes pour se retourner vers lui et utilise sa violence pour l'immobiliser tandis qu'il prend de l'assurance dans son mouvement à l'intérieur de son partenaire. Après un moment d'hésitation le blond accepte sa domination et se laisse aller dans ses bras. Assez vite le brun le relâche et s'éloigne. Doucement, hésitant après l'interdiction qu'il en a eu l'instant d'avant, le blond se retourne et se rapproche. Avec surprise le brun le découvre dans le même état que lui tout à l'heure, mais le regardant fixement au lieu de s'occuper de son propre corps. Est ce qu'il ne sait pas quoi faire? Se sentant inhabituellement sans gêne vis à vis de celui qu'il vient d'explorer, il fait pour lui ce qu'il sait faire comme réponse à cette situation, avec sa main. L'effet sur le blond se fait vite sentir les laissant tous les deux fébriles.
_Pardon, j'avais froid. fit une petite voix gelée Il le reconnaît tout de suite "lui" à cette façon de s'excuser, avant de se rappeler ce qu'il vient de faire. _ T'es pas encore parti ? Se rendant compte qu'il n'aurait pas dû lui dire quelque chose qu'il puisse prendre pour un reproche, au vu de sa propension à se sentir coupable, il le serre un peu contre son torse où il s'est blotti. Il a ouvert le sweat-shirt du brun pour s'en couvrir en se collant de tout son long contre lui. Il est si mignon. _ Je t'ai pas fait mal ? _ Je ne crois pas. _ "Je ne crois pas", quelle drôle de réponse... _ Tu me trouve bizarre ? _ Oui _ ah ... Pard/ _ Non ! ...ne t'excuses pas lui dit le brun en l'embrassant pour le faire taire. _ Makkuro ...ce que tu m'as fait c'était/ _ Ca n'était pour aucune raison particulière, je sais pas!! ... tu m'en veux ? _ Non, il n'y a pas de raison, je suis content. _ Je suis désolée, je vois bien que je n'aurais pas dû. _ Non ! C'est moi ! *C'est toi? c'est quoi encore ces conneries?* J'ai dis "je ne sais pas" parce que j'étais troublé ! Tu ne m'a fait aucun mal, n'en doutes pas ! Mais moi je...je...je sais comment on fait les bébés !!! ...mais ça ne m'était jamais arrivé à moi... _ Ah ! ah aha ah Tu es trop mignon. Mais quand tu dis que ça ne t'étais jamais arrivé tu veux dire que tu n'avais jamais *bandé et jouie mais j'peux pas dire ça*... enfin, c'est pas techniquement impossible ça, pour un garçon ? Ca arrive forcément non ? _ Il paraît...ça ne serait pas la première chose qui arrive aux autres mais pas à moi. _ Comme ? _... _ Tu veux pas répondre ? _ avoir de l'acné ? Le brun rit à cette réponse. Comme le joli blond lui rendit son sourire en continuant de trembler comme une feuille Makkuro enleva sa manche droite pour que Momoïro y passe son bras et qu'ils partagent équitablement ce sweat-shirt qui était le seul vêtement chaud qu'ils avaient. Le blond accepta l'offre sans la moindre crainte prouvant ainsi qu'il ne regrettait vraiment pas ce qu'il c'était passé une ou deux heure plus tôt. Comprenant cela le brun le serra contre lui en essayant d'être tendre. Il était partagé entre un peu de culpabilité et l'intuition d'avoir fait quelque chose d'important qui allait dans le sens qu'il souhaitait suivre avec "lui". _ Cet endroit n'est pas très confortable, désolé. _ Tu l'as choisit parce que c'est un endroit que tu aimes n'est ce pas ? _ C'est vrai. ...Aller viens, je vais t'amener dans un endroit mieux ! Mais il va falloir marcher pas mal, est ce que ça ira ? _Oui fit Momo en s'inclinant, *même s'il était collé face contre moi la volonté de son mouvement était perceptible dans la contraction de ses muscles au moment où il a parlé.* marcher m'aidera à me réchauffer. Nous sommes parti toujours habillé dans ce même sweat-shirt, heureusement que c'était un over sise. Dès qu'on est sorti de l'entrepôt Momo a regardé les étoiles. Il a regardé le ciel pendant un moment, se laissant entièrement guider par moi. J'ai remarqué qu'avec nos corps liés ainsi il était possible de savoir tout le temps où l'autre regardait, quand il était surpris, quand il se laissait aller, quand il regardait dans le vague. Pendant tout notre chemin pour sortir des entrepôts en se dirigeant vers la mer Momo n'a pas cessé de scruter les lieux. J'ai su qu'il sentait aussi bien mon corps que je sentais le sien car pas une seule fois il n'a trébuché, levant les jambes en même temps que moi pour franchir les obstacles invisibles dans la nuit. Quand on a atteint la plage j'ai eu envie de relâcher mon attention et de courir, j'ai senti Momo partir en avant, attiré par le bruit du ressac et je n'ai plus hésité, nous avons couru ensemble jusqu'à la mer, à la limite de s'amuser dans l'eau glacée mais nous rappelant que nous n'avions pas de change on s'est juste mouillé jusqu'aux genoux. Pour arriver là où je voulais aller la seule façon de se repérer dans le noir complet est de suivre le chemin pour aveugles délimité par le sac et le ressac en marchant dans l'eau. Momo ne s'est pas plaint une seule fois que c'était difficile, long, ou que l'eau était glacée, je lui en était vraiment reconnaissant. Je me suis demandé un moment si j'avais bien fait d'entreprendre cette expédition avec lui mais son attitude m'a rassurée. J'ai eu le sentiment d'avoir appris beaucoup de Momoïro cette nuit. Je me sentais comme un conquérant qui aurait définitivement posé le pied sur le territoire qu'il convoite et ne doute plus de le posséder entièrement victoires après victoires. Alors que je découvre un Momo que je n'avais pas imaginé, persévérant, capable d'endurance, m'accordant sans poser de questions toute sa foie, je le regarde avec passion, exalté par la perspective de le découvrir entièrement et de me l'approprier. _Momo (?) chuchotais-je pour ne pas rompre le silence qui nous avait unis jusqu'ici. Il fallait qu'on soit libre de nos mouvements pour escalader les quelques rochers donc je l'emmitouflais seul dans le sweat. _ Viens.
Il m'a guidé doucement sur les rochers humides. Comme il était là je décidais de ne pas avoir peur des choses bizarres sur lesquelles je posais les mains, des coquillages, du lichen. L'endroit aimé de Makkuro était un amas de rochers plats qui entrait dans la mer sur un quinzaine de mètres. Sur notre gauche, à perte de vu, les lumières de Tokyo by night que la crique nous cachait, sur notre droite la zone industrielle portuaire, en face de nous les étoiles et la mer à l'infini. Mo_ Pardon, à cause de moi tu as froid. Ma_ heéiiin ! Comment tu peux penser à ça dans un endroit pareil ! Mo_ Je suis désolé, parce qu'à cause de moi ça n'est pas parfait, mais ça ne veut pas dire que je ne suis pas sensible à la féeries de cet endroit.... [soudainement, sans raisons, Momo a fondu en larmes.] Mo_ Merci de m'avoir emmené ici ! [Le brun le prit dans ses bras et entreprit de le bercer doucement.] Mo_Pardon, ...ce, ...c'est parce que, ...c'est beaucoup d'émotions pour moi ce qui s'est passé ce soir. [Il fut satisfait de voir son compagnon se calmer rapidement et lui rendre ses caresses.]
Ce soir là, nous avons parlé des endroits que nous aimons et où nous aimerions aller ensemble. On s'est rendu compte que l'un comme l'autre nous n'aimons pas beaucoup les endroits où il est coutume d'aller en amoureux, mais on a pensé que si on y allait ensemble on aimerait peut être donc on y irait quand même. J'ai appris que Makkuro aime beaucoup les endroits d'où on peut voir les étoiles.
J'ai appris que Momoïro avait cinq endroits qu'il aimait bien rien que chez lui ! Notre rendez vous s'est fini quand je l'ai raccompagné jusqu'à une station de métro d'où il a put rentrer chez lui. Il m'a assuré qu'il était à l'aise avec le métro et qu'il n'aurait pas de difficultées même si c'était la première fois qu'il prennait cette rame. Je lui ait assuré qu'il n'y avait aucun problème pour que je rentre chez moi top-less et à pied. Nous nous sommes souri, il s'est incliné plusieurs fois. Quand la rame est partie je me suis dirigé vers chez moi en me sentant une responsabilitée nouvelle.
Alors que je voyais mon reflet dans la vitre de la porte, l'image dans le miroir de la coiffeuse m'est revenu à l'esprit, mon corps de garçon avec mon visage maquillé. [Il pose le front sur la vitre et les mains sur son corps. "Cette image" était honteuse et pas naturelle, elle était le signe d'un dérangement chez lui qui était peu être une maladie (?) ]
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| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:12 | |
| chapitre quatre _ entre quatre yeux- Spoiler:
Quelle sensation étrange. Comme l'impression d'avoir quelque chose de plus à porter mais ce n'est pas un poids gênant, au contraire c'est comme quelque chose de cotonneux qui m'enrobe, mon corps est tiède, même s'il fait froid, je me sens bien. C'est d'avoir unis mon corps au siens. Etre avec quelqu'un c'est à la fois une responsabilité et un réconfort, "plus on a de gens à protéger, plus on devient fort", cette phrase entendu dans un manga était vrai, maintenant je veux protéger Momo ! C'est dans cet état d'esprit presque en transe que je suis arrivé chez moi. Normal, je viens de vivre une révélation....notamment celle de mon homosexualité. Mais ça ne me semble pas la plus fondamental: je peux aimer quelqu'un, quelqu'un peut m'aimer, malgré ma violence, malgré mes silences, quelqu'un souhaite me revoir. Ca change tout. _ Père, vous ne dormez pas encore ? _ Tu rentres encore à la maison au petit matin, tu te crois où ? _ Vous me posez toujours cette question père, et je vous réponds toujours "chez vous" _ Exactement et/ _ vous ne trouvez pas ça triste, je déteste cet endroit ! _ Comment ?!! Petit merdeux...et nous tu crois qu'on t'aime ici, tu viens prendre du fric et tu te barres ! _ Merci de me le dire clairement, père. Mon paternel a commencé à grogner ce qui était le signe que notre conversation l'insuportait déjà. Faut dire que l'alcool affectait beaucoup son éloquence et que si il avait bu du whisky, de la vodka ou du saké en m'attendant depuis la fin du repas jusqu'à maintenant il avait eu le temps d'en boire beaucoup. C'est vrai aussi que je n'ai pas donné les bonnes réponses ce soir et que je l'ai énervé vite. Il va commencer à me frapper en continuant notre conversation sur le même ton puis il va continuer de me frapper en se lançant dans un monologue où il sera peu être question de son propre père, de la famille, de notre nom. Je ne pourrais m'empêcher de prendre en compte que s'il peut continuer de débiter ce discours en étant aussi saoul et aussi en colère c'est qu'il doit l'avoir entendu encore et encore dans les même conditions que moi, alors une certaine empathie pour cet homme m'enlèvera la rage qu'il m'aurait fallu pour trouver la force de me défendre contre lui, je ne pourrais plus qu'encaisser. Mais pas ce soir, ou plutôt ce matin. Parce que Momoïro est si beau et si fragile. Il y a quelques heures mon corps s'est unis à ce corps si beau et maintenant nous sommes liés. Je ne peux te permettre de manquer de respect à Momo en maltraitant mon propre corps. Momo a accepté que mon corps soit lié au siens donc je dois respecter mon corsp maintenant. Alors ne touche plus à mon cul, salaud que je déteste !! parce qu'il appartient à Momo maintenant ! Je ne te laisserais plus m'humilier parce que je veux être digne de lui tu comprends. Comme d'habitude, tout ce que j'aurais voulu dire à mon père je n'ai pas pu le dire et une seule syllabe est sortie: _ Non !! J'ai mis tout ce que j'avais sur le coeur dans ce cri catharsique qui a dû alerter mes soeurs et ma mère dans leurs chambres mais je savais qu'elles ne se montreraient pas. A la longue que mon père me le fasse remarquer je commençais à trouver dégoûtant aussi mon comportement. Rentrer à la maison, en repartir avec des bleus et une réserve d'argent, le dépenser, devoir rentrer. Je ne veux plus gagner ma subsistance en recevant des coups.
Il a envie de le battre et de le rouer de coup de pieds en lui criant "Je te hais, Je te hais" Mais pourtant face à lui il ne fait que pleurer et serrer les points avec rage. C'est parti tout d'un coup, après avoir lentement reculer jusqu'à être bloquer par le bureau, instinctivement soumis au scénario habituel, qu'il a rompu avec des années de mauvaise habitude. Ce geste il l'a déjà accompli en rêve alors il n'a pas eu l'impression de le faire réellement quand il a esquivé la main qui allait le gifler puis profita de son élan déstabilisé pour la plaquer sur le bureau et de son autre main la clouer là avec le presse papier en argent. Comme un chat apeuré, ou voulant suivre le scénario de son rêve où il renvoyait le geste humiliant à celui qui le lui avait fait subir trop de fois il le griffa violemment au visage avant de s'enfuir, se vengeant sur le mobilier de ne pas pouvoir détruire cet homme encore plus. Il pense qu'il ne pourrait être satisfait que s'il le tuais. Avant de s'éloigner de cette maison avec l'intention de ne plus jamais revenir, il la regarde une dernière fois. A défaut d'avoir affronté et vaincu celui sur lequel s'acharne son ressentiment il a détruit la déco. C'est minable. Il s'en va sans avoir réussit à faire face, ni a ses sentiments, ni a son père, ni au reste de sa famille. Il écoute un moment son père crier en le cherchant, il ne s'est pas rendu compte qu'il est déjà parti, ce n'est qu'un ivrogne. Il tourne le dos à cette maison en pensant subitement que dans sa chambre il y a ces pilles de mangas et qu'il ne les retrouvera jamais, c'est vraiment dommage. Cette pensé futile lui fait prendre conscience qu'il n'a pas de regrets. Le jour se lève, la fatigue le submerge, la meilleure chose à faire est de dormir quelques heures dans un jardin public.
_Tadaïma. Shoubi ? tu ne dors toujours pas ? _ Huuum, non, pas tout à fait ...ça va ?!! _ Oui, ne t'en fais pas, c'est juste une bêtise. _ Viens me la raconter. dit elle en relevant les couvertures pour l'inviter à la rejoindre dans le lit double. _ Je viens, deux minutes. Il alla poser le swet dans son armoire, soigneusement, en prenant soins de le mettre dans un sac en plastique pour conserver la précieuse odeur de cette soirée. Après quoi il fini de se déshabiller au pied du lit où il est invité avant de se glisser dedans. _ Quelque chose ne va pas (?), j'ai lu ton mot, je pensais que tu serais heureux d'y être allé, pardonne moi mon chéri. J'aurais dû ne pas m'en mêler hein... _ Ce n'est pas de ta faute. J'ai pris seul ma décision et je suis heureux d'y être allé. _ Eh ben, on dirait pas. _ Est ce que tu crois que je pourrais être malade ? _ Tu n'as pas l'air d'évoquer un rhume...? _ Je veux dire, le fait que je sois un garçon mais que je sois si peu un homme. Je préfère la littérature aux maths, je passe trop de temps dans la salle de bain, mes programmes préférés à la télé sont les dramas, je lis pas le Jump, je pratique aucun sport, je suis pas doué en sport même au niveau des cours obligatoires. _ Ca n'a pas l'air d'être si grave comme symptômes... _ Ce soir j'ai fait l'amour avec un homme. [elle va pour le prendre dans ses bras] Je ne veux pas que tu ais pitié !! cria t'il en la repoussant. _ Je n'ai pas pitié. Perdre sa virginité arrive souvent à ton âge. C'est normal que je veuille prendre mon bébé dans mes bras quand il pleure non ? ... Tu as dis que lui, c'était un "homme", pourquoi lui et pas toi ? _ Il est fort, il sait se battre _ Et c'est tout ? _ Il m'a donné sa veste parce que j'avais froid; il s'est occupé de moi, il m'a raccompagné quand j'étais perdu, il m'a fait l'amour. _ Ce qui te dérange c'est qu'il t'a traité comme une femme, ça ne veut pas dire que tu n'es pas un homme _ Mais si ! J'aurais dû le rejeter normalement...mais j'étais bien quand il me traitais ainsi. _ C'était bien de passer la nuit avec lui ? _ Oui ! _ Tu as été ému qu'il soit le premier ? _ Le premier de quel classement ? _ Le premier à te faire un gros câlin ...quand tu dis que vous avez "fait l'amour" vous avez/ _ Il m'a pénétré, comme si j'avais eu un corps de fille. _ D'accord, je vois. ...Il ne t'as pas fait de mal hein ? _ Il m'a posé la même question. Ca veut bien dire que ce n'est pas normal: j'aurais dû détester ça. _ Je n'ai pas dis ça, lui non plus _ Parfois quand tu n'es pas là, j'entre dans ta chambre et j'utilise tes produits de maquillage. _ ah ah ah, mais tu n'en a jamais acheté. Acheter du maquillage ne veut pas forcément dire que c'est pour toi, tu aurais pu faire un cadeau à ta copine, c'aurait été très facile, mais tu veux utiliser le mien n'est ce pas ? parce que je te manque, ce n'est pas "mal" du tout, tu réagis ainsi pour ne pas me gêner n'est ce pas ? En t'accrochant à des choses fétichistes, tu es ainsi depuis que tu es enfant. _ Mais pourquoi j'ai aimé ça ?! _ Peut être, parce que tu l'aimes ? _ Ce n'est pas normal, mon corps aussi a aimé ça. _ Ton corps réagit selon tes sentiments, ce n'est pas anormal, au contraire c'est très humain, ça prouve que tu es un homme, Momoïro. Tu es si souvent seul, c'est bien que tu te sois attaché à quelqu'un. _ Pourtant je ne me suis jamais senti aussi seul que depuis qu'il m'a laissé dans le métro, et des pensées tordues ont commencées à m'envahir à ce moment là. _ Eh bien, tu es vraiment amoureux toi. _ Tu crois que j'ai le droit ? Aimer un homme...c'est lâche, non ? Je devrais protéger une fille au lieu de me laisser protéger. _Ah mais ! Parce que tu crois qu'une femme ne ressent pas le désir de protéger celui qu'elle aime ?! Elle est bien bonne celle là ! Ca marche dans les deux sens. Trouve la façon dont il a besoins d'être protégé si tu veux le protéger. Elle est parti dormir dans le lit de Momoïro en le laissant seul dans le siens. Il a besoins de réfléchir.
Les soupirs d'une petite fille en sailor fuku [1] qui n'ose pas s'approcher de lui pour récupérer son ballon en plastique gonflable le réveille en douceur. Il le fait rouler vers elle d'un petit coup du bout des doigts. _ Arigatö gozaïmasu et elle retourne en courant avec ses amies qui portent le même sailor fuku, elles viennent sans doute juste de quitter l'école en ce début de samedi après midi. Il se rappel qu'il a des choses à faire, des décisions à prendre aujourd'hui et se résout à aller voir la seule personne qui peut l'aider, un senseï qu'il a rencontré pour la première fois quand il avait l'âge de ces gamines. Ca fait un moment qu'il n'est pas retourné au dojo. _ Senseï !! Oups, hihi Ce mec a les cheveux long détachés et emmêlés, un pantalon de sport noir crade qui sens les relents du port et des grosses botes en cuir noir renforcé de métal ouvertes autour de ses mollets qui donnent une envergure impressionnante à ses pas. Tous les élèves du cour de kendo le regardent. _ Gomen nasaï ! Je reviendrais plus tard ! _ Surtout pas. Mak-ku-ro-kun. Tu t'assois là et tu attends la fin du cour, sans quoi je ne serais pas tranquille. _ Oui Senseï. Le personnage d'héroïc fantasi s'est assit en seïza sur le côté de la salle et les élèves ont eu bien du mal à se concentrer pendant ce cour là. Quand le maître du dojo a invité le garçon à aller se doucher également à la fin du cour, beaucoup des jeunes kendokas ont prudemment choisit de sauter exceptionnellement cette étape. Makkuro est resté sous la douche jusqu'à ce que les élèves soient tous partis. _ Makkuro-kun, des fringues à toi que je devais te rendre depuis un moment et une serviette. _ Merci Senseï, j'avais pas pu prendre de douche depuis jeudi soir ! _ Que vaut l'honneur de ta visite à mon humble dojo, à par que tu scouates mes douches ? _ J'ai quitté ma maison, définitivement. _ "définitivement", voilà un mot bien sérieux. _ Je suis sérieux Senseï ! déclara t'il en sortant de la salle des douches avec une moue renfrognée. _ Mais que se passe t'il ? répondit le propriétaire des lieus en sur-jouant la question pour montrer qu'il prenait les déclarations de Makku pour des enfantillages. _ J'aime quelqu'un. _ En plus de moi ? [sur le même ton] A ces mots Makku se précipita sur lui en l'enlaçant. _ Faut que tu m'aide Senseï, je ne retournerais plus jamais chez moi, je ne peux plus supporter d'avoir une vie aussi minable alors que j'aime quelqu'un, je ne veux plus jamais être minable. Senseï ne semble pas surpris mais néanmoins troublé par les débordements tendres du jeune garçon. _ Eh bien. C'est plus sérieux que je ne pensais. _ J'ai déjà dis à mon père que je ne rentrerais plus, je ne reviendrais pas là dessus. _ Si tu estimes que tu es prêt... Comment vas tu assumer ta subsistance sans ta famille ? Tu comptes sur moi pour ça ? Je ne pense pas être autant à la hauteur que tu l'espères... je peux t'héberger gratuitement au dojo mais pour ta nourriture il faudra que tu travailles ailleurs aussi. Tu comptes arrêter le lycée je suppose ? _ Surtout pas !! _ afff, tu es dans une situation vraiment difficile alors _ Tu me re-donnerais des cours ?!! (gratuitement) J'en ai vraiment besoins. _ Pour ça d'accord. Tu sais que c'est un plaisir pour moi d'avoir un élève doué. ...Si tu veux continuer le lycée alors je pourrais peu être t'aider plus. _ Inutile. Tu me cache déjà de mon père et tu m'enseigne à devenir plus fort depuis longtemps, alors je vais te montrer que je peux être fort. _ Je vais regarder ça avec attention dans ce cas. _ Je dois partir cette après midi, j'ai beaucoup de choses à faire. _ Hum, je comprends. Rentre ce soir au dojo. * Il est parti comme une flèche, il déborde de motivation. Makkuro agit toujours comme un enfant ce qui ne fait pas soupçonner que ce qu'il vit et si difficile, au fond, il est vraiment mignon.* _ Eh ! Makkuro-kun ! ...prends ça. _ Un portable ? _ Mon numéro est dedans, selon ce qui se passe aujourd'hui, si tu ne reviens pas, garde contact. _ OK, mais je reviendrais. _ J'espère, je compte sur toi pour pouvoir donner des cours d'un niveau un peu plus élevés^^ . Je serais déçu si tu te désistes ! *aaahhf, il est parti sans chichis, comme quelqu'un qui va revenir, croyons y.*
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| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:14 | |
| suite du chapitre quatre: - Spoiler:
Un autre travail le reste du temps tout en continuant le lycée, il a déjà une idée assez précise de ce qu'il pourrait faire. Le seul boulo où on pourrait accepter un mineur marginal comme lui et qui soit à peu près légal. Du moins il n'a pas d'autre idée. C'est plutôt quelqu'un de sociable, dans son milieu, la nuit, il connaît des gens à qui il pourrait demander du travail. Arf, ces endroits sont fermés l'après midi, il faudra attendre le soir. Il s'assoit sur le trottoir. Son nouvel amant lui manque. Où pourrait il être à cette heure ci, on est samedi...voyons, connaissant Momo...Il fait parti du club de littérature étrangère. Les mythe nordiques le passionne depuis l'enfance mais il a avouer lire souvent des romans d'amour et ne pas trop aimer la poésie. Parmis les endroits qu'il aime il a cité la bibliothèque du lycée. Il doit vraiment être attiré par les bouquins pour être allé la visiter dès la première semaine. Elle est ouverte le samedi pour les clubs, celui de Momo doit en faire parti...Il est déjà 17h, ça dure combien de temps la réunion d'un club de littérature étrangère ? Rien que d'imaginer le groupe réunis dans la bibliothèque du lycée ça lui paraît long: ils y sont peut être encore. Je pourrais peut être le voir. Aller jusqu'au lycée en courant est rapide trouver la bibliothèque beaucoup moins. Dans les anciens bâtiments ? Ce campus est vraiment grand en réalité. J'ai fini par tomber sur un senpaï qui savait, lui même revenait de son club. Le monsieur s'est fait un plaisir de me dire tout ce qu'il savait sur l'histoire de cette bibliothèque ! Mais je m'en tamponne moi ! Je n'ai rien écouté et je n'ai fait que chercher Momo parmi les élèves qui rentraient de leur club. Si je le loupe à cause de toi je te , oh, putain ! J'ai envie de le revoir.
Après s'être endormi en pleurant et réveillé en sueur le garçon blond a minutieusement tenté de remettre les choses en place, se laver, mettre un uniforme propre. C'est un uniforme de garçon, il est un garçon. Mais ça ne marche pas, il fond en larmes une nouvelle fois. Shoubi a laissé un long mot. Il décide de déjeuner même s'il est complètement décalé dans les horaires puis de se rendre sans attendre à la bibliothèque pour y faire le point avant l'arrivée des autres. il ne veut pas que pour la première réunion du club on le voit ainsi ébranlé. L'homosexualité innée ou acquise, condamnée par la Bible, pas par le Budo...Après avoir lu attentivement les avis de plusieurs personnes qui s'étaient permis d'écrire sur son problème, il décide de croire plutôt les mots de Shoubi. Elle n'a pas tord de remarquer qu'il n'a jamais revendiqué d'identité virile avant cette nuit. Son goût pour l'ikebana et ses passions successives pour différentes idoles partagées avec les petites filles de sa classe lorsqu'il était au primaire n'ont jamais été pris pour des symptômes inquiétants, pas plus que ses lectures originales pour un garçon de son âge au collège. Il avait plutôt revendiqué son droit a être dispensé de cour de sport une fois par mois lui aussi (indisposition psychologique). A cette époque, rester sur le banc de touche avec un roman d'amour pendant que ces camarades se provoquaient mutuellement en faisant des pronostiques sur leurs chances de devenir pros dans plusieurs sports qui les passionnaient sur le moment, ça l'amusait, en réalité il aimait les regarder. Finalement, qu'il s'agisse d'une fille ou d'un garçon, ce qui est important c'est qu'il aime cette personne et qu'il en est aimé en retour. "Cela est si merveilleux, pourquoi le gâcher en se posant de drôles de questions." Shoubi peut parfois aussi donner de bons conseils. Makkuro l'aime même s'il n'est ni vraiment une fille ni vraiment un garçon, ou s'il est un garçon homo [faudrait s'y résoudre quand même]. Les premiers membres du club de littérature, qu'il a rencontré en milieu de semaine arrivent et le force à finir rapidement ses réflexions existentielles. En conclusion, il peut toujours lire, faire les choses qu'il aime, il aime cette personne, cette personne n'est pas gênée par son corps de garçon, donc être homosexuel, ce n'est pas si grave que ça. Il sourit à ses senpaïs. Le club de littérature étrangère rassemble beaucoup d'élèves très doués du lycée Tenjo. _ Ici on ne parle pas seulement de livres étrangers mais plutôt de livres étranges; parce que le but principal est de s'amuser. commence un senpaï en riant. _ Pour les questions sur les livres que vous devez lire pour les cours ainsi que pour l'anglais, l'allemand ou le français, vous bénéficierez de toute notre aide alors ne vous inquiétez pas. _ Vous savez qu'il y a un autre club de littérature à Tenjo. Contrairement à ce qui a été dit durant les présentations officielles des clubs, en réalité on aime les taquiner en ayant le plus possible des meilleures notes qu'eux dans nos domaines. D'où la remarque de Takuto-san, n'est ce pas ? Takuto-san, Tenko-san, se sont nos senpaï et les leaders actuels de notre groupe. Ils sont vraiment très beaux tous les deux. Ils n'arrêtent pas de rirent mutuellement à leurs propos. Tenko-san bouge beaucoup les mains quand il parle et il en profite régulièrement pour éffleurer des petits bouts de Takuto-san à ces côtés. En retrouvant une identitée univoque en tant que membre du club Momoïro arrête de se préoccuper pour les autres choses. En observant le comportement de Tenko-san avec son "ami" il est pris d'une envie d'être aux côtés de Makkuro lui aussi. Il ne lui dira jamais ses pensées du jour qui a suivit leur première fois, il faudra qu'il dise bien à Shoubi de ne rien dire non plus, de ne plus en parler, Makkuro serait surrement blessé, il est inutile qu'il sache, il se sent un peu coupable vis à vis de lui, quand ils se reverront ils se fera pardonner. Aaaah, l'idée de se faire pardonner le met dans un drôle d'état...
1_ un saylor fuku est un uniforme scolaire à col marin, le modèle ultra classique que pote notemment Saylor Moon
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| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:16 | |
| début du chapitre cinq _entre cinq heure de l'après midi et cinq heure du matin- Spoiler:
Il débarqua en trombe dans la bibliothèque et parcourus les rayonnages en courant avec ces grosses botes métalliques. Il découvrit avec soulagement que celui qu'il voulait voir n'était pas encore parti et se livrait à un drôle de jeu, marchant les yeux fermés en caressant la tranche des livres du bout des doigts de sa main droite. De quel labyrinthe essait il de sortir ? Le brun le suivit, désirant se perdre avec lui. Makkuro savoura un moment cette position privilégiée, à l'observer, quelques mètres derrière lui.
Une main se posa sur son poignet, arrêtant son parcours sur les tranches des livres. Il ouvrit les yeux et vit que la main l'avait bienveillamment rappelé à la réalitée sur le mot "love" qui constituait le titre le ce roman. _ Makkuro ? Makkuro se sent touché de voir son amant, tout chose à la sortie de son rêve éveillé, l'appeler doucement par ce nom, et un peu frustré de le trouver rêvassant sans penser à lui alors que lui même était obsédé par son chéri. Guidée par ces deux sentiments son autre main glissa le long du corps frêle de Momo jusque là où il lui faisait le plus d'effet pour le rappeler à lui et le posséder. _ Non arrête, pas là, pas ici... _ Ne t'inquiètes pas, il y a très peu d'étudiants qui restent à la bibliothèque scolaire le samedi après 17h. Il n'y a que toi, et moi je ne viens que pour lire en toi. Doucement mais sans attendre, le brun commença à ouvrir le pantalon de son amant et a le faire glisser le long de ses cuisses. Le blondinet, convaincu par les paroles de son seme, se penche en avant sur le rayonnage pour s'offrir à lui. Ne doutant plus de sa capacité à le prendre quand il veut et regrettant un peu de l'avoir accusé de le fuir en s'enfermant dans son rêve, il décide de prendre plus de temps pour s'occuper de lui. _ Pardonne moi. C'est toi qui a raison, si quelqu'un te voyais comme ça j'en serais fou de jalousie et qui sait ce que je pourrais faire.
[Après avoir rhabillé et langoureusement embrassé son amour:] _ J'ai besoins de toi... S'il te plais, laisse tomber la littérature et viens avec moi dans un endroit où je pourrais te câliner toute l'après midi.
Le brun dit cela d'une voix aguichante mais pensant quand même se faire jeter. Il avait compris que les livres comptaient autant pour son blondinet que le karaté pour lui même. _ Chez moi ? _ On peut chez toi ?! Tu m'amènerais ? _ Bien sur, puisque je te le propose. L'expression heureuse de son seme donna au blond un grand sourire et l'arracha pour de bon aux ténèbres de son rêve éveillé.
C'était super. On a marché ensemble dans la grande avenue commerciale à la sortie du lycée en se tenant la main. On s'est embrassé en attendant à la station de métro. J'ai découvert le trajet qu'il fait tous les jours. Il n'habite pas si loin du bahut, ça aurait été encore plus rapide si on avait pas fait une partie du trajet à pied mais il fait tellement beau et marcher avec lui est si agréable. Il habite dans un quartier chic, les loyers de cet immeuble doivent être limite astronomiques. Seuls à deux dans l'ascenseur, je me force à évaluer le prix au mètre carré pour ne pas craquer et sauter sur Momo... mais pourquoi il habite si haut ? _ Parce que Shoubi aime avoir une vue dégagée sur le ciel, au dessus de la ville. C'est très beau, tu vas voir. _ Shoubi ? Ta soeur ? _ Arf, non, c'est ma mère. J'ai pris l'habitude de l'appeler par ce nom. _ T'as pas de frères et soeurs ? _ Non, je vis seul avec ma mère. _ Ca fait bizarre de pas avoir pensé à te poser la question plus tôt. _ Oui, c'est étrange de se connaître si peu en réalitée alors qu'on a l'impression de se connaître si bien. C'est aussi pour ça que nous devons passer le plus de temps possible ensemble, n'est ce pas ? A peine entré il lut quelque chose dans un cahier entreposé dans l'entrée et m'annonça que nous aurions du temps car Shoubi rentrerait tard ce soir. _ Comme elle est seule pour t'élever elle est obligée de travailler ? _ En effet, mais elle aime beaucoup son travail, je pense qu'elle travaillerais beaucoup dans tous les cas. [...] Je vais te faire visiter un peu, dit il en chuchotant avant de déposer un baiser à peine effleurer dans le cou de son amant.
Cet appart, il ressemble aux photos dans les magazines, les meubles sont modernes avec quelques touches de kitsch. _ Tu m'avais déjà parlé de la vue, tu te souviens, ce soir là... _ Bien sur répondit il en étreignant son compagnon avec force, ce qui était rare pour lui et montrait que l'émotion de ce moment passé ensemble était toujours vive. _ C'est vrai que c'est magnifique... Momo le laissa contempler le spectacle, le front appuyé contre la vitre, et se dirigea vers la partie cuisine de la grande pièce. _ Tu préfères le thé anglais ou japonais ? Je sais préparer les deux. _ Tu sais faire la cérémonie du thé ? En vrai ? _ Oui, je l'ai appris de ma mère. [sur un ton qui exprimait l'évidence la plus naturelle] _ lol, intéressant...mais la cérémonie du thé n'est pas associée à de très bons souvenirs pour moi, je préfère de l'anglais, j'en ai jamais bu donc ce souvenir ne sera attaché qu'à toi. Momo s'inclina de façon caricaturale en riant _ C'est un grand honneur, je vais m'appliquer. Il a changé dans son comportement quand il est seul avec moi. Il commence à sortir de la vaisselle blanche à fleures roses et dorées puis: _ Je peux enlever ma chemise (?), comme j'ai un peu transpiré j'ai envie de/ _ Je veux le faire ! Momo se laissa enlever sa chemise en étant coopératif juste ce qu'il faut pour laisser à son amant le plaisir de le manipuler comme une poupée. Certaines choses sont bien quand elles ne changent pas.
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| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 15:17 | |
| suite du chapitre cinq - Spoiler:
_ Il est vraiment bon ce thé, je te promets de n'en boire que dans deux occasions: quand je serais avec toi et quand je serais seul et que je penserais à toi. _ Je souhaite que tu ais de nombreuses occasions d'en boire alors. Momo prit soin de poser nos deux tasses en sécurité loin de nous avant de m'embrasser, ce qui voulait nettement dire qu'il me proposait des ébats fougueux.
Après qu'ils se soient longuement embrassé et mutuellement excités sur le canapé, Makku, se rappelant par hasard de ses bonnes intentions, entreprit de porter son partenaire dans un endroit plus large, le lit dans l'alcôve au fond de la grande pièce. _ pas là, attend. _ Attend ? Non alors ! Plus maintenant _ mais si-euh ! viens !
Momo m'entraîna là où il voulait, je cédais à son caprice, si il voulait que ce soit là je m'en chiffais, il m'a déjà trop tourné la tête, bordel. Mais il semble être dans les même dispositions car il adopte sur le lit double une position très claire. _ Je t'aime.
Je répond tout de suite à l'invitation qui comble si bien mes souhaits. _ C'est douloureux ?
Quelle question stupide, je le ressens bien, pourtant j'espère qu'il va répondre non et me laisser continuer. En se cambrant davantage, il laisse tomber ses épaules sur le lit et tend ses bras en arrière pour agripper mes cuisses, me tirant ainsi de tout son poids vers lui pour m'empêcher de me retirer. _ Ca va. C'est que, je ne suis pas encore trop habitué. Je me demande quelques secondes si je dois accepter ce cadeau trop beau. _ Merci mon ange, t'assures.
C'est tellement bon, tellement meilleur que ce que j'ai connu avant, que je n'imaginais pas et que j'ai du mal à gérer à ces sensations. J'essaye de rester juste assez conscient pour avoir en plus la satisfaction de sentir l'état dans lequel je le met. _ Ha hum / ha hum [embrasse les épaules fébriles de son partenaire] [se retire doucement] [le serre pulsionnellement dans ces bras à cause du gémissement trop mignon qu'il pousse à ce moment] [l'embrasse encore] Il le lache pour tendre la main vers une boîte à mouchoirs sur la tablette de nuit, mais hésitant à utiliser les objets de cette chambre de femme, le brun choisi plutôt de nettoyer son amant de son sperme et du sien en dégustant cela baiser par baiser. Ca l'exciste de prendre soin ainsi de celui qu'il aime. Il tente aussi de le soulager car il sait qu'il lui a fait mal. _ Tu veux recommencer ? _ Tu crois que tu en est encore capable, ça te fait mal non ? _ Ce n'est pas en nous en privant sous prétexte que ça fait un peu mal que mon corps va s'habituer à t'acceuillir en moi. _ ... Je sais pas si j'aurais autant de cran à ta place. _ hihi _ Tu n'as pas envie de le faire dans l'autre sens ? _ Ne me demande pas ça maintenant, s'il te plaît, je ne pourrais pas _ D'accord, alors laisse toi faire. Blesser le fruit de son désir n'aurait pas gêné le brun si ça avait été nécessaire pour obtenir ce qu'il voulait, mais si le fruit sacré s'offrait à lui aussi docilement alors il se sentait lâche et minable de lui faire mal par dessus le marché. Il fallait qu'il trouve une solution à ça. Au bout d'un moment que son seme le regarde dans les yeux, visiblement hésitant à le prendre malgré son désir, le blond lui vient en aide en se redressant vers lui pour embrasser ses lèvres: _ Tu sais, quand je dis que ça fait un peu mal, c'est mal dit. C'est surtout que c'est étrange, c'est tellement fort comme sensation que je ne savais pas que je pouvais ressentir des choses aussi fortes et ça me fait un peu peur alors dire que ça fait mal est une façon de me faire réconforter, pardonne moi. _ Pardonne moi aussi, ces sensations je les ressens aussi, elles sont si fortes qu'elles prennent le dessus sur moi et je n'arrive même plus à faire correctement attention à toi. On s'est senti soulagé de s'être parlé sincèrement. (Il n'y a que parce que c'est lui que je peux lui dire des choses si intimes, avec n'importe quel autre mec se serait pas pensable / C'est parce qu'il est un homme que je peux me confier à lui comme ça, avec une fille je ne pourrais pas me laisser aller à ce point.) On est resté enlacé l'un en l'autre jusqu'à ce qu'on commence à avoir froid, je ne pouvais pas détacher mon attention de nos deux corps dans le miroir de la coiffeuse. J'avais l'impression de la narguer et de lui prouver quelque chose en amenant le corps de Makkuro dans ce cadre. Ce corps bien plus virile que le mien. Il tourne le dos au miroir et je remarque que le bas de son dos est parcouru de fines cicatrices qui ressembles étrangement à des vergetures. _ Ta mère ne va pas bientôt rentrer ? _ Si. Et il faudrait que je prépare le repas avant qu'elle arrive. _ C'est toi qui fait la cuisine ?! _ Quand elle rentre tard du travail c'est normal non ? Je regarde toujours la télé en faisant la cuisine à cette heure ci, peut être que mon drama n'est pas encore fini. _ Tu suis les dramas à la télé ? Ca te ressemble bien. Allons y, ce serait dommage que tu le rate à cause de moi et puis je veux savoir ce que tu regarde tous les jours. _ Juste le samedi en fait, la série est en train d'être tournée. Voir Momo agir comme une vrai petite femme d'intérieur dans sa cuisine m'a rassuré par rapport aux activités qu'on venait d'avoir: ça n'a pas l'air de le traumatiser le moins du monde. Il est mignon. En même temps qu'il prépare le repas il suis avec attention le drama sur un deuxième poste de télé dans la cuisine. _ Eh, je reconnais cette série ! C'est celle qui fait scandale, une ancienne actrice porno y joue une professeur de lycée qui est amoureuse d'un de ces élève ! _ Et c'est réciproque, au début de l'histoire Matsuo avait une petite amie, mais il la plaque parce qu'il est obsédé par sa prof et il se rend compte que ce n'est pas que physique. Bon, depuis sa relation avec sa prof a pas mal évolué mais son ex petite amie est folle de jalousie, elle veut savoir pour quelle fille il l'a plaqué. Si elle découvre leur liaison ils auraient de grave problèmes tous les deux, on en est rendu là♥ _ Eéééh ben ! J'ai une mère et deux soeurs mais elles m'ont pas raconté les choses aussi en détails. Elles sont plus intéressées par ce que les magasines racontent sur l'actrice. _ C'est bête, les dramas sont fait pour que l'histoire soit amusante et les média ne savent pas gr/ pardon, je voulais pas dire de mal de ta famille, je m'emporte trop quand il s'agit de cette série. _ C'est rien, tu peux dire que ma mère et mes soeurs sont stupides, y'a rien de plus vrai. Bizarrement, quand c'est toi, je trouve ça mignon de te voir aussi passionné. _ Tadaïmaaaa Ouf, je suis HS ! ....ohayo gozaïmasu, bel inconnu dans mon sofa
à dit la jeune femme qui venait de rentrer et de s'affaler dans le canapé à côté de moi avant de me voir.
(Makkuro)_ Euh, ohayo...gozaï_masu
(Momo)_ Shoubi, c'est Makkuro, Makkuro, Shoubi, ma maman
(Shoubi)_ Désolée de t'avoir fait peur ! C'est vrai que je suis effrayante quand je rentre du boulo aussi tard ! Je suis dans un tel état ! Je vais me laver un peu pendant que tu fini de préparer le repas, Momoïro, je vous rejoins vite.
_ C'est ta mère ça ? [intonnation bizarre]
_ Comment ça "ça" ?
_ "ça" comme "la fille dans la télé" !! a crié Makkuro sans prendre garde à ce que Shoubi pouvait entendre dans la salle de bain et en pointant le doigt vers son image dans le générique de fin.
Momo s'inclina devant moi comme à son habitude et j'ai cru qu'il allait s'excuser de ne pas m'avoir dit un truc pareil. _ Tu es le premier à savoir, mais puisque c'est toi, ça va.
_ Ah . Je comprend, je répéterais pas ce genre de trucs au lycée. ... Tu aurais pu me le dire quand même ! Je me sens bizarre maintenant, de penser que j'ai couché avec le fils illégitime d'une actrice porno.
_ Pourquoi "illégitime" ? Je suis le fils de ma mère, pourquoi dis tu "illégitime"
J'entendais bien dans sa voix qu'il se retenait de pleurer. Je n'arrivais pas à le regarder et je fixais l'écran de la télé dans lequel défilait des pubs. _ Parce que si ta mère est tombée enceinte par accident pendant un tournage t'es illégitime non ?
J'ai entendu la vaisselle s'entrechoquer sur le plateau qu'il tenait tellement il tremblait puis le bruit sourd qui s'est superposé à celui de la vaisselle brisée quand il est tombé à genoux. Mais même là, je ne suis pas allé l'aider. J'ai douté de sa sincérité sur toutes les choses qu'on avait vécu ensemble, comme si c'était lui l'acteur porno. Dans ma tête je réentendais les insultes à l'intention de l'actrice, qui faisaient ricaner ma mère, ma soeur la plus âgée et nos voisines. J'ai eu l'impression de m'être fais avoir, d'être ridicule. Sur quoi d'autre à t'il put me mentir ? Si ça se trouve nos ébats n'était qu'un jeu pour lui, il m'a juste mené en bâteaux parce que je n'ai aucune expérience sexuelle, ça à dut bien l'amuser ...
Aucun de nous n'a rien fait jusqu'à ce que Shoubi sorte de la salle de bain, voit Momo en larmes et m'ordonne de partir. "Toi, tu dégage de MON sofa, tu n'es plus le bienvenue ici et tu ne le seras jamais plus." "Momoïro, Momoïro, je suis là, ça va aller maintenant, c'était juste une erreur, ça arrive, si tu savais comme je comprend, oublions ça si tu as envie d'oublier..."
_ Non, arrête, je...ce n'est pas ça ! Makkuro !! Attends !! J'veux pas qu'tu partes comme ça Makkuro !
"Il a couru vers moi en criant des mots inconsidérés, et moi, le dos appuyé contre le fond de l'ascenseur, j'ai vu les portes se refermer sur lui, puis tout à été fini."
Ca aurait put se passer comme ça. Mais non.
Momo est rentré de justesse dans l'ascenseur avec moi et il a redit avec une voix plus claire: _ Je ne veux pas que tu partes comme ça Makkuro. Pas comme ça. Si tu m'expliques alors peu être que j'accepterais, mais avant, laisse moi essayer de te convaincre. Après avoir dit cela en restant le dos collé contre la porte fermée et en regardant par terre, brusquement, sans que j'ai eu le temps de voir venir quoi que ce soit, il a appuyé sur plusieurs boutons, l'ascenseur s'est arrêté entre deux étages.
Et voilà c'est tout pour le moment. Si vous lisez s'il plait dite moi ce que vous en pensez C'est la première fois que j'écris du boy's love alors je veux connaître vous impression (En réalité je voudrais connaître vos impressions même si c'était ma 50ème fic" ^^) Je promet de travailler dur pour que vous ayez des suites régulièrement mais je promet pas de faire aussi bien que Gladys-chan et Keiko ^_^" | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 16:40 | |
| et kuso j'ai loupé une partie du chapitre deux avec mes galères de double post T.T doc la suite du chapitre deux se retrouve la *se tape la tête contre l'écran* - Spoiler:
Il en est à son troisième café dans un grand bar d'un centre commercial. Il aime bien cet endroit car il a une vue plongeante sur le quartier animé de Shibuya. Il regarde ce spectacle le front appuyé contre la vitre. Il fait nuit depuis un bail mais on le remarque plus aux changements de couleurs qu'à une baisse de la luminosité. Il rentrera chez lui quand il commencera à avoir envie de dormir...sauf s'il s'endort ici quelques heures, ce bar reste ouvert 24h sur 24, c'est aussi pour ça qu'il aime bien cet endroit, c'est un bon endroit pour oublier, beaucoup de choses, pour s'oublier. Il se réveille en sursaut. Il se frotte les yeux, peigne ses cheveux avec ses doigts, découvre qu'il avait déjà fini son café, scrute l'ambiance autour de lui pour se donner une idée de l'heure qu'il est. Il n'a pas de montre sur lui. Un groupe de lycéens de troisième année qui étaient venus se détendre après leurs cours du soir sont sur le point de partir. Il doit être à peine minuit. Il se prend un autre café qui ne le satisfait pas et lui donne envie d'en prendre un autre, accoudé au comptoir cette fois, et avec une cigarette. il commence à retirer de ces projets de rentrer dormir chez lui.
_ Shoubiii...
_ Oui Momoïro
_ Aujourd'hui j'ai parlé à un homme bizarre, enfin c'est plutôt lui qui m'a parlé.
_ Eéééét...
_ Et j'ai envie de lui parler à nouveau...pourtant il était plutôt désagréable, objectivement.
_ En quoi il était bizarrrre ? Je veux tôût savoiiiirrrr.
_ ...Il était froid, ...et il avait des cheveux très longs, il était beau.
_ hum, ce n'est pas bizarre ça, c'est exceptionnel, je comprend que tu ais envie de le revoir. ...Pourquoi n'es tu pas tout excité?
_ Je crois qu'il ne souhaite pas me revoir, Shoubi. mon attitude ne lui plaît pas, je crois que ma présence l'agace.
_ Tu l'aimes mais tu crois qu'il te déteste et tu te lamente devant le couché du soleil, c'est vraiment cool ça !
_ Shoubi, c'est ma vie, ma vrai vie, et ce n'est pas "cool" non.
_ Maiéééés si ! Parce que c'est pas fini. Le soleil va se lever demain et tu vas lui avouer que tu l'aimeuh !
lui dit elle en pointant son doigt vers le point où le soleil venait de disparaître.
En levant les yeux de sa tasse de thé sans la retirer de ses lèvres Momo lui adressa un regard qui signifiait "Mais bien sur !" puis il rebaissa les yeux dans sa tasse de thé, faisant tourner doucement le liquide vert avec un mouvement de son poignet en se disant que lorsque Shoubi est excitée comme ça, comme une enfant, il est inutile d'attendre d'elle un conseil censé.
Le lendemain c'est le levé du soleil qui l'a réveillé. Il a donc passé la nuit ici. Sa première pensée quand il comprend ça est pour l'autre qui aime tellement changer de chemise... Ben lui il va retourner au lycée avec la même que la veille en tout cas.
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(1) un mirroir Pa_qua est un mirroir utiliser dans le Fung-shui pour repousser les influences négatives. Shoubi est probablement superstitieuse et la porte de sa chambre se trouvant prêt de l'entrée, dans un angle donc et en plus face à un mur (dans le couloir étroit) est vraiment mal placée d'après le Fang-shui
(2) s'il est utile de le rajouter, je pense que tout le monde le sait: c'est un magasine de prépublication de shonen mangas très très célèbre.
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| | | Lucifer Habitué
Nombre de messages : 49 Age : 45 Localisation : En enfer ... ouais ... donc sur Terre. Date d'inscription : 09/11/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 16:45 | |
| LOL Emma *Lucifer se met à jour du coup xd* | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 17:21 | |
| ne me dis pas que t'étais en train de lire avant que je réalise que j'avais fais une connerie? *se retape la tête contre l'écran*
c'est que j'avais fais un zoli post avec tous les chapitre d'affiler en spoil que c'était tout beau et puis le pc n'a pas voulu le publier: trop long, du coup j'ai tout repris en copiant collant et j'ai loupé un morceau T.T | |
| | | Lucifer Habitué
Nombre de messages : 49 Age : 45 Localisation : En enfer ... ouais ... donc sur Terre. Date d'inscription : 09/11/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 17:34 | |
| Noon ouf, j'avais juste enregistré pour lire hors ligne quand j'aurais plus de temps. Ah ces ordis xd
Là c'est bon c'est la bonne version? *demande avant d'oser lire* lol | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Dim 9 Nov 2008 - 18:05 | |
| a priori là je n'ai pas sauté de morceaux, tout va bien ^^" (je n'y attendais de louper une phrase ou de mettre deux fois un truc en coupant les chapitres en deux partie (ces fofos ils sont pas assez puissant >_< na!)
Si tu es inscrites sur Tomodachi, là bas j'ai relut directement sur le fofo donc je suis sure et certaine que tout est bien oki oki ^^ (à chaque fois que je me relis je trouve des fautes d'orthographes donc j'ai plus envie, na, je l'ai assez relut (2 fois) )
merci de me lire en tout cas, ça me fait plaisir ^___^ | |
| | | Gladys-chan Tenancière
Nombre de messages : 516 Age : 41 Localisation : Sous les nuages Date d'inscription : 18/07/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Sam 22 Nov 2008 - 17:09 | |
| Voilà!! J'ai pris mon temps, mais j'ai enfin pu me poser pour le lire en entier. J'aime bien !!^^ Ton style d'écriture est spécial, tu passes du "tu" au 'il d'une phrase sur l'autre, alors c'est difficile parfois de te suivre, mais ça donne un effet très interressant. On se sent plus proche du perso. Comme si le narateur faisait parfois des zoom dans la tête du gars pour revenir aussitôt en arrière. Je ne m'attendais pas au caractère un peu éféminé de Momo en lisant le premier chapitre. Je pensais que ce serait un personnage plus sombre, mais sa naïveté est assez rafraichissante et sa relation très fusionnelle avec sa mère a aussi quelque chose d'interressant. On dirait qu'elle a plus un rôle de copine, de confidente que de mère. Au début, j'ai cru que Shoubi n'existait que dans la tête de Momo, comme s'il vivait seul et s'était créé dans sa tête une sorte de compagnon de substitution. Mais qu'elle soit actrice porno ajoute un truc au perso de Momo et on comprend mieux leur relation et le fait qu'il puisse lui parler aussi ouvertement de sa relation sexuelle avec Makkuro.
La personnalité en noir et blanc de Makkuro est un peu bizarre par contre. Au début, il est tout noir (bagarreur notoire) ensuite il est tout blanc (dun coup il est tombé amoureux, il ne voit plus rien d'autre) et puis à la fin du chapitre 5, il est de nouveau tout noir (il rejette en un instant tout ce qu'il a ressenti rien qu'en apprenant le métier de la mère de Momo), on dirait qu'il n'a pas de nuance. Le côté famille difficile est toujours interressant pour savoir comment réagit l'enfant par rapport à cet envirronnement. Va-t-il être fragilisé, ou bien plus dur et solide grâce aux épreuves. Apparemment, Makkuro fait partie des durs, et j'aime ça.
La première scène d'amour est très difficile à suivre. Je comprends que tu cherches à rester très vague pour ne pas citer et nommer certains organes et certains gestes, mais ça rend la scène un peu floue. C'était peut-être l'effet recherché?
Dans l'ensemble en tout cas, l'histoire me plait bien. Elle avance vite, donc s'est captivant! Je suis impatiente de lire ce qui va les réunir! Voilà mon avis!! ^^
Tout ça m'a donné très envie de me tenter à l'écriture et j'ai commencé un fic moi aussi. Je n'ai dessiné qu'un perso pour l'instant alors je vais attendre d'avoir eu le temps de dessiner l'autre pour le poster sur le forum. Bisous! | |
| | | emma Habitué
Nombre de messages : 108 Age : 36 Localisation : dans ma résidence secondaire sur la lune Date d'inscription : 01/08/2008
| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris Sam 13 Déc 2008 - 13:23 | |
| Merci pour ta critique bien détaillée ^_^
Je le lis QUE maintenant @_@ quelle honte, je pourrais visiter le fofo plus souvent. J'ai un peu manqué de temps ^^
Une bonne partie de la suite est déjà postée sur Tomo, par contre c'est une version non relu donc il doit y avoir pas mal de faute d'orthographe (le manque de temps).
Je trouve assez amusant que tu ais crue que Shoubi n'existait pas ^^ en fait je voulais juste qu'on ignore pendant un moment qu'elle était sa mère parce que "mère" = personnage adulte et mature alors que Shoubi n'est pas vraiment comme ça. Je voulais aussi que Momo ait l'air bizarre ^^
Pour la sykzophrénie de Makkuro il va falloir que je relise tout en y faisant attention. ça vient surement du fait que j'ai écris sans vraiment faire de plan et préparer les choses, en reprenant à chaque fois là où j'en étais celon mon humeur du moment. Peut être que Makkuro a été le reflet de mes humeurs.
A l'aveir il va falloir que je fasse plus attention à ça ^^" | |
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| Sujet: Re: [Fic] - L'histoire de mes petits chéris | |
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